Caractéristiques
- Titre : King Kong
- Réalisateur(s) : Peter Jackson
- Avec : Naomi Watts, Jack Black, Adrien Brody, Thomas Kretschmann, Colin Hanks, Jamie Bell, Kyle Chandler, Andy Serkis....
- Editeur : Universal Pictures France
- Date de sortie Blu-Ray : 18 septembre 2024
- Date de sortie originale en salles : 14 décembre 2005
- Durée : 188 minutes (version cinéma), 200 minutes (version longue)
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- Note : 8/10 par 1 critique
Image 4K : 4/5
King Kong a été tourné en pellicule 35MM (Arricam LT, Arricam ST, Arriflex 235, Arriflex 435 Advanced et Fries Mitchell 35R3). Le film est issu d’un master 2K, au format respecté 2.39:1, avec une compression HEVC H.265, une image BT.2020 et une présentation en HDR10.Concernant la définition, le Blu-ray avait déjà une belle image. Elle est ici meilleure sans être parfaite. Le grain de la pellicule est présent de façon fine, douce et non figée, sans perte de définition et sans utilisation de DNR. On y gagne donc en définition et en netteté. Alors oui, l’amélioration est visible, mais le film a un problème pour les scènes qui sont quasiment ou uniquement à base d’effets spéciaux. Pour celles-ci, le côté organique disparaît presque complètement. On peut ainsi passer d’un plan avec du grain à un autre sans dans une même scène. Cela peut légèrement perturber si on y fait vraiment attention.
Les détails sont donc tout de même plus précis, que ce soit sur les visages (les gros ou très gros plans que Peter Jackson aime faire, mais surtout les détails d’animation du visage de Kong ou même les poils de son pelage), les costumes ou encore les décors. On sent tout de même que cela aurait pu être encore mieux et plus précis dans les détails avec un master en 4K. La profondeur de l’image est également bonne, que ce soit pour les scènes à Skull Island ou à New-York. Par contre, du côté des effets spéciaux, le passage en 4k n’est pas tendre pour certains. On sent que certains plans ont vieilli, que ce soit dans l’animation d’animaux sur Skull Island ou encore certains fonds verts, qui se font clairement plus apparents maintenant.
En ce qui concerne les couleurs, il n’y a pas de nouvel étalonnage et le rendu est final à celui d’origine. Evidemment, le résultat est beaucoup plus précis qu’avant. Il y a une prédominance de vert et gris sur Skull Island et de rouge-or à New-York. Mais on retiendra surtout les scènes de coucher et lever de soleil, qui étaient déjà superbes en Blu-ray, mais qui sont juste magnifiques en 4K. Le HDR permet de faire une mise à jour bienvenue de ce côté. Il en est de même du côté des contrastes, qui sont plus précis (la scène de Central Park entre Ann et Kong en est un bel exemple). Les noirs sont aussi profonds et non bouchés. Les teintes de peau et les blancs sont respectés. Il y a tout de même quelques problèmes de compression, avec quelques saccades, surtout quand la caméra bouge beaucoup. Cependant, cela n’entrave pas le visionnage.
Voila une mise à jour sympathique mais pas majeur du King Kong de Peter Jackson. On sent que l’on aurait pu obtenir un résultat encore meilleur que celui que nous avons là. Cela reste tout même la meilleure façon de visionner le film.
Son : 3,5/5
Universal Pictures France (The Fall Guy, Monkey Man) nous propose une nouvelle piste anglaise en DTS: X (avec un core en DTS-HD Master Audio 7.1). Celle-ci est très puissante, ample, bien répartie et précise à souhait. Les dialogues offrent une belle clarté. Mais surtout, nous sommes complètement servis du côté de la musique et des effets. Ces derniers sont extrêmement nombreux, que ce soit dès le début du film, avec des effets d’ambiance de la ville de New-York, les passages sur le bateau, les créatures et les différents combats sur Skull Island, et tout le final à New-York, que ce soit les destructions de Kong, ses cris, ou encore les avions qui tirent. Tous les effets (et ils sont très nombreux) nous enveloppent grâce à ce mixage. Nous avons clairement une superbe immersion dans le film du début à la fin. La superbe musique de James Newton-Howard est aussi bien mise en valeur sur ce mix. Enfin, le canal LFE appuis parfaitement chaque tir de pistolet ou mitraillette, tir d’obus, pas de Kong ou d’une grosse créature. Tout dans cette piste est fait pour passer un bon moment. Pour un film datant de 2005, c’est clairement une piste démo.
Par contre, pas de changement pour la piste française, qui reste en Dolby Digital 5.1. et se révèle conforme à nos souvenirs. Le doublage français est clair, s’incorpore bien et n’empiète pas sur le mixage original. Les effets et la musique sont aussi bien mixés. Le caisson de basse est bien utilisé, appuyant toujours parfaitement les moments qu’il faut. Une piste puissante, mais qui reste limitée.
Bonus : 5/5
Aucun nouveau bonus pour cette édition. Nous avons là plus de 13h de suppléments. Comme pour les bonus du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson offre une vraie plongée dans la conception d’un long-métrage. On ne peut que vous conseiller de les découvrir. Voici la liste :
- Commentaire audio de Peter Jackson et Philipa Boyens (uniquement sur la version longue)
- « La huitième erreur du monde » : bêtisier (18′)
- La collection Weta (5′)
- Le présent (9′)
- Hommage à King Kong (10′)
-
Une nuit dans un Vaudeville (12′)
- Le New York de King Kong, 1933 (28′)
-
35 journaux de post-production triés par date ou département (153′)
- Présentation par Peter Jackson (6′)
- Conception thématique (41′)
- L’île du Crâne : une histoire naturelle (17′)
- Le making of d’un plan : le combat du T-Rex (16′)
- Journaux de production : 56 journaux de production triés par date ou lieu de tournage (235′)
- « Recréer la Huitième Merveille du Monde » le making of de King Kong (184′)
- 16 scènes coupées avec présentation optionnelle par Peter Jackson (44′)
- Prévisualisation de l’animatique : 5 prévisualisations avec ou sans musique (40′)
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l’audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures… Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n’a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l’embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d’action. Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que « quelque chose » l’attend, qui changera à jamais le cours de sa vie…
Le Film
Si certains effets spéciaux ont vieilli en quasiment 20 ans, le King Kong de Jackson nous offre une aventure spectaculaire teintée d’humour et de romantisme. Si la performance des acteurs est excellente (Naomi Watts, Jack Black et Adrien Brody en tête), on retiendra l’émotion que procure Kong au travers d’une performance capture d’Andy Serkis. Un spectacle total de trois heures (ou plus avec la version longue) qui dépoussière le film de 1933. C’était le rêve ultime du réalisateur néo-zélandais de faire le remake du long-métrage de Merian C. Cooper. Il le fait avec passion et cela transperce l’écran. Une superbe réussite.
