article coup de coeur

[Critique] Dance Fever : Florence + the Machine revêt ses chaussons rouges

Caractéristiques

  • Titre : Dance Fever
  • Artiste(s) : Florence + the Machine
  • Maison de disque/label : Polydor
  • Date de sortie : 13 mai 2022
  • Format utilisé pour la critique : CD (édition deluxe avec livre de 95 pages et 5 titres acoustiques bonus)
  • Autres formats disponibles : vinyle
  • Site officiel de l'artiste : https://florenceandthemachine.net/
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 9/10

Ecrit et enregistré en pleine période de Covid, Dance Fever de Florence + the Machine confirme l’assurance de l’artiste, qui sort des albums de plus en plus maîtrisés depuis How Big, How Blue, How Beautiful (2015), où elle a moins besoin de recourir à des excès dans les arrangements comme dans ses performances vocales qui avaient pu polluer une partie des titres de Ceremonials (2011), qui comportait cependant beaucoup des morceaux les plus forts de sa carrière. High As Hope (2018) était ainsi à ce titre son disque le plus épuré et serein, tout en conservant cette énergie et cette dimension viscérale qui fait la force de sa musique depuis ses débuts.

Solitude de l’artiste confinée et tension entre vie créative et privée

Dans ce 5ème album, l’artiste, qui avait l’impression de ne vivre « que dans sa tête » en période de Covid où, comme de nombreux artistes, elle s’est trouvée immobilisée et isolée sans possibilité de partir en tournée ni même d’enregistrer tout à fait librement où elle le souhaitait, a choisi de se placer de nouveau sous le microscope (de manière à la fois crue, sensible, imagée et avec une certaine dose d’humour) en explorant son rapport à son art à travers un « conte de fées » (le sous-titre de l’album) qui est clairement un hommage aux Chaussons rouges – le film de Michal Powell et Emmeric Pressburger (1948) et le conte d’Andersen, les deux étant bien évidemment intimement liés.

Dès la première chanson, le fil rouge apparaît clairement : dans « King », l’artiste, qui ne peut vivre sans son art, et encore moins arrivée à son niveau de maîtrise et de célébrité, se trouve face à la frustration de devoir choisir entre la création artistique et sa vie de femme. Peut-elle devenir mère à ce moment-là alors que son horloge biologique commence à l’interpeller ? Devenir épouse et se ranger comme certaines femmes de son entourage ? Le clip et son imgerie religieuse, très drôles et percutants, ne sont pas une attaque contre les hommes et le patriarcat (non messieurs, Florence Welch ne veut pas réellement vous faire le coup du lapin !), mais plutôt une manière pour l’artiste de prendre du recul vis-à-vis d’elle-même et de jouer avec les archétypes qui lui ont permis d’explorer de nombreuses facettes de sa psyché et de la psyché humaine depuis le début de sa carrière. Dance Fever, comme ses prédécesseurs, est imprégné de références aux archétypes féminins, mais aussi aux figures mythologiques et religieuses, aussi bien dans les paroles que l’artwork de l’album et les clips.

Quand elle chante « I am no mother, I am no bride, I am king », soit « Je ne suis pas mère, je ne suis pas épouse (au sens virginal du terme, d’où son look de Vierge Marie « diabolique » dans la vidéo), je suis roi », il y a à la fois de la fierté à être arrivée là où elle en est et, en même temps, une authentique solitude et une vraie frustration. Il ne s’agit donc pas d’une revendication enragée. L’artiste est dans une quête perpétuelle d’aller toujours plus loin dans son art, de repartir en tournée et, comme le personnage de Victoria Page (Moira Shearer) dans le film de Powell et Pressburger, elle ne parvient pas à s’arrêter – et surtout, elle ne le souhaite pas, même si elle aimerait aussi ne plus sacrifier sa vie intime (d’où la mort symbolique du monsieur dans le clip) et peut-être fonder une famille.

Un autre thème, qui reviendra dans une grande partie des titres suivants, est également ébauché à travers ce titre d’ouverture : celui du mythe de « l’artiste maudit », qui a besoin de vivre et de souffrir pour pouvoir nourrir son art, au détriment de son bonheur personnel même si, là encore, la question est à double tranchant puisque en creux, elle se pose la question de savoir ce qu’il adviendrait de son art si sa vie sentimentale était plus apaisée. « I need my golden crown of sorrow/My bloody sword to swing/My empty halls to echo with grand self-mythology » (« J’ai besoin de ma couronne de chagrin/De mon épée ensanglantée pour danser/De mes couloirs vides pour qu’ils puissent résonner avec la grandeur de mon auto-mythologie »).

