Caractéristiques
- Titre : Le Dernier des Mohicans
- Titre original : The Last of the Mohicans
- Réalisateur(s) : Michael Mann
- Avec : Daniel Day Lewis, Madeleine Stowe, Jodhi May, Russell Means...
- Editeur : ESC Editions
- Date de sortie Blu-Ray : 12 Juillet 2023
- Date de sortie originale en salles : 26 Aout 1992
- Durée : version cinéma : 112 minutes, version Director's Cut : 117 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image : 4/5
Le Dernier des Mohicans a été tourné en pellicule 35MM (Panavision Panaflex Gold II, Panavision Panaflex Platinum) et les Blu-ray, au format respecté 2.35:1, sont très différents. Il y a deux versions du film et nous allons devoir préciser les différences entre les deux. Sur le Blu-ray de la version cinéma, il est précisé, en avant propos, qu’il s’agit du seul master existant de la version cinéma du film. Ce master présente des défauts inhérents au matériel d’origine. Et donc, les défauts de la pellicule (rayures, artefacts, etc.) n’ont pas été gommés. Attendez-vous donc à en voir beaucoup. De plus, la stabilité de l’image est souvent chancelante. Nous avons aussi des couleurs un peu plus ternes que sur la director’s cut et des noirs souvent bouchés. Ce transfert HD garde bien le grain de la pellicule comme il faut, même si celui-ci peut parfois être un peu plus présent lors de certaines scènes sombres. Tout ça fait que cela s’en ressent sur la définition de façon générale. Même si celle-ci est plutôt bonne, on sent clairement que sans tous ces défauts, celle-ci serait clairement meilleure. Un master HD correct, mais très imparfait. Le débit moyen de la version cinéma est de 26,4 MBPS. Note : 3,5/5
Pour la version Director’s Cut, c’est clairement meilleur. Le grain de pellicule est présent comme il faut, tout en étant homogène et non figé. L’image est stable et nette. Tous les problèmes de pellicule ont été enlevés. La définition baisse sur quelques plans – surtout des plans sombres ou de nuit, où le grain s’avère plus présent. A part une vraie restauration de A à Z et le passage au 4K, on sent qu’on est sur la limite sur ce film. Pour le reste, les détails sur les visages, costumes et décors sont très bons et détaillés. Les couleurs sont plus vives et saturées comme il faut. Cela se voit surtout sur les décors naturels extérieurs de jour, sur la couleur verte en particulier. Les contrastes sont donc plus élevés, mais les noirs restent toujours assez bouchés. Les blancs sont au niveau et les tons des teintes de peau sont un peu plus respectées. Un meilleur master HD que la version cinéma, que nous préférons et que nous conseillons. Le débit moyen image est de 36,5 MBPS. Note: 4,5/5
Son : 3,5/5
ESC Editions (Ace Ventura, L’Art de la Guerre) nous propose une piste anglaise et française en DTS-HD Master Audio 5.1 pour la version cinéma. Deux pistes très différentes, là aussi. Pour la piste anglaise, celle-ci est puissante comme il faut, précise, bien répartie et suffisamment ample au niveau des effets et de la musique. Il y a beaucoup d’effets sur ce mix, que ce soit lors des combats ou encore des effets d’ambiance comme la scène sous la chute d’eau. Les dialogues sont clairs. Le caisson de basse est assez bien utilisé. Le débit moyen de cette piste est de 3,8 MBPS, avec des montées à 5,3 MBPS. La piste VF est plus atténuée, moins puissante et moins précise que sa consœur anglaise. Elle reste tout de même de bonne facture sur les effets et la musique. Le doublage VF est aussi bien intégré au mixage original. Le débit moyen de la piste française est de 2 MPBS, avec des montées à 3,3 MBPS.
Pour la version Director’s Cut: il n’y a qu’une piste en version originale en DTS-HD Master Audio 5.1. On sent qu’il y a eu un remixage. Alors, ce n’est pas parfait, mais cette piste est puissante comme il faut et met surtout en valeur la superbe musique de Trevor Jones et Randy Edelman. Les effets ne sont pas en reste, surtout lors des scènes des batailles où les tirs de canons explosent les enceintes. Il y a pas mal d’effets aussi sur les canaux arrières comme, pour la version cinéma, la scène de la chute d’eau. Alors oui, c’est un léger remix, mais on préférera ce mix plus équilibré. Le débit moyen est de 2,2 MBPS, avec des montées à 3,9MBPS.
Bonus : 3,5/5
Bonus sur la version longue:
- Trevor Jones, la science des émotions (37′)
- Entretien avec François Guérif (16′)
Bonus sur la version cinéma:
- La méthode Mann (36′)
- Entretien avec Christophe Gans (24′)
Nous commençons les bonus avec Trevor Jones, la science des émotions est une interview du compositeur, datant de 2019, qui revient sur son arrivée et son travail sur le film. Sa rencontre avec Michael Mann et sa relation avec lui. Son travail en tant que compositeur de film, le tout avec beaucoup d’anecdotes. L’entretien avec François Guérif, éditeur et historien de la littérature, s’intéresse au roman dont est adapté le film, aux différentes éditions et traductions, à la trilogie d’Œil de Faucon, aux sept adaptations du roman en films, dont celle de Michael Mann, un classique qui se découvre et les thèmes du livre qui sont toujours d’actualité. Un bonus vraiment intéressant.
La méthode Mann est une interview du réalisateur qui revient sur ses motivations à vouloir faire le film, sur l’histoire des Etats-Unis à l’époque du film, la recherche des décors, le tournage, Daniel Day Lewis et sa méthode Actor’s Studio, la réalisation, les personnages, la bande originale et la fin du film. Une excellente interview, pleine d’anecdotes. Enfin, dans l’entretien avec Christophe Gans, le réalisateur du Pacte des Loups revient sur la filmographie de Michael Mann, l’histoire et les thèmes du film, les différentes adaptations du livre, les effets de miroir des personnages, la volonté de reproduire des peintures, le renouveau du film épique, la reconstitution et la rencontre entre Daniel Day Lewis et Michael Mann.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony KD-49XF7077
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Le Film
Plus de trente ans après sa sortie, Le Dernier des Mohicans est toujours un chef d’œuvre, qui marqua le début de la grande période de Michael Mann. La reconstitution de l’époque et les décors sont sûrement les gros points forts pour que l’on croit à cette histoire, adaptation du roman du même nom qui a déjà été adapté sept fois au cinéma auparavant.
La musique de Trevor Jones et Randy Edelman accompagne aussi parfaitement la réalisation de Mann, qui s’inspire de certaines peintures. Un quatrième long-métrage du réalisateur porté par un excellent Daniel Day Lewis, complètement impliqué dans son rôle. Un très grand film culte au souffle épique.
