Alors que Nightwish sera en concert le 30 novembre 2022 à l’Accor Arena de Paris, nous voulions revenir sur le groupe, le présenter et vous faire découvrir son univers musical si vous ne le connaissez pas encore. Nightwish est un groupe de metal symphonique finlandais fondé en 1996. Tuomas Holopainen est le compositeur, auteur des textes et claviériste du groupe. Ses inspirations sont principalement des musiques de film. Il dit notamment s’inspirer du travail de Hans Zimmer, James Newton Howard et bien d’autres.
En vingt-six ans d’existence, le groupe a bien évidemment évolué, que ce soit dans ses compositions musicales, l’utilisation d’un orchestre philharmonique et de chœurs, dans les thèmes abordés ou encore du fait de son changement de chanteuses. C’est pourquoi nous vous présenterons ces vingt-cinq chansons que nous vous proposons à travers cet article dans l’ordre des neufs albums du groupe, en découpant leur discographie en trois ères bien distinctes puisque Nightwish a eu trois chanteuses, qui ont chacune donné un style différent au groupe. Entre la voix lyrique de Tarja Turunen (1996 – 2005), la voix pop rock d’Anette Olzon (2007 – 2012) et enfin la chanteuse actuelle, à la voix autant rock que lyrique, Floor Jansen (depuis 2013).
Nous avons donc choisi 2 à 3 chansons par album qui, pour nous, représentent l’essence même de ce qu’est le groupe, sa musique, son univers et son évolution. Nous mettrons les clips officiels des chansons choisies s’il y en a. Enfin, pour l’anecdote, Nightwish est devenu, il y a peu de temps, le groupe sur lequel il y a le plus de « video react » (vidéos de réactions où les youtubeurs se filment en train de découvrir une chanson ou la prestation d’un artiste musical) au monde avec, surtout, des réactions à cette vidéo, que nous vous conseillons de visionner après la lecture de l’article.
Angels Fall First (1997)
Dans le premier album de Nightwish, le groupe se cherche musicalement. A la base, Tuomas voulait faire des chansons que l’on pouvait écouter au coin du feu, mais cela changea par la suite. C’est pour cela que cet album utilise beaucoup d’instruments acoustiques. La première version de l’album (sortie entre mars et juin 1997) allait dans ce sens. La deuxième version de cet album (sortie en novembre 1997) contient plus de chansons heavy qui donneront le style du groupe. C’est pour cela que nous avons choisi deux chansons différentes, mais qui correspondent à la recherche du groupe à ce moment-là.
« Elvenpath »
Dans le style heavy/ power metal , cette chanson voit le narrateur entrer, dans un rêve, dans un monde de fantasy. Suivant le chemin des elfes, on y côtoie sirènes, sorcières, gnomes et évidemment pas mal d’éléments du monde de Tolkien, comme Bilbon et les elfes. Une chanson qui montre la puissance du rêve.
« Angels Fall First »
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Dans le style acoustique, « Angels Fall First » raconte l’histoire d’un deuil, mais aussi d’une perte d’innocence. Comment croire à des forces supérieures quand un être cher disparait trop tôt ? Comment faire face à la douleur, mais aussi à la brièveté de notre passage sur Terre ?
Oceanborn (1998)
Deuxième album du groupe. Là encore, le groupe se cherche. Oceanborn contient autant de ballades que de chansons heavy, avec des invités comme le chanteur du groupe Finntroll, mais aussi un instrumental. La technique est meilleure et les compositions plus affutées. L’album qui lança définitivement le groupe.
« Stargazers »
Première piste d’Oceanborn, cette chanson accrocheuse au rythme entraînant et à la batterie très présente aurait très bien pu être un single. Avec une inspiration speed metal mettant particulièrement en valeur la voix lyrique de Tarja, Stargazers nous plonge dans un univers poétique et mystérieux, mêlant mythologie et onirisme.
