[Test] Knowledge is Power Generations : agréablement surprenant

Caractéristiques

    Test effectué sur :
      • PlayStation 4
  • Développeur : Wish Studios
  • Editeur : Sony Interactive Entertainment
  • Date de sortie : 14 novembre 2018
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 7/10

La licence est en progrès

image knowledge generations
La direction artistique se veut fofolle !

Initiée en 2017, la gamme Playlink a su se faire une petite place chez les casual gamers, en recherche d’expérience simples, plus sociales que fondamentales. Parmi les différents titres sortis lors du lancement ou dans sa fenêtre (dont Frantics, Hidden Agenda, ou encore La Planète des Singes – Last Frontier), Knowledge is Power figurait parmi ceux les plus remarqués, même si tout n’était pas parfait, loin de là. Un an après sa parution, Wish Studios remet le couvert, avec une recette un peu plus maitrisée, sous-titrée Generations.

Rappelons ici que la gamme Playlink est entièrement pensée autour d’un concept : l’envie de se passer de la manette. Du coup, Knowledge is Power : Generations ne fait aucunement appel à la Dual Shock 4, mais à votre smartphone, ou votre tablette. L’astuce est là : si vous recevez des amis, mais que vous ne disposez pas d’assez de pads, l’expérience est intelligente, car il suffit de télécharger l’application à destination d’iOS, ou d’Android. Puis la manière de connecter la console et le matériel se fait très simplement, il suffit de suivre la démarche fluidement exposée.

Après avoir installé l’application, il est temps de jouer à Knowledge is Power : Generations. Toujours aucun scénario à proprement parler, le narratif n’aurait ici aucun sens, ce qui ne signifie pas que l’enrobage ne se devait pas d’être soigné, nous y reviendrons plus loin. Le principe du soft reste le même que celui de son grand frère : mesurer notre culture général au moyen de mini-jeux pensés pour vous mettre à l’épreuve. Si le cœur du principe reste le même, on ne peut que chanter les louange de la nouvelle forme. Le sous-titre Generations n’est pas usurpé, il provoque une partition en thèmes, ici des décennies : 1980, 1990, 2000 et 2010. Chacun sera l’occasion d’en creuser les spécificités, que ce soit au niveau musical ou même sociétal. Si les parties se veulent courtes, comptez une petite vingtaine de minutes, Wish Studios a tout de même embarqué assez de matière pour que le titre puisse être ressorti à l’occasion de plusieurs soirées.

Encore des efforts à produire côté technique

image jeu knowledge generations
Les mini-jeux se révèlent satisfaisants.

Knowledge is Power : Generations garde les règles instaurées précédemment. Il est question de trois manches, lesquelles proposent trois interrogations, avant d’enchainer sur un mini-jeu. On retrouve les bonus et les malus, ces derniers s’attachant à rendre la vie de vos concurrents impossible. Champ de vision obstrué, lettres folles, les possibilités (pas très nombreuses, au final) connaissent d’ailleurs quelques nouveautés, comme L’Enfer du disco. De quoi bien agencer des coups tordus. Les mini-jeux s’avèrent plutôt soignés, et tous s’inscrivent dans la volonté d’instaurer une ambiance de jeu télévisuel. Signalons ici que le titre pourra même être parcouru en solitaire… depuis l’application, mais pas dans le soft en lui-même. Celle-ci propose du contenu journalier, une idée encore un peu légère dans le contenu, mais qui méritera d’être creusée.

Knowledge is Power : Generations se devait, aussi, de proposer une technique nickelle, afin d’assurer une bonne ambiance. La direction artistique se veut délirante, et ce dès le choix de notre personnage. Costumes, animations, Wish Studios a compris qu’il faut instaurer une certaine légèreté. Par contre, on a croisé quelques ralentissements, ce qui nous semble assez surprenant : les textures affichées ne sont pas lourdes. Aussi, le doublage est parfois un peu décalé avec la prononciation du présentateur. Pas de quoi enfiler son gilet jaune de colère, mais c’est tout de même notable.

Note : 14/20

Knowledge is Power : Generations parvient à assurer les qualités premières de ce genre de party game : poser des colles sur des sujets que tout le monde aiment, et proposer assez de recours au vice, ou à la petite stratégie, pour créer de l’intérêt. L’emballage technique n’est certes pas parfait, mais on aura tout de même passé un agréable moment.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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