Caractéristiques
- Titre : Yo-kai Watch : Saison 1 vol.2
- Créé par : Shinji Ushiro
- Editeur : Kazé
- Date de sortie coffret DVD/Blu-Ray : 8 février 2017
- Durée totale : 189 minutes
- Note : 7/10 par 1 critique
Image : 5/5
Comme pour la première partie de cette première saison, Kazé a dispatché les 9 épisodes sur trois DVD, ce qui assure une compression de belle qualité (pour un DVD, s’entend). La définition est au maximum de ce qu’elle peut assurer avec ce format, la colorimétrie n’accuse jamais le coup : que de la qualité au programme.
Son : 3/5
Yo-Kai Watch saison 1 vol.2 est proposé dans deux langages : version française et hollandaise. Le Dolby Digital 2.0 est, là aussi, nickel dans l’ensemble. Seule retenue, déjà évoquée lors du test du précédent volume, l’absence regrettable de la version originale sous-titrée.
Bonus : 3/5
Cette édition contient un sachet mystère de 3 médaillons Yo-Kai Watch, ainsi qu’un dépliant dédié aux petits collectionneurs qui vont pouvoir bien organiser leur chasse. Sur les DVD, on pourra trouver les éternelles bandes annonces.
Synopsis
Depuis que Nathan a sa Yo-kai Watch au poignet ses journées sont plus loufoques les unes que les autres. Avec les Yo-kai Blablara et Jacquasseur, impossible de s’ennuyer ! Yo-kai Squarlett se chargera du look de Whisper, tandis que Pioubidou, lui, fera tout pour que tout le monde montre son nombril et se ridiculise en public. Le trio des Yo-kai danseurs détendront l’ambiance, quoique… peut-être un peu trop ! Toute cette bonne humeur sent la venue de Yo-kai Pégaz à plein nez… Mais attention, Robonyan est dans la place ! Et surtout, découvrez le légendaire Shogunyan, l’ancêtre de Jibanyan, plus déjanté que vous ne l’auriez imaginé !
La série
Toujours diffusée sur la chaîne Boing (ainsi que Cartoon Network à partir de mars 2017) Yo-Kai Watch se découvre aussi en DVD grâce à Kazé. Vous connaissez dorénavant le phénomène, venu tout droit du Japon et qui chasse sur les terres de la collectionnite aigüe. En effet, le principe séduit pour son univers vaste, ses personnages à foison, et un certain humour particulièrement efficace chez les enfants. On avait quitté Nathan, lors du précédent test, alors que sa montre lui permettant de voir et d’identifier les yo-kai est dorénavant bien assimilée. Cette deuxième partie de saison déroule le concept, maintenant que celui-ci est bien cadré, avec une maîtrise qui démontre bien toute l’expérience de l’animation japonaise.
Cette seconde moitié de la première saison confirme d’ailleurs les forces qu’on avait pu déceler précédemment. Yo-Kai Watch, c’est une ambiance qui, finalement, se démarque pas mal de la licence qui est souvent invoquée comme moyen de comparaison (Pokémon), et notamment du côté du bestiaire. Celui-ci s’étoffe d’épisodes en épisodes, chacun d’entre eux est d’ailleurs l’occasion d’une problématique en plus de la rencontre. Et, bien entendu, d’une petite moralité en bonne et due forme et, c’est à souligner, jamais trop lourde dans sa manière d’être délivrée. Car, c’est là encore à signaler, la qualité d’écriture de cette série pour enfants (assurée par Yoichi Kato, qui scénarise aussi Monster Strike) est globalement d’un niveau très satisfaisant : le rythme est bon, il se passe toujours quelque chose.
Seule petit regret, la relation entre Nathan et Katie est dorénavant sur de tels rails qu’on a l’impression d’avoir déjà vécu ce genre de schéma un certain nombre de fois. Mais cela reste très secondaire, et l’intérêt des enfants pour Yo-Kai Watch se situe surtout au niveau des(plus ou moins) petits esprits rencontrés. On se rendra vite compte qu’il est loin le temps où Jibanyan et Whisper se partageait toute l’attention. Dorénavant, il faut aussi compter sur Jacquasseur, le farceur Pioubidou ou encore Shogunyan, et bien plus encore. Les épisodes s’enchaînent à vitesse grand V, dans une joie et une bonne humeur bien pensée pour le public auquel la série s’adresse.
Cette seconde partie de saison confirme donc que Yo-Kai Watch est ce genre de série animée très recommandable pour le jeune public, qui trouvera là le parait complément aux jeux disponibles sur Nintendo 3DS. Et ce même si l’on doit bien signaler qu’au Japon le titre semble péricliter après un succès retentissant. Autre élément à remonter, l’adaptation occidentale est toujours aussi présente, avec quelques petits détails adaptés pour une meilleure compréhension, ce qui est un choix judicieux pour la cible (par exemple, des kanji accrochés au mur deviennent des tableaux). Au final, voilà le genre de licence exemplairement transmédia, qui fera d’ailleurs dire aux parents : « si Yo-Kai Watch était sorti de mon temps, c’est certain que je n’en aurais pas raté une miette« .