L’œuvre d’une artiste hypersensible plus sereine vis-à-vis d’elle-même


Les titres suivants, dans l’ensemble assez lumineux, voire parfois légers alors que les paroles ne le sont pas toujours, sont à l’avenant. Comme Fiona Apple (et Tori Amos avant elle), Florence Welch est une artiste qui a fait de sa vulnérabilité une force, sans doute parce-qu’elle devait faire quelque chose de son hypersensibilité, qui transpire par tous les pores et ne lui permet pas de se cacher – en mode « foutue pour foutue, allons-y franchement ». C’est sans doute ce qui rend sa musique aussi forte et puissante, cette manière de transcender et célébrer ses failles plutôt que d’en faire un drame. Elle ne disait déjà rien d’autre en 2011 dans la chanson « No Light No Light », lorsqu’elle chantait : « ‘Cause it’s so easy/To sing it to a crowd/But it’s so hard, my love/To say it to you, all alone » (C’est si facile/de le chanter à une foule/Mais si dur/de le dire à toi et à toi seul ». Le tout de manière très sensorielle, avec une musique à la fois très rythmique, souvent euphorique, mais aussi sensuelle. Autant de choses que la musique lui permet d’assumer au grand jour.

Cependant, après Lungs et Ceremonials, à mesure que l’artiste est devenue à la fois de plus en plus célèbre, mais aussi de plus en plus respectée, elle s’est également faite plus légère, plus sereine, avec des arrangements plus épurés, se cachant moins derrière des postures excessives comme nous le disions plus haut, mais sans jamais se reposer sur ses lauriers. En ce sens, elle est aujourd’hui, à sa propre manière, tout aussi puissante que l’était Tori Amos avant que l’artiste, devenue mère, ne commence à se protéger bien plus derrière une image de mère spirituelle douce mais quelque peu figée et à se réfugier derrière des titres au son souvent plus lisse. Si Florence Welch n’est pas encore devenue mère, elle sait toujours se mettre en danger et sur la sellette tout en respirant, en interview (voir celle pour Apple Music ci-dessus), une joie de vivre de plus en plus communicative, elle qui était d’une timidité maladive à ses débuts dès qu’elle s’arrêtait de chanter.

Des paroles entre introspection, autodérision et honnêteté tranchante


Parmi les petites perles entre honnêteté brutale et autodérision, « Free », centré sur l’hypersensibilité, commence par les paroles suivantes (en traduisant) : « Sometimes I wonder if I should be medicated/If I would feel better, just lightly sedated/The feeling comes so fast and I cannot control it/I’m on fire but I’m trying not to show it » (« parfois je me demande si je devrais être sous médocs/si je me sentirais mieux, juste légèrement sous sédatif/ L’émotion arrive trop vite et je ne peux pas la contrôler/Je suis en feu, mais j’essaie de ne pas le montrer ») ou encore « being clever never got me very far/Because it’s all in my head/you’re too sensitive they said/I said OK, but let’s discuss it at the hospital »(« être intelligente ne m’a jamais menée très loin/parce-que tout est dans ma tête/tu es trop sensible, me dit-on/d’accord, mais discutons-en plutôt à l’hôpital, je réponds »). La suite de la chanson parle de la musique et de la danse comme un moyen de se libérer de cette tension, ne serait-ce qu’un moment, même face à « la souffrance et à la mort » – une référence autant au coronavirus qu’au thème des memento mori lié aux vanités dans l’histoire de l’art – un domaine auquel Florence Welch, petite-fille d’une spécialiste en la matière, fait énormément référence dans ses paroles comme dans ses visuels et vidéos depuis ses débuts.

Dans certaines chansons (« King », « Choreomania », « Girls Against God »), l’artiste, issue d’un milieu privilégié, évoque également son syndrome d’imposture. Dans « King », ce sentiment n’est pas qu’une faiblesse, mais aussi une force qui la pousse à se dépasser. « And I was never as good/as I always thought I was/But I knew how to dress it up/I was never satisfied, it never let me go/Just dragged me by my hair/and back on with the show » (« Et je n’ai jamais été aussi bonne que je pensais l’être/Mais je savais comment le dissimuler/Je n’ai jamais été satisfaite, ce sentiment ne m’a jamais lâchée/Mais m’a continuellement tirée par les cheveux/et poussée à retourner sur scène. »). Dans « Choreomania », elle semble également accepter son sentiment d’insécurité quand elle chante : « And I am freaking out in the middle of the street/with the complete conviction of someone who has never/Had anything actually really bad happen to them/But I am committed now to the feeling » (« Et je flippe en pleine rue/Avec la conviction absolue de quelqu’un à qui il n’est jamais arrivé quelque chose de vraiment mauvais/Mais j’accepte aujourd’hui ce sentiment »). Enfin, dans « Girls Against God », elle semble douter des raisons que l’on aurait de l’aimer pour ce qu’elle est (au-delà de son image d’artiste ou fantasmée, si l’on se réfère aux paroles des autres chansons) : « What a thing to admit/but when someone looks at me with real love/I don’t like it very much » (« C’est étrange à admettre/Mais lorsque quelqu’un me regarde avec un amour sincère/je n’aime pas beaucoup ça »)… Avant de se raccrocher avec nostalgie à des souvenirs d’enfance ou d’adolescence où tout le monde la traitait elle et un ami comme de « petits chouchous » (« little pets »).

