Caractéristiques
- Titre : Candyman (2022)
- Réalisateur(s) : Nia DaCosta
- Avec : Yahya Abdul-Mateen II, Teyonah Parris, Nathan Stewart-Jarrett, Colman Domingo...
- Editeur : Universal Pictures France
- Date de sortie Blu-Ray : 16 Février 2022
- Date de sortie originale en salles : 29 septembre 2021
- Durée : 91 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 5/5
Candyman a été tourné en numérique (Arri Alexa LF, Arri Alexa Mini) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39: 1, est tiré d’un master 4K avec une compression HEVC et une présentation en HDR10. Du côté de la définition, il n’y a rien à redire : l’image est parfaite. Aucune apparition de grain numérique, même lors des scènes les plus sombres – et il y en a beaucoup. Les détails sur les visages ou corps (le maquillage du visage et corps d’Anthony), costumes et décors sont excellents. La profondeur de champ est excellente, pour une bonne immersion dans le long-métrage.
Pour les contrastes, vu que c’est un film d’horreur, ceux-ci sont poussées à l’extrême, surtout (évidemment), lors des scènes de nuit ou sombres. Il y a tout un travail qui a été fait sur la lumière, mais aussi sur les ombres (on pense très clairement aux passages façon théâtre des ombres) et ce travail se trouve magnifié en 4K.
Les noirs sont purs quoiqu’un peu bouchés sur certaines scènes, mais on sent que c’est voulu de la part de la réalisatrice. Les couleurs ressortent plutôt bien. On remarquera surtout les néons ou les lumières des gyrophares de la police qui ressortent vraiment bien. Le reste de la palette des couleurs tend vers le jaune-orange pour tout ce qui se passe à Gabrini Green. Cela aussi ressort plutôt bien. Quelques légères saccades (tout juste 2-3) ont été détectées lors du visionnage, mais rien de bien grave. Un très bon master de la part de l’éditeur.
Son : 3,5/5
Universal Pictures France (Inglorious Basterds, L’Impasse) nous propose une piste anglaise en Dolby Atmos (ave un core Dolby TrueHD 7.1). Une piste très puissante, très précise, bien répartie et ample comme il faut. On a beaucoup d’effets d’ambiance (ambiance urbaine ou naturelle) et certains dialogues hors champ ou en écho (comme dans le final) passent par toutes les enceintes. Certains effets gore sont aussi bien représentés comme le sang qui coule ou certaines giclures. Pour le reste, les dialogues sont clairs. Les effets et la musique passent bien par tous les canaux. Le caisson de basse est peu utilisé, mais quand il est sollicité, cela appuie parfaitement les effets. Une très belle piste démo.
La piste VF est elle est en Dolby Digital 5.1. Pas grand chose à dire sur celle-ci : le doublage français est au niveau. La musique et les effets passent bien par les cinq enceintes. Le caisson de basse est aussi bien utilisé que sur la piste Atmos. Une piste bien répartie et assez puissante, mais qui manque clairement de précision. Dommage !
Bonus : 2,5/5
- Fin alternative (2′)
- Scènes coupées et versions longues (6′)
- Dis mon nom (6′)
- Le body horror (6′)
- L’œil de la réalisatrice : Nia DaCosta (4′)
- Peindre le Chaos (7′)
- L’art de Robert Aiki Aubrey Lowe (5′)
- La terreur dans l’ombre (4′)
- Candyman : l’impact du black horror (20′)
Nous commençons les bonus avec la Fin Alternative, dans laquelle on retrouve les survivants à l’exposition des toiles d’Anthony. Sa compagne reste seule à la fin. Elle s’approche d’un miroir et la scène coupe juste au moment où elle allait prononcer Candyman. Les Scènes coupées et versions longues sont au nombre de quatre, pour une durée de six minutes. La première est une version longue de la conversation avec la critique d’art à la galerie. La seconde est aussi une conversation avec la critique d’art où Anthony parle de ce qu’il se passe dans le quartier et son évolution. La troisième est un flashback sur la mort du père de Brianna. La quatrième et dernière est le début de la scène où les lycéennes discutent avant d’invoquer Candyman. Dis mon nom est un bonus dans lequel l’équipe revient sur les thèmes du film qui sont en lien avec les mouvements aux USA. Le body horror est un qui parle de la transformation du personnage d’Anthony en Candyman. On y découvre les inspirations et les séances de maquillage pour Yahya Abdul-Mateen II, mais aussi pour les acteurs dont les personnages meurent à l’écran.
L’œil de la réalisatrice : Nia DaCosta s’intéresse brièvement à la réalisation de Nia DaCosta, mais aussi au scénario et à l’importance de Cabrini-Green. Ensuite, nous avons Peindre le Chaos. Un bonus dans lequel on découvre les artistes qui ont peint les œuvres du personnage d’Anthony et les significations de celles-ci. Vraiment intéressant. L’art de Robert Aiki Aubrey Lowe est un module qui s’intéresse à la création de la bande originale du film par Lowe. On y voit tout le processus qui a amené à sa composition. Captivant. La terreur dans l’ombre nous fait découvrir comment ont été faites les scènes façon Théâtre de l’ombre. Enfin, pour finir, nous avons Candyman : l’impact du black horror. Un bonus dans lequel l’acteur Colman Domingo nous parle de l’héritage du premier film et de ce qui se passe aux Etats-Unis depuis quelques années en compagnie d’intervenants de la culture afro-américaine.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
D’aussi loin qu’ils se souviennent, les habitants de la cité Cabrini-Green à Chicago ont toujours été frappés d’effroi à l’évocation d’une légende urbaine selon laquelle il suffirait de répéter 5 fois le nom d’un tueur démoniaque en se regardant dans un miroir, pour invoquer sa venue. Une décennie après la démolition des dernières tours de Cabrini-Green, l’artiste peintre Anthony McCoy et sa compagne emménagent dans un loft de l’ancien quartier reconverti et désormais réservé à de jeunes professionnels et artistes aisés.
Le Film
Retrouvez aussi notre critique de Candyman.