« Sleeping Sun »
Le 11 août 1999 a eu lieu dans toute l’Europe une éclipse totale du soleil. A cette occasion, Drakkar Records demande à Tuomas de composer une chanson, qui est donc une commande, ce qui est rare. Tuomas a accepté à contrecœur, mais il nous a offert cette superbe ballade, à la limite de la poésie. La chanson a tellement eu de succès qu’un clip fut tourné et qu’elle fut publiée dans une réédition de l’album.
« Devil & the Deep Dark Ocean »
Pour ce morceau particulièrement agressif et d’une efficacité redoutable, Tuomas a fait venir son ami de toujours, Tapio Wilska, dont le chant guttural caractéristique contraste magnifiquement avec la voix pure de Tarja. Chanson très théâtrale aux accents opératiques, elle possède un break très marquant réunissant grunt, double-pédale frénétique et un univers symphonique déjà très assumé.
Wishmaster (2000)
Troisième album du groupe, Wishmaster est celui de la consécration. C’est avec celui-ci que le groupe fera sa première tournée mondiale et imposera son style de métal symphonique. La technique est toujours plus affutée et l’album est tout aussi équilibré que son prédécesseur, mais un cran au-dessus au niveau des compositions. Outre notre sélection, on retiendra aussi la chanson The Kinslayer, qui est inspirée de la fusillade de Columbine qui s’est déroulée en 1999 et qui avait marqué Tuomas.
« She is My Sin »
« She is My Sin » parle d’une relation interdite, de la luxure et de la perte de l’innocence au travers de paroles assez centrées sur la spiritualité et la religion. Le tout entre power metal et metal symphonique et la voix puissante mais aussi rassurante de Tarja. Un morceau culte.
« Wishmaster »
Morceau puissant qui donne le nom de l’album, « Wishmaster » raconte l’histoire d’un elfe qui fait un souhait. Se déroulant dans un monde de fantasy à la Tolkien (il y a pas mal de références à son œuvre, et même des mots elfiques), la chanson nous entraîne, nous fait danser et voyager avec son refrain maintenant devenu culte chez les fans.
« Dead Boy’s Poem »
L’une des plus belles ballades du groupe dans laquelle Tuomas écrit son testament musical et pleure un amour perdu. Marquée par un rythme lent et mélancolique, avec des passages narrés par un jeune garçon, Sam Hardwick, Dead Boy’s Poem marque l’apparition de l’un des plus grands thèmes de Nightwish : l’Ocean Soul.
Century Child (2002)
Quatrième album, Century Child est le premier à avoir recours à un orchestre symphonique pour quatre chansons. Cet album voit aussi l’arrivée du bassiste Marco Hietala, qui remplace Sami Vänskä. Hietala étant aussi chanteur, il assurera le chant masculin sur quatre chansons et les chœurs sur « Ever Dream ». On retrouve aussi une reprise de la célèbre chanson de la comédie musicale d’Andrew Lloyd Weber, The Phantom Of The Opera, chantée en duo par Tarja et Marco.
« Bless the Child »
Première piste de l’album et deuxième single, « Bless the child » est une chanson rythmée mais profondément nostalgique, qui pleure l’enfance et l’innocence perdue. Son introduction très marquante, avec un crescendo de chœurs, met particulièrement à l’honneur les claviers de Tuomas.
« Slaying the Dreamer »
Ce morceau très agressif aux nombreuses ruptures de rythme mêle habilement la puissance bestiale du chant de Marco aux vocalises lyriques de Tarja. Son break, véritable défouloir jubilatoire, ravit les fans de headbang lors des concerts.
« Ever Dream »
Single de l’album, « Ever Dream » est devenue l’une des ballades les plus emblématiques de Nightwish. Débutant avec un simple piano/voix, la chanson, vibrante déclaration d’amour, révèle la palette vocale très variée de Tarja.
