Caractéristiques
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Test effectué sur :
- PlayStation 4
- Xbox One
- PC
- Développeur : Popcap Games
- Editeur : Electronic Arts
- Date de sortie : 18 octobre 2019
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 8/10 par 1 critique
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Existe aussi sur :
Encore une réussite pour la licence
Dans le dossier des belles histoires nées de l’industrie du jeu vidéo, Plants Vs Zombies tient une belle place. Si la licence est désormais bien connue de tous les joueurs, rappelons que le tout premier opus est paru en 2009, tout d’abord sur PC, et qu’il fut l’une des figures de proue du genre Tower Defense. Un succès retentissant qui, cependant, ne nous faisait pas oublier que le concept s’avérait assez limité sur la longueur. Du coup, ce n’est pas un hasard si la série cherche à se diversifier, notamment avec des opus qui tirent plus vers le TPS (third person shooter, ou jeu de tir à la troisième personne). Plants Vs Zombies : la Bataille de Neighborville, développé par PopCap Games, édité chez Electronic Arts, s’inscrit dans cette branche.
On ne joue pas à Plants Vs Zombies : la Bataille de Neighborville pour son histoire, même si l’ambiance fait très clairement parti des charmes de cette expérience. L’action se déroule évidemment en plein Neighborville, charmante bourgade prise d’assaut par, on vous le donne en mille, des zombies et des plantes. Deux factions belliqueuses, qui brillent toujours autant par l’humour paradoxal qui s’en dégage. C’est la vraie réussite de cette univers, en terme d’écriture : savoir manier l’aspect mignon, et le compléter par des répliques, ou des péripéties qui font fonctionner les zygomatiques. Au passage, sachez que les sous-titres sont traduits en français.
On a donc droit à un enrobage scénaristique rigolo, mais pas inoubliable. La vraie force de Plants Vs Zombies : la Bataille de Neighborville, c’est son concept qui évite, encore une fois, de trop user ses propres ficelles. Rappelons qu’il s’agit d’une guerre entre deux camps qui, s’ils diffèrent de par leur apparence, proposent surtout des philosophie de jeu qui régaleront tous types de gamers. Les propositions s’avèrent assez classiques dans l’ensemble (pour la licence, s’entend), et c’est surtout vos atomes crochus avec l’attaque, ou la défense, qui joueront un rôle essentiel dans votre choix d’avatar. Le gros de l’expérience se déroule en ligne, dans des batailles en équipe pendant lesquelles tout le monde a son rôle à jouer N’espérez pas faire cavalier seul : c’est peine perdue, les développeurs ont mis le paquet sur le besoin de collaborer. Aussi, on note un gros effort concernant l’équilibre : les combats sont désormais moins à l’avantage d’une faction qui miserait tout sur l’attaque, comme c’était le cas précédemment. Du coup, cet épisode gagne en ampleur stratégique.
Savoureux aussi bien en solitaire qu’à plusieurs
Répondons de suite à une question qui doit vous turlupiner : oui, Plants Vs Zombies : la Bataille de Neighborville est jouable tout autant en solo qu’en multi. D’ailleurs, il faut signaler que cette itération a mis le paquet sur le contenu, avec ce qu’il faut de modes, de missions et d’objets à collecter. Le jeu s’ouvre en nous projetant dans un hub, une aire de jeu centrale qui articule tout ce qu’on vient de citer. Ces premières minutes sont importantes, car PopCap Games a soigné le cheminement du joueur. Celui-ci devra rechercher des points d’intérêt, lesquels forment un tutoriel de premier ordre. Tout, de la manière d’utiliser les expressions aux différentes attaques, y est abordé. Et, comme c’est organisé de manière amusante, les informations ne peuvent que vite être digérées. Cela n’a ‘air de rien, mais c’est un vrai point fort, tant cet opus se repose sur ce qui a été fait dans les épisodes précédents. Cela aurait pu effrayer les nouveaux venus, mais il n’en sera rien.
Les joueurs solitaires pourront donc passer du temps au sein de trois environnements différents, un peu petits en terme de superficie, et au sein desquels les missions se succèdent à un rythme soutenu. On conseille à celles et ceux qui découvriraient la licence, côté TPS, avec Plants Vs Zombies : la Bataille de Neighborville, de passer du temps dans ce mode solo qui nous paraît idéal pour bien apprivoiser la visée, la cadence de tir, mais aussi les déplacements et les mécaniques principales. Il est possible aussi d’y faire évoluer son avatar, ce qui distille un petit caractère RPG très agréable. Ensuite, il sera grand temps d’aller se frotter à d’autres joueurs, et l’on se doit de prévenir que le niveau est très élevé. Différents modes vous attendent : Elimination par équipe ou confirmée, Bombe naine (en gros, un capture the flag), Suburdination et son accent mis sur le territoire. Jardin ou Cimetière Ops nous propose de venir à bout de cinq vagues d’ennemis, ce qui provoque la déception de cet opus : c’est trop peu, de ce côté. Le meilleur reste Conquête du gazon, qui embarque jusqu’à vingt-quatre joueurs, donc on vous laisse imaginer le doux chaos qui y règne. Enfin, si vous avez du mal à faire votre choix, direction Melting Pot, qui propose un mélange de tout cela.
Techniquement, Plants Vs Zombies : la Bataille de Neighborville est encore une fois une belle satisfaction. On remarque bien quelques baisses de framerate, surtout et étrangement dans le hub, mais rien de bien grave. Les textures s’avèrent précises, les animations bien détaillées, les sources de lumière font un sans faute et ça distribue des effets dans tous les sens. La direction artistique ne fait qu’embellir ce constat : on aime particulièrement le choix de ces couleurs chaudes. Tout cela bien soutenu par un character design qui, s’il a fait ses preuves depuis longtemps, continue de nous séduire. Et ce n’est pas le zombie en patins à roulette qui prouvera le contraire. Enfin, l’ambiance sonore est à l’avenant, avec ce qu’il faut de thèmes à la fois enjoués et guerriers, ainsi que de bruitages délirants.
Note : 16/20
Plants Vs Zombies : la Bataille de Neighborville est une belle réussite, une de plus pour cette licence. Certes, on pourra regretter que le modeJardin ou Cimetière Ops ne soit pas plus développé, et même en régression par rapport aux précédents opus, mais quasiment tout le reste nous paraît encore plus solide que dans les précédents opus. Aussi, on ne peut que saluer le fait d’avoir su trouver l’équilibre entre le jeu en solo, et le multi. Si l’expérience atteint son stade ultime dans les parties qui rassemblent vingt-quatre joueurs, on a aussi apprécié les missions en solitaire. Et un petit conseil : dénichez tous les nains de jardin, la récompense vaut l’énergie que vous consacrerez à cette quête…