Caractéristiques
- Titre : The Fall Guy
- Réalisateur(s) : David Leitch
- Avec : Ryan Gosling, Emily Blunt, Winston Duke, Aaron Taylor-Johnson, Hannah Waddingham et Stephanie Hsu.
- Editeur : Universal Pictures France