Caractéristiques
- Titre : Invasion U.S.A
- Réalisateur(s) : Joseph Zito
- Avec : Chuck Norris, Richard Lynch, Melissa Prophet, Eddie Jones, Billy Drago...
- Editeur : ESC Editions
- Date de sortie Blu-Ray : 4 janvier 2023
- Date de sortie originale en salles : 8 janvier 1986
- Durée : 107 minutes
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- Note : 5/10 par 1 critique
Image : 3,5/5
Invasion U.S.A. a été tourné en pellicule 35MM (Arriflex 35 BL3) et le Blu-ray, au format respecté 1.85:1, est correct mais présente pas mal de défauts. La définition est correcte, même si elle aurait pu être meilleure. Le grain de la pellicule est présent comme il faut, tout en étant homogène et non figé. Tous les problèmes de pellicule ont été gommés. Les détails sur les visages, costumes et décors auraient pu également être meilleurs car l’on constate un problème de netteté de l’image sur pas mal de plans, qu’ils soient en extérieur ou intérieur. Le grain ce fait d’ailleurs un peu plus présent lors de certaines scènes et pas forcément les plus sombres. Il y a aussi sur quelques plans un problème de stabilité de l’image.
Les couleurs sont respectées et saturées comme il faut. Les contrastes sont aussi bons. Les noirs sont assez propres, profonds et non bouchés, surtout que le film est visuellement sombre. Les blancs sont au niveau. Les tons des teintes de peau sont bons. La profondeur de l’image est aussi correcte. Nous n’avons pas détecté de problèmes de compression. Un master HD correct mais loin d’être parfait, cela reste tout de même au dessus des précédentes éditions. Le débit moyen image est de 31,6 MBPS.
Son : 2,5/5
ESC Editions nous propose deux pistes en DTS-HD Master Audio 2.0. Celles-ci sont assez différentes l’une de l’autre car la piste VF est plus puissante que la piste VO. Pour cette dernière, il vous faudra pousser assez significativement le volume pour avoir une expérience optimale. Pour le reste, elles sont bien réparties sur les deux canaux, avec la musique et les effets correctement mixés. Les dialogues sont clairs pour la version originale. Pour la version française, le doublage est bon et le volume de celui-ci est au niveau et n’empiète pas sur le mixage original. Pour le côté expérience, nous vous conseillerons la piste VF. Le débit moyen/max est de 2,1 MBPS. (nb: le système de notation pour le son est aussi basé sur les différents formats de pistes qui existent actuellement et donc, malgré que ce soit deux bonnes pistes, nous ne pouvons pas mettre plus que la note indiquée).
Bonus : 2,5/5
- Chuck Norris, une icone des années 80 (20′)
- Chuck contre la menace rouge (19′)
- Making-of (21′)
Nous commençons les bonus avec Chuck Norris, une icône des années 80. Un module dans lequel Richard Tribouilloy, rédacteur du site Nanarland.com, revient sur la montée de la Cannon, le choix de Chuck Norris en héros maison, la conception du film, le casting, la vision politique du long-métrage, le budget, le tournage, la fin de la Cannon, le passage de l’acteur à la TV avec Walker Texas Ranger et les Chuck Norris facts. Une featurette où l’on apprend certains faits, mais tout aussi amusants. Dans Chuck contre la menace rouge, Arthur Cauras (réalisateur et Cannon-ophage) revient sur la ligne éditorial de la Cannon, le parcours de Chuck Norris, le casting du film, l’histoire de Invasion U.S.A, la réalisation, les incohérences et la légende Chuck Norris. Là encore, c’est un bonus sympathique. Enfin, le making-of est assez long pour un film série B des années 80, même s’il est assez promotionnel mais sympathique.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony KD-49XF7077
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Une armée de guérilleros extrémistes communistes dirigée par Mikhail Rostov, d’origine soviétique, un vieil ennemi de l’ex agent de la CIA Matt Hunter, débarque en Floride afin de provoquer le chaos aux États-Unis. Le pays est bientôt secoué par une vague de terrorisme. Hunter se voit confier la mission de localiser et d’éliminer Rostov afin de stopper ces attaques.
Le Film
Ah! Chuck Norris en boogeyman de méchants communistes qui envahissent les USA. Avec son scénario qui n’a aucun sens et bourré d’incohérences, cette série B est savoureuse de débilité, mais qu’est ce qu’on rigole ! Il n’est pas étonnant de voir apparaitre Matt Hunter (le personnage qu’incarne Chuck Norris) en boogeyman. Il apparait sans crier gare pour défourailler du méchant. Le réalisateur du film , Joseph Zito, a réalisé Vendredi 13 partie 4, il s’y connait donc car il a filmé Jason Voorhees. On se retrouve donc ici avec ce film où le boogeyman est le héros du film.
On ne le connaît pas bien, il ne parle pas trop et il est juste ici pour tuer. Ca, il le fait bien. D’ailleurs, le film est assez généreux en explosions et scènes d’action. Clairement, un film à regarder pour se marrer et débrancher son cerveau.