Once (2004)
Cinquième album du groupe, Once sera le dernier de Tarja, qui se fera renvoyer à la fin de la tournée. Mais celui-ci marquera aussi l’arrivée d’un orchestre complet, avec la présence de l’Orchestre philharmonique de Londres (qui a enregistré les musiques des films comme la trilogie Le Seigneur des Anneaux ou encore le film Lawrence D’Arabie) sur quasiment toutes les chansons de l’album. L’équilibre entre l’orchestre, les chœurs et le groupe est parfait et le plus abouti jusqu’à maintenant.
On sent ici que le groupe prend une ampleur encore plus grande et l’inspiration des BO de films se fait encore davantage sentir. On retrouve aussi une grande variété de genres entre les chansons. On notera aussi la présence, au chant, de John Two-Hawks, d’origine amérindienne, sur « Creek Mary’s Blood » qui parle du génocide amérindien. L’album sera un énorme succès.
« Nemo »
Premier single de l’album, « Nemo » (personne en latin) est un succès et est devenue une chanson emblématique et incontournable du groupe, même aujourd’hui. Pas la chanson la plus technique au niveau composition, mais l’une des plus efficaces, avec une mélodie entraînante, un refrain mythique et un final en feu d’artifice orchestral. Clairement une chanson commerciale, qui parle pourtant du sentiment de vide intérieur et de se sentir perdu dans le monde.
« Dark Chest of Wonders »
Première chanson de l’album, celle-ci conjugue parfaitement le côté métal avec le côté symphonique. Elle ouvrit pendant longtemps les concerts du groupe. Elle est tellement entraînante, qu’effectivement, l’avoir mise en ouverture de l’album et des concerts était une excellente idée. Elle nous met directement dans le bain de ce que sera l’album, tout en parlant du rêve de retrouver l’innocence de l’enfance au travers des rêves.
« Ghost Love Score »
Véritable chef d’œuvre et pièce musicale au long cours, « Ghost Love Score » accorde une place jusqu’alors inégalée aux chœurs et à l’orchestre symphonique. Avec ses envolées lyriques et sa construction travaillée, c’est l’un des morceaux les plus variés et majestueux jamais composés par Tuomas, qui parle des délires amoureux et de ceux qui perdent tout en aimant les personnes qu’ils ne devraient pas. Malgré sa longueur de 10 minutes, les fans le réclament en rappel de chaque concert.
Dark Passion Play (2007)
Sixième album de Nightwish et le premier avec la chanteuse Anette Olzon. Encore à la recherche d’une chanteuse au moment où Tuomas et le groupe composent les chansons, on sent clairement que les chansons ont été écrites pour une personne à la voix lyrique. Si Anette ne s’en tire pas trop mal avec une voix rock, on sent clairement qu’elle a ses limites sur plusieurs titres. On retrouve encore la présence de l’Orchestre philharmonique de Londres et un enregistrement aux mythiques studios d’Abbey Road. Le groupe donne toujours aussi dans la variété, avec des chansons aux airs des 1001 nuits, avec « Sahara » ou encore la ballade avec « The Islander ». L’album sera de nouveau un succès en France.
« Amaranth »
Second single de l’album (la chanson fut un vrai carton), « Amaranth » s’inspire évidement de la plante Amarante et parle de quelque chose qui dure toujours. Mélodie simple mais efficace, rythme entraînant et refrain qui reste en tête. La chanson est la « Nemo » de cet album, devenue un classique depuis.
« The Islander »
Chanson acoustique composée par Marco Hietala, « The Islander » narre l’histoire d’un vieil homme solitaire, responsable du phare qui guidera les marins et allumera l’espoir dans leurs cœurs. Accompagné de sa guitare classique, de flûte et du doux contre-chant d’Anette Olzon, Marco y utilise une voix claire et revient aux origines du projet de Nightwish : faire de la musique au coin du feu.
« The Poet and the Pendulum »
Première chanson de l’album mais aussi la plus longue avec une durée de quatorze minutes, « The Poet and the Pendulum » est considéré par Tuomas comme la « bande-son de sa vie » et est donc extrêmement personnelle pour lui. Découpée en cinq grosses parties mélangeant parfaitement le côté métal, symphonique, les chœurs, mais aussi des voix d’enfants mélangeant puissance et mélancolie, le titre et l’ambiance de la chanson sont inspirés par Le Puits et le Pendule d’Edgar Allan Poe.
