Caractéristiques
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- Xbox One
- Nintendo Switch
- Xbox 360
- Playstation 3
- Wii U
- Développeur : Avalanche Software
- Editeur : Warner Bros Interactive Entertainment
- Date de sortie : 12 juillet 2017
Flash McQueen et ses amis dans un jeu bien calibré ?
Oui, bon, OK, l’entête de l’article oublie un peu l’adaptation de 1001 Pattes, qui était digne d’intérêt en son temps. Mais avouez que, quand on vous parle d’une adaptation d’un film d’animation de Pixar, vous avez l’impression d’avoir sucé un citron. On vous avouera que c’était un peu notre cas, quand nous fûmes conviés afin de découvrir Cars 3 – Course vers la victoire. Enfin ça, c’était avant de remarquer le nom du studio de développement qui s’occupe de ce soft : Avalanche Software. Et là, notre petit cœur de gamer s’est mis à palpiter, à palpiter ! En effet, on a encore la fin de Disney Infinity (et la fermeture de Disney Interactive Studios)en travers de la gorge, véritable queue de poisson pour un concept pourtant assez intéressant. Avalanche Studios a beaucoup travaillé sur cette licence, et les voir retrouver preneur chez Warner Bros. Interactive Entertainment (Injustice 2, Lego Star Wars : le réveil de la Force) fut un soulagement. On se souvient aussi de leur travail pas si horrible sur les adaptations de Toy Story 3 et Cars 2, honnêtes softs aux gameplays soignés. Bon, dès lors, c’est d’un pas décidé qu’on a été voir de quoi il en retourne.
Pas simplement un Mario Kart-like
Cramponnez-vous bien à votre souris (ou à votre smartphone), Cars 3 – Course vers la victoire est un jeu de course. Bon, jusqu’ici rien de bien étonnant, mais l’on se rend très vite compte qu’il se cache un vrai concept derrière cette adaptation. Afin de vous faire comprendre le fonctionnement, il serait aisé d’invoquer Mario Kart. D’ailleurs, superficiellement ce n’est pas si erroné : on effectue des tours de piste à toute berzingue, dans une approche purement arcade, et en ayant à l’esprit de faire le plus de mal possible à son prochain (la vie, quoi). Les circuits, justement, présentent la particularité d’être bien larges, et de multiplier les pistes et raccourcis, un peu sur le même modèle que Motorstorm. Cela, c’est la base, par contre le jeu ne saurait être résumé ainsi. En effet, Avalanche Software a incorporé pas mal de modes, ou plus précisément différentes règles.
Une multitudes de modes de jeu
Le plus classique des modes est une course, pendant laquelle vous pourrez récupérer différentes armes, afin de faire régner la terreur chez les concurrents et foncer vers la victoire. Si le charme d’un tel procédé est toujours palpable, écrivons que ces équipements offensifs manquent peut-être un peu de peps : mitraillette, missiles, tâche d’huile, c’est effectivement un peu traditionnel mais ça remplit ses objectifs de prise en mains aisée. Cars 3 – Course vers la victoire contient une foule de petites idées, comme un système de figures, à effectuer en l’air. Pour exploiter cela, un mode utilise ces possibilités d’acrobaties : plus vous en effectuez, plus vous marquez de points et, bien évidemment, plus vous grimpez au classement. Dernier mode essayé, et pas des moindres, une sorte de beat’em all sur roues. On va à toute berzingue, toujours sur un circuit, et des vagues d’ennemis apparaissent. Pour les envoyer vers l’infini et au-delà, il faut simplement récupérer les gros pétards, bien viser, et faire mouche.
Quelques bonnes prises de risque dans le gameplay
Cette première main sur Cars 3 – Course vers la victoire nous a permis de nous rendre compte du grand professionnalisme d’Avalanche Software. On sait à quel point la licence plaît aux enfants, et le studio aurait pu se contenter de surfer sur cette promesse de rentabilité facile. Ce n’est pas le cas, et c’est si vrai qu’on note même quelques prises de risque. La jauge de turbo en est un bonne exemple, pour la remplir vous devrez passer par des sols réservés à cet effet ou… conduire à l’envers. D’une pression de bouton, le bolide se retourne, faisant face à la caméra, ce qui nécessite évidemment d’inverser les directions à la manette. Autre possibilité, conduire sur deux roues dans un équilibre précaire. Une façon de garder le joueur constamment en alerte, et maître de son approche de la course. Il en aura bien besoin, car l’intelligence artificielle nous a paru assez accrocheuse, très taquine.
Ketchaaa !
Notre première expérience sur Cars 3 – Course vers la victoire s’est donc pas mal déroulée, écrivons même qu’elle a su nous convaincre et éveiller notre curiosité, alors que votre dévoué serviteur ressent un intérêt très limité pour le film de Pixar (non, pas taper). Techniquement, on ne dira pas qu’on est face à un foudre de guerre. Par contre, Avalanche Software s’est démené pour nous livrer un résultat bien propre, plutôt fluide, et ce pour une version preview, faut-il le rappeler. Il nous reste bien des interrogations, notamment concernant la gestion du scénario (le jeu sort un mois avant le film, cela augure une simplification afin de ne rien spoiler) et, surtout, la durée de vie (une vingtaine de circuits sont annoncés), mais, dans l’ensemble, on en ressort avec une impression de netteté. Quant au mode multi-joueurs, qu’on a pu essayer jusqu’à s’enjailler, il est jouable à 4 en écran splitté. Et ça, ma bonne dame, si ça ne vous donne pas envie de dire « en voiture Simone »…