[Test] Frantics : des mini-jeux qui répondent au doigt et à l’œil

Caractéristiques

    Test effectué sur :
      • PlayStation 4
  • Développeur : NapNok Games
  • Editeur : Sony Interactive Entertainment
  • Date de sortie : 7 mars 2018
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 6/10

Le PlayLink, ça fonctionne !

image playstation 4 frantics
quinze minis-jeux sont au programme.

Si vous nous suivez, vous connaissez forcément la gamme PlayLink, ces softs exclusifs à la PlayStation 4 qui ont la particularité de se jouer par le biais de vos smartphones et tablettes. On l’a vu avec Hidden Agenda (beaucoup moins avec La Planète Des Singes), cette approche que l’on qualifiera de casual a de quoi séduire, du moins si vous n’êtes pas engoncés dans des idées préconçues à propos du jeu vidéo. Oui, il en faut pour tous les publics, et cette fois-ci ce sont les familles qui sont visées, avec le party-game Frantics.

Rappelons rapidement ce qu’il vous faudra effectuer avant de jouer à Frantics. Bien évidemment, la nécessité première est de se procurer le jeu, merci Captain Obvious. Ensuite, on vous donne rendez-vous sur l’Apple Store ou Google Play, selon votre matériel. Bien évidemment, l’application, qui vous permet de contrôler le soft, est totalement gratuite. Il ne vous reste plus qu’à allumer la PlayStation 4, lancer le titre qui nous intéresse ici, et connecter vos smartphones ou tablettes afin de ranger la Dual Shock 4. Pas de panique, il n’y a rien de plus simple : un hotspot est créé automatiquement, ainsi qu’un mot de passe. Il n’y a qu’à suivre les instructions, faciles et claires.

On aurait voulu encore plus de mini-jeux

image jeu frantics
Un party games pour les joueurs occasionnels.

Une fois cette étape franchie, Frantics se dévoile aux joueurs. Il faudra d’abord se prendre en selfie, puis opter pour un avatar, un animal au design très pâte à modeler. C’est, d’ailleurs, l’un des premiers éléments qui nous sautent aux yeux, avec la stabilité de l’application : l’univers du jeu possède un véritable style, on ne fait pas face à un titre qui pioche au hasard pour se construire une atmosphère. Cela renforce évidemment l’entrain des joueurs, petits et grands, qu’ils accompagnent ou qu’ils soient à fond dans le concept. Afin de couronner le tout, un renard particulièrement loquace, nous présente les règles de chacun des jeux, ce qui fait son petit effet sur les enfants. La musique, aussi, participe pas mal à ce constat, apportant une touche très étrange. Et les bruitages, s’ils partent rapidement en joyeuse cacophonie, évitent pour la plupart d’être insupportables.

Mais vous vous en doutez, comme dans tout party-game ce sont les minis-jeux qui forment l’intérêt principal. Frantics en propose quinze (quatorze, plus un round final), et chaque partie en pioche quatre, pour des sessions qui durent en moyenne une grosse vingtaine de minutes, ce qui assure un trip parfait pour ne pas non plus créer une certaine lassitude. Par contre, on aurait évidemment espéré un peu plus d’activités, tant on sent la redite au bout d’une dizaine de séances. La qualité des mini-jeux n’est pas en cause : ils parviennent à nous tenir en alerte, parfois bien crispés sur le téléphone ou la tablette. Signalons, d’ailleurs, que c’est la première de ces deux solutions qui nous a le plus convaincu tant elle nous paraît plus ergonomique, moins encombrante.

Note : 13/20

Parmi les différents minis-jeux de Frantics, on a bien entendu nos chouchous. Sans ordre de préférence, on a apprécié l’hystérie de Boing boing plaf, qui vous place sur un ballon rebondissant afin d’écraser les adversaires. Course sans amis est aussi très bon, tant il cherche à nous faire effectuer ce qu’on appellera, pour ne froisser personne, des coups de péripatéticienne. Combat de chaises est plus classique : une sorte de curling déjanté, mais son concept est bigrement efficace. D’autres sont moins réussis, trop lents, on pensera notamment à Fronde à bombes et Stalacflippe. Mais, au final, c’est assez amusant d’amasser des couronnes, objets qui récompense vos performances, pour que les parties, qui ne s’étendront pas outre mesure, se fassent plutôt agréables.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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