Le rapport à l’intimité en question


Au-delà de « Choreomania », qui est la chanson la plus clairement en référence aux Chaussons rouges, le conte comme le film (« Je ne sais pas comment ça a commencé/je ne sais pas comment l’arrêter/ soudain je me mets à danser au son d’une musique imaginaire/quelque chose se prépare/je suis à bout de souffle/j’ai continué à tournoyer/et j’ai dansé jusqu’à ce que mort s’ensuive »), Dance Fever parle beaucoup du rapport à l’imaginaire, à la spiritualité et des liens entre intimité réelle et fantasme, le second tournant souvent à plein régime chez l’artiste pour nourrir son art, quitte à se tirer une balle dans le pied (« Cassandra » sur le syndrome de Cassandre et l’isolation due au Covid), à faire de mauvais choix ou à prendre le risque de gâcher des relations qu’elle a préféré sublimer plutôt que de prendre le risque de les vivre réellement.

C’est par exemple le cas de « The Bomb », l’avant-dernier morceau, où elle chante « If I was free to love you/You wouldn’t want me, would you?/Unavaibility is the only thing that turns you on/Come here, baby/Tell me that I’m wrong » (« Si j’étais libre de t’aimer/tu ne voudrais pas de moi, n’est-ce pas ?/L’indisponibilité est la seule chose qui t’excite/viens par ici chéri/Dis-moi que je me trompe ») avant de conclure « I don’t love you/I just love the bomb/I let it burn but it just had to be done/And I’m in ruins, but is it what I wanted all along/Sometimes you get the girl/Sometimes you get the song » (« Je ne t’aime pas/j’aime juste la bombe/je l’ai laissée se consumer, cela devait avoir lieu/Et je suis en ruines, mais n’est-ce pas ce que je souhaitais depuis le début ?/Parfois tu as la fille/Et parfois tu as la chanson »).

Le rapport à l’intimité est souvent parasité par la projection que l’artiste se fait du regard et du désir de l’autre. « Dream Girl Evil » parle de cette phase de séduction où fantasme et non-dit s’entremêlent intimement et où la femme, qui a peur d’effrayer l’homme avec son désir, fait face à sa dualité durant ces moments de valse hésitation où tout est en suspens. Mais est-ce seulement ce que lui ressent ou bien l’artiste projette-t-elle également ses propres doutes et sentiments sur l’autre ? Veut-elle vraiment être vue pour ce qu’elle est ou souhaite-t-elle plutôt être fantasmée pour rester sur un piédestal ? Le refrain est en ce sens très révélateur : « Am I your dream girl/You think of me in bed?/But you could never hold me/you like me better in your head/Make me evil/Then I’m an angel instead/At least you can sanctify me when I’m dead » (Suis-je la fille de tes rêves ?/ Tu penses à moi au lit ?/Mais tu ne pourrais jamais me serrer dans tes bras/tu me préfères de loin dans ta tête/Fais de moi un démon et je me comporterai en ange à la place/Au moins tu pourras me sanctifier lorsque je serai morte »). Ce désir d’être vue de manière idéalisée est également apparente lorsqu’elle chante : « Make me perfect, make me your fantasy/You know I deserve it/Well take it out on me » (« Rends-moi parfaite, fais de moi ton fantasme/Tu sais que je le mérite/Allez, vas-y »).

Pourtant, la promesse d’un possible bonheur est là, à portée de main (« Heaven is Here »)… si l’artiste arrive à ne plus s’accrocher à son art comme à une corde de survie qui l’étrangle en même temps qu’il lui permet de sublimer sa vie sentimentale. « And I ride/ in my red dress/And time stretches endless/With my gun in my hand/You know I always get my Man/And every song that I wrote/Became an escape rope/Tied around my neck/to pull me up to heaven » (« Et je chevauche dans ma robe rouge/Et le temps s’étire à l’infini/Avec mon flingue au poing/Tu sais que j’attrape toujours mon Homme/Et chaque chanson que j’ai écrite/est devenue une corde de survie/accrochée autour de mon cou/pour me hisser jusqu’au paradis »).

