Caractéristiques
- Titre : Snake Eyes : G.I. Joe Origins
- Réalisateur(s) : Robert Schwentke
- Avec : Henry Golding, Andrew Koji, Úrsula Corberó, Samara Weaving, Haruka Abe, Takehiro Hira, Peter Mensah et Iko Uwais.
- Editeur : Paramount Pictures France
- Date de sortie Blu-Ray : 20 octobre 2021
- Date de sortie originale en salles : 21 septembre 2021 en VOD
- Durée : 122 minutes
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- Note : 6/10 par 1 critique
Image : 4,5/5
Snake Eyes : G.I. Joe Origins a été tourné en numérique (Arri Alexa Mini) et le Blu-ray, au format respecté 2.39:1, s’avère quasi parfait. La définition est excellente, même lors des scènes les plus sombres où il n’y a pas d’apparition de grain numérique. Les détails sur les visages, costumes et décors sont aussi très bons. Les couleurs ressortent bien, surtout pour les scènes en décors naturels (comme à la citadelle). Celles-ci sont belles et saturées comme il faut. La profondeur de champ est correcte, même si une profondeur plus importa,te aurait permis une meilleure immersion dans le film.
Par contre, il y a pas mal de noirs bouchés – principalement lors de la scène d’ouverture et le final à la citadelle. Du coup, les contrastes en prennent un coup lors de ces séquences et l’on passe à côté de certains détails. Malgré ce défaut, cela reste un très bon master HD. Quelques très légères saccades ont été détectées, mais qui ne gênent en rien le visionnage. Le débit moyen image est de 26,3 MBPS.
Son : 3,5/5
Paramount Pictures France (Star Trek : Les 4 Films Originaux, Super 8) nous propose une piste anglaise en Dolby Atmos (avec un core en Dolby TrueHD 7.1). Celle-ci est puissante, bien répartie, précise, ample, avec quelques bons effets. Les dialogues sont clairs, la musique et les effets passent bien par tous les canaux. On a quelques effets verticaux sympathiques, surtout lors des scènes sur le camion et l’attaque de la citadelle.. Les effets d’ambiance sont aussi assez présents quand il le faut.. Le caisson de basse est également bien utilisé. Une belle petite piste équilibrée, avec un bon mixage qui plaira aux fans de VO. Le débit moyen est de 4 MBPS, avec des montées à 7 MBPS.
La piste française est en Dolby Digital 5.1. Celle-ci est puissante comme il faut, assez ample, bien répartie, mais avec un manque de précision dû à la compression. Le niveau du volume du doublage est au bon niveau et s’incorpore bien au mixage original. Les effets et la musique passent bien par les cinq enceintes. Le caisson de basse est peu, mais bien utilisé. Une piste assez équilibrée, qui contentera les fans de VF. Le débit moyen/max de ces pistes est de 640 KBPS.
Bonus : 2/5
- Lumière du levant :une arme avec un passé (3′)
- Scènes inédites (2′)
- Snake Eyes entre en scène (9′)
- Un ensemble mortel (6′)
- Arashikage (7′)
Nous commençons les bonus avec Lumière du levant : une arme avec un passé qui raconte l’histoire, de façon animée, de l’épée de Snake Eyes qui remonte à plus de 500 ans. Il est sympathique d’apprendre quelque chose de la mythologie des G.I Joe. Ensuite, nous avons le droit à cinq scènes inédites, d’une durée totale de deux minutes. Celles-ci auraient pu être incorporées au long-métrage même si elles n’apportent rien à la narration, sauf peut être celle où Snake Eyes s’entraine dans le camp, elles n’auraient sûrement pas ralenti le film. Snake Eyes entre en scène est un module de neuf minutes dans lequel l’équipe du film discute des personnages de Snake Eyes et Storm Shadow, de leur relation, de la complexité de faire la scène du camion et enfin de la scène à la citadelle. Un bonus trop court pour que cela soit vraiment intéressant.
Ensuite vient Un ensemble mortel dans lequel l’équipe présente les personnages de Snake Eyes : G.I. Joe Origins. Enfin, avec Arashikage nous découvrons l’histoire du clan, comment le gouvernement japonais a autorisé l’équipe à tourner dans certains temples ancestraux pour rendre l’authenticité de l’époque, mais aussi les styles des combats à l’épée du clan. Assez intéressant, mais toujours aussi court.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Sony BDV-E2100
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Snake Eyes , un homme courageux et solitaire, est accueilli au sein du très ancien clan japonais des Arashikage , après avoir sauvé la vie de leur héritier. Le clan fait de lui un grand guerrier, tout en lui offrant ce dont il rêvait depuis longtemps : un foyer. Mais certains secrets de son passé refont surface et Snake Eyes, s’il veut garder la confiance de ceux qui sont désormais ses proches, va devoir mettre à l’épreuve son honneur et sa fidélité au clan.
Le Film
Snake Eyes : G.I. Joe Origins est le nouveau film réalisé par Robert Schwentke (RED, Divergente 2 et 3). C’est un reboot/préquel centré sur le célèbre G.I Joe pour relancer la saga après deux opus pas très bons. Evan Spiliotopoulos, Joe Shrapnel et Anna Waterhouse sont au scénario et celui-ci nous offre autant du bon que du mauvais. Si la découverte des origines de Snake Eyes et Storm Shadow, et de leur relation, est intéressante pour comprendre leur inimitié, les plonger directement dans le monde des Joe l’est moins – surtout qu’on nous parle directement de Cobra. Centrer uniquement le long-métrage sur les deux hommes aurait été une meilleure idée pour approfondir leur conflit.
Toute la partie au Japon, que ce soit l’arrivée de Snake Eyes au clan, son entraînement et les épreuves qu’il doit surmonter sont bien vues mais, hélas, Snake Eyes : G.I. Joe Origins part dans le blockbuster dans sa dernière partie alors qu’un affrontement entre Snake Eyes et Storm Shadow aurait été plus judicieux.
En ce qui concerne la réalisation, Robert Schwentke est autant capable de faire des plans assez inspirés que des plans classiques de regroupement de héros. Sa réalisation sur les scènes d’action ne révolutionne pas le genre et est souvent trop découpée (surtout lors des combats à l’épée) pour qu’on y comprenne quelque chose. C’est dommage car sa démarche a pour but de dynamiser le tout ,mais vu les combattants qu’il avait, il aurait pu faire mieux. Il faudra aussi d’ailleurs parler de la non présence de sang à l’écran alors que les épées transpercent des personnes, le tout pour que le film reste assez familial… Dommage.
Pour le reste, les effets spéciaux sont de qualité. La musique passe bien malgré l’absence de thème marquant. Les acteurs font ce qu’ils peuvent, surtout Henry Golding (Snake Eyes) et Andrew Koj (Storm Shadow) dont la complicité à l’écran se ressent. Le reste du casting est complété par Úrsula Corberó, Samara Weaving, Haruka Abe, Takehiro Hira, Peter Mensah et Iko Uwais qui offrent des prestations en dents de scie.
Snake Eyes : G.I. Joe Origins est donc un semi-échec. Le film possède certains atouts côté scénario, mais les appels du blockbuster plombent le tout. Dommage !