Imaginaerum (2011)
Septième album du groupe, celui-ci sera très spécial car c’est un concept album qui sera associé avec un long-métrage du même nom racontant tous les deux l’histoire d’un compositeur âgé se remémorant sa vie sur son lit de mort. Dans son sommeil, il redevient enfant et voyage dans son passé, où ses rêves d’antan se confondent avec le monde fantaisiste et musical d’un jeune garçon. Il sera le dernier de la chanteuse Anette Olzon, qui partira en pleine tournée, et le dernier avec le batteur Jukka Nevalainen, qui s’éloigne du groupe en raison d’un problème d’insomnie chronique. Le groupe verra l’arrivée aussi d’un musicien de soutien en la personne de Troy Donockley.
On retrouve les ingrédients qui ont fait le succès du groupe jusqu’à maintenant et toujours une vraie diversité, avec une ambiance jazzy pour « Slow, Love, Slow », une ambiance Tim Burtonnesque avec « Scaretale » ou encore un hommage à Ennio Morricone avec « Turn Loose the Mermaid ». Les chansons sont plus adaptées à la voix d’Annette et l’album est donc le meilleur avec cette chanteuse.
« Storytime »
Véritable tube et premier single de ce concept album atypique, « Storytime » est une chanson rythmée, dynamique, pop, reprenant l’un des thèmes les plus chers à Tuomas : Peter Pan et son pays imaginaire
« Scaretale »
Avec sa construction complexe et son univers de freaks très marqué, « Scaretale » est l’un des morceaux les plus marquants de l’album, véritable hommage à Danny Elfmann et à l’univers de Tim Burton. Jouant parfaitement avec la voix théâtrale d’Anette Olzon, Tuomas nous y présente un conte de fées où macabre et loufoque se côtoient pour notre plus grand plaisir.
« I Want My Tears Back »
Cette chanson entraînante est basée sur la cornemuse irlandaise qu’utilise Troy Donockley et qui donne des airs celtiques au morceau, le tout mêlé à une composition clavier de Tuomas et à un rythme très rock, avec en plus le duo de chant entre Anette et Marco. On a aussi droit à un solo où la guitare d’Emppu répond à la cornemuse de Troy. La chanson parle de la nostalgie de ce qu’on a perdu, mais que l’on peut toujours ramener à soi. Une chanson idéale pour danser lors d’une soirée celtique.
Endless Forms Most Beautiful (2015)
Huitième album du groupe, il voit l’arrivée de la chanteuse Floor Jansen et de Troy Donockley comme membres officiels. Avec le départ de Jukka à la batterie, c’est Kai Hahto de Wintersun et Swallow the Sun qui le remplace. Alors que les albums précédents étaient très centrés sur la fantaisie et l’imagination, Endless Forms Most Beautiful s’écarte de tout cela pour se tourner vers la science, et plus précisément, la théorie de l’évolution de Charles Darwin. Par ailleurs, l’album bénéficie de la présence du scientifique et théoricien de l’évolution Richard Dawkins, qui récite des passages de ses livres.
L’album est plus « lourd » que son prédécesseur et contient la plus longue chanson jamais faite par le groupe, « The Greatest Show on Earth », d’une durée de vingt-quatre minutes !
« Shudder Before the Beautiful »
Première chanson de l’album, celle-ci rappelle clairement des composition de Once mélangeant parfaitement le côté métal, symphonique et les chœurs. On retrouve une bataille entre les claviers de Tuomas et la guitare d’Emppu, ce qui n’était pas arrivé depuis l’album Once. Une chanson qui donne le ton, autant musicalement que pour le thème de l’album, avec une citation de Richard Dawkins qui ouvre la chanson et qui parle de la naissance de l’émerveillement que nous pouvons ressentir en écoutant une musique ou face à la beauté d’un paysage et qui signe le début de notre voyage d’être humain.
