Caractéristiques
- Titre : Transformers : Le Commencement
- Titre original : Transformers One
- Réalisateur(s) : Josh Cooley
- Avec : au casting vocal de la version originale, on retrouve Chris Hemsworth, Brian Tyree Henry, Scarlett Johansson, Keegan-Michael Key, Steve Buscemi, Laurence Fishburne et Jon Hamm.
- Distributeur : Paramount Pictures France
- Genre : Action, Animation, Science Fiction
- Pays : Etats-Unis
- Durée : 104 minutes
- Date de sortie : 23 octobre 2024
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- Note du critique : 7/10 par 1 critique
Nouveau long-métrage d’animation de la saga Transformers à sortir en salles depuis l’original en 1986 et nouveau long-métrage d’animation réalisé par Josh Cooley (Toy Story 4), Transformers : Le Commencement se déroule entièrement sur Cybertron et raconte comment deux frères d’armes, Optimus Prime et Megatron, sont devenus ennemis jurés, menant au plus grand des combats entre les Autobots et les Decepticons.
Avant Optimus Prime et Megatron
Hasbro et Paramount nous offrent une histoire de Transformers avant qu’Optimus Prime et Megatron se nomment ainsi. Le premier se nomme alors Orion Pax et le second D-16. Ils sont mineurs d’energon et n’ont pas de core, ce qui fait qu’ils ne peuvent pas se transformer. Cybertron a été la proie d’une guerre avec une civilisation extra-terrestre et la matrice du commandement a été perdue. L’energon, énergie essentielle pour pour faire fonctionner Cybertron et les Transformers, est donc devenue rare. Orion et D-16 sont les meilleurs amis du monde. Le premier s’attire toujours des ennuis tandis que le second est plus posé et réfléchi. Ils vont être entrainés dans une histoire dans laquelle ils vont se rendre compte qu’on leur a menti toute leur vie. Les deux personnages vont réagir différemment, ce qui va donner naissance aux personnages que nous connaissons.
Donc oui, nous savons comment cela va finir dès le départ, mais est-ce un défaut ? Non, car les personnages d’Orion et D-16 nous sont sympathiques. Grâce à l’histoire et à leurs origines, on croit à leur amitié. Dans leur aventure, ils sont aussi suivis par B-127, futur Bumblebee, et Elita. Le premier est là, comme d’habitude, pour apporter de l’humour. La seconde incarne quant à elle la dimension morale de l’histoire. Du côté des péripéties, nous sommes aussi servis. Nous commençons l’intrigue dans les mines de la planète avant de découvrir Iacon, une ville de Transformers pour aller aussi sur la planète. On voyage, explore et, pour les fans de la saga, le lore est très bien développé.
une exploration du lore de Transformers
Entre l’exploration, les diverses révélations, le développement des personnages, l’évolution de leur relation, l’humour et les combats, tout est bien dosé et permet de donner un bon rythme à Transformers : Le Commencement, de sorte qu’on ne s’ennuie jamais. De plus, le film d’animation plaira tout autant aux fans de la première heure qu’aux enfants qui découvriront pour la première fois ces personnages sur grand écran. L’animation s’avère être de qualité, même si nous regrettons tout même que la mise en scène de Josh Cooley manque parfois de « gigantisme » et que le rapport d’échelle n’est pas toujours bon. Et parfois même un peu de folie, surtout durant les combats. Même s’il gère bien les différentes transformations durant les combats, on sent clairement que cela aurait pu être largement mieux.
De plus, il nous manque un thème musical marquant. Si le thème des films composé par Steve Jablonsky a marqué tout une génération, celui de Brian Tyler est assez quelconque même si, de façon générale, sa musique accompagne bien le long-métrage. Le design des personnages rappellera ceux amélioré bien sûr, du dessin animé original des années 80.
Autant calibré pour les fans de la première heure que pour les enfants, Transformers : Le commencement est une petite réussite qui vous fera passer un bon moment en famille ou entre amis. Un nouveau départ convaincant pour la saga.