Une danse enfiévrée musicalement très épurée

D’un point de vue strictement musical, Dance Fever est sans aucun doute l’album de Florence + the Machine au son le plus épuré avec High As Hope, et sans doute encore davantage que ce dernier. Si les arrangements sont plus discrets, la rythmique est toujours au centre des morceaux et ressort encore plus pour cette raison précise. C’est le cas de « Free », où la batterie, qui ne s’arrête jamais d’un bout à l’autre du titre, traduit ce que l’artiste exprime dans les paroles – cette danse enfiévrée qui s’empare d’elle lorsque la musique résonne et qui la libère de son trop-plein émotionnel. « Choreomania », sur le thème des Chaussons rouges donc, est quant à lui rythmé d’un bout à l’autre par des percussions humaines. La voix de Florence Welch, plus posée, en apparaît renforcée et d’autant plus émouvante et subtile dans ses différentes nuances. Il en est de même sur « Heaven is Here ».

« Back in Town » commence par une faible nappe sonore sur laquelle se pose la voix de la chanteuse, avant que les méloppées de choristes ne résonnent et que la voix de l’artiste ne s’élève un peu plus. « Girls Against God » se démarque par une discrète guitare acoustique qui n’est pas aussi courante que ça chez l’artiste, hors versions acoustiques de ses titres. Le bien-nommé « Restraint » est également dans cette veine, laissant les accents gutturaux de Florence Welch, qui joue avec sa voix comme elle le faisait dans l’un des passages de « Big God » sur son précédent album. Enfin, « The Bomb », malgré ses paroles, est particulièrement calme et posé – ce qui en fait une introspection, lucide et un brin mélancolique, tout en retenue.

Les titres plus emphatiques sont au final plus rares qu’à l’accoutumée : « Dream Girl Evil », tout en étant bien plus calme que les hymnes « de stade » comme Florence + the Machine pouvait en proposer par le passé (« Spectrum », « Raise It Up »…)  est sans doute l’un de ceux qui se démarquent le plus parmi la tracklist de ce point de vue-là. On citera également « My Love » (le 2ème single de l’album, ci-dessus en clip) et son refrain très accrocheur,

La musique renforce souvent la dimension mystique des paroles, notamment sur « Cassandra », sans doute le titre (en partie sur l’isolement dû au Covid) le plus spirituel de l’album, où l’artiste se désole que « tous les dieux ont été domestiqués/et le paradis est surestimé/et toutes les églises sont fermées/on peut désormais adresser directement ses plaintes au seigneur » – des paroles qui ne sont pas sans rappeler la thématique du roman American Gods de Neil Gaiman. L’orgue et les chœurs discrets renforcent clairement cette dimension de même que le chant de l’artiste sur le refrain, sans jamais être lourds comme cela pouvait être davantage le cas de la version album de « Shake It Out » sur Ceremonials.

Dance Fever s’achève sur « Morning Elvis », où elle s’apprête enfin à retrouver la scène pour tenir de nouveau l’une de ses grandes « messes » dont elle a le secret, au sens où ses concerts font office de grandes communions avec le public. Une manière d’achever ce 5ème opus en beauté sur une touche messianique… qui dissimule une plus grande humilité que ne pourrait le laisser supposer son titre. Le refrain a beau être emphatique dans la voix comme dans les chœurs qui la soutiennent, l’épure est là encore de mise, avec une guitare acoustique toujours sereine et posée.

Au final, Dance Fever est peut-être l’album le plus abouti de la carrière de Florence Welch. Il ne sera sans doute pas le plus populaire au sens où il ne s’agit pas d’une machine à tubes comme pouvaient l’être ses trois premiers albums, mais il est à la fois fort et émouvant, tout en étant le plus solidement cohérent dans ses thématiques d’un bout à l’autre. Une galette à la force tranquille, disponible dans deux très belles éditions deluxe vinyle et CD accompagnées par un livre de paroles de 95 pages illustré par les photos d’Autumn de Wilde, qui a également co-réalisé le clip « King » avec Florence Welch.

Article écrit par

Cécile Desbrun est une auteure spécialisée dans la culture et plus particulièrement le cinéma, la musique, la littérature et les figures féminines au sein des œuvres de fiction. Elle crée Culturellement Vôtre en 2009 et participe à plusieurs publications en ligne au fil des ans. Elle achève actuellement l'écriture d'un livre sur la femme fatale dans l'œuvre de David Lynch. Elle est également la créatrice du site Tori's Maze, dédié à l'artiste américaine Tori Amos, sur laquelle elle mène un travail de recherche approfondi.

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