« The Greatest Show on Earth »
Composé de longues pièces musicales (ce qui est devenue la marque de fabrique de Tuomas au fur et à mesure des albums), « The Greatest Show on Earth » ne déroge pas à la règle. Long de 24 minutes, alternant parties narrées et chantées, le morceau se donne pour objectif de raconter l’histoire de l’Humanité, de ses origines à nos jours, et avec elle l’histoire de la musique. Intense et versatile, il se conclue en apothéose par un véritable hymne à la vie, que les spectateurs reprennent en chœur à la fin de chaque concert.
Human. :II: Nature. (2020)
Neuvième album du groupe et le premier en double album. Le premier CD contient neuf chansons ayant comme thème l’être humain, ses réalisations et sa nature profonde. Le second CD propose une seule et longue pièce instrumentale avec orchestre d’une trentaine de minutes, découpée en huit chapitres honorant la nature et titrée « All The Works Of Nature Which Adorn The World ». La présence de l’orchestre et des chœurs est légèrement moins présente sur les chansons pour mettre plus en avant le groupe. En cela, et encore plus que l’album précédent, celui-ci est plus lourd musicalement parlant et de façon générale. Il utilise aussi au mieux la voix de Floor avec des parties techniquement plus rigoureuses pour elle.
Tuomas décrit l’album comme le grand frère de Endless Forms Most Beautiful et le qualifie de « lettre d’amour de Nightwish à la Nature ». En tout cas, on peut voir, dans cet album, une évolution naturelle du groupe par rapport au précédent album. Cet album sera le dernier du bassiste et chanteur Marco Hietala qui quittera le groupe suite au comportement des sociétés de streaming et de l’industrie de la musique envers les artistes et aussi en raison de son âge, cinquante-cinq ans. Il sera remplacé pour la tournée de l’album par Jukka Koskinen.
« Music »
« Music » est la première piste de l’album et parle de l’origine et de l’évolution de la musique. Il commence par des sons rudimentaires et va progressivement vers la musique que l’on connaît. Elle parle aussi de la place de la musique, pour nous, êtres humains et de ce qu’elle peut procurer comme émotion. Une chanson allant progressivement vers le métal en passant du silence, au clavier et à l’orchestre. Elle mélange tout le savoir-faire de Nightwish en une seule chanson.
« Shoemaker »
Ce morceau en mid-tempo qui chante la beauté de la nuit et des astres est surtout un hommage au fondateur de la planétologie, Eugene M. Shoemaker, dont il retrace la vie. Il s’agit du seul homme dont les cendres, après son décès en 1999, ont été dispersées sur la Lune. La citation présente dans la chanson, tirée de Roméo et Juliette de Shakespeare, est gravée sur la capsule qui les y transporta. Shoemaker offre à Floor l’un de ses plus beaux moments de bravoure : ses vocalises sur le « Laudato si » sont tout simplement inoubliables.
« Endlessness »
Dernière chanson de l’album, chantée principalement par Marco, elle est très métal, sauf dans sa dernière partie qui nous emmène, musicalement, aux confins de l’univers. Elle parle du fait que nous ne sommes qu’un grain de poussière dans ce vaste univers, mais aussi de comment tout est lié. L’histoire d’un chanteur et de son ami compositeur qui essayent de partager leurs sentiments de solitude dans ce vaste univers…
Bonus
« The Heart Asks Pleasure First »
Chanson un peu spéciale du groupe puisqu’il s’agit d’une reprise, ou plutôt d’une adaptation en chanson, du thème principal de la musique du film La Leçon de Piano de Jane Campion composé par Michael Nyman. Celle-ci avait été enregistrée pour l’album Dark Passion Play, mais Michael Nyman n’a donné son accord au groupe qu’en 2012 (après la sortie de l’album Imaginaerum). Elle fut donc incluse dans le second single de l’album Imaginaerum : The Crow, The Owl and The Dove.