[Critique] Transformers: Rise of The Beasts – Retour à l’action

Caractéristiques

  • Titre : Transformers : Rise of The Beasts
  • Réalisateur(s) : Steven Caple Jr
  • Avec : Anthony Ramos, Dominique Fishback, Tobe Nwigwe, Peter Cullen, Ron Perlman, Peter Dinklage, Michelle Yeoh, Liza Koshy et John DiMaggio.
  • Distributeur : Paramount Pictures France
  • Genre : Action, Science fiction
  • Pays : Etats-Unis
  • Durée : 128 minutes
  • Date de sortie : 7 juin 2023
  • Acheter ou réserver des places : Cliquez ici
  • Note du critique : 7/10

Un retour à la base de la saga

Nouvel opus de la saga Transformers, Transformers: Rise of The Beasts de Steven Caple Jr (Creed 2) se déroule au cœur des années 90, en 1994 : alors que les Decepticons viennent d’arriver, Optimus Prime s’acclimate à la Terre. Une archéologue et un ancien militaire vont découvrir les traces d’une guerre. Optimus Prime devra faire face à de nouveaux ennemis, les Terrorcons et leur redoutable chef Scourge. Les Autobots et les Maximals feront face à une menace encore plus grande : Unicron, une planète métallique géante qui s’apprête à dévorer la Terre.

Après la sortie de Bumblebee en 2018, qui rebootait la saga Transformers, voilà que sa suite arrive au cinéma et cette fois, c’est pleinement un film Transformers que nous avons là. En fait, nous pourrions voir ça comme un Transformers : le commencement car les personnages ne sont pas encore tout à fait les héros que nous connaissons. A part Bumblebee qui fait confiance aux humains depuis son aventure solo, Optimus Prime n’a pas foi en l’humanité. C’est alors qu’entre en scène Noah, un ancien militaire qui essaie de trouver un emploi pour faire soigner son petit frère et Elena, une archéologue, qui va faire une découverte par rapport au Transformers. Les deux humains vont se retrouver au centre d’une guerre entre les Autobots et Maximals d’un côté et les Terrorcons de l’autre. Cette histoire est donc là pour nous faire comprendre comment les Autobots ont commencé à faire confiance aux humains.

Des personnages attachants

image anthony ramos rise of the beats transformers
Copyright Paramount Pictures

De ce côté là, la relation entre Noah et Mirage; qui ressemble pas mal à celle entre Bumblebee et Sam dans les trois premiers films de la saga, est bien développée. Mais celui qui gagne le plus en développement est Optimus Prime. Ce n’est pas l’Optimus que l’on connait. Il est moins sympathique mais toujours un guide pour les Autobots. Le personnage d’Elena est aussi bien développé, bien que moins que Noah. Elle n’est jamais sortie de New-York et là, elle se retrouve catapultée au Pérou. Cette situation va évidemment la faire grandir.

Pour le reste, c’est un scénario assez classique que nous avons là, avec des dialogues basiques pour faire avancer l’intrigue et les personnages entre deux scènes d’action. L’humour est aussi présent et il fonctionne assez souvent. En tout cas, il y a une amélioration par rapport à Transformers : The Last Knight. Du côté scénaristique, on est sur ce que l’on peut attendre de ce genre de films.

Un opus toujours spectaculaire

image optimus prime rise of the beats transformers
Copyright Paramount Pictures

Côté réalisation, Steven Caple Jr n’est clairement pas Michael Bay, et ce n’est pas plus mal. Alors oui, vous allez en prendre plein les yeux comme pour n’importe quel film de la franchise. Il sait réaliser des scènes d’actions dantesques et toujours lisibles, et ne tombe pas dans le piège de la schakycam. Il s’offre même un joli plan séquence numérique assez sympathique durant le final du film. Il arrive aussi à bien jouer avec les échelles. Ce n’était pas chose aisée, surtout avec Unicron (un dieu Transformers mangeur de planètes) et pourtant, cela marche. Il film aussi bien New-York que le Pérou.

D’ailleurs, on pourra dire que cet épisode est assez dépaysant de ce côté là. Peu de films sont tournés au Pérou et c’est une bonne idée de l’avoir fait. Surtout avec les superbes décors naturels qu’offre ce pays. En tout cas, le réalisateur conserve l’univers visuel de la saga et dirige mieux ses acteurs que Michael Bay.

Pour le reste, la musique de Jongnic Bontemps accompagne assez bien le film et réserve quelques surprises pour les fans. Le rythme est bon et on ne s’ennuie pas durant un peu plus de deux heures. La reconstitution des années 90 est aussi de bonne qualité, que ce soit pour les décors ou costumes. Enfin, les effets spéciaux sont de qualité pour la plupart. Seuls quelques plans laissent deviner les fonds verts.

Deux stars en devenir ?

image optimus primal rise of the beasts transformers
Copyright Paramount Pictures

Côté casting, on ne pourra parler vraiment que de Anthony Ramos et Dominique Fishback. qui sont quasiment les deux seuls humains du film pendant la majorité du long-métrage. Le premier porte bien le film sur ses épaules. On le sent investi, que ce soit pour les scènes d’action ou plus dramatiques. Si ce qui est annoncé à la fin du film se réalise, cela pourrait être une bonne chose pour le personnage de Noah. A suivre donc pour lui… Pour la seconde, il s’agit d’une petite révélation. Elle joue juste malgré des dialogues assez quelconques ou trop explicatifs.

Transformers : Rise of the Beasts est donc un opus sympathique, divertissant et spectaculaire de la saga. Un blockbuster estival qui plaira aux fans de la licence et amusera autant les enfants que les adultes.

Article écrit par

Adore le cinéma en général, que ce soit les gros blockbusters ou les plus petits films, les séries TV et les jeux vidéo. Il réalise de nombreux tests de blu-ray et films en UHD 4K et couvre l'actualité cinématographique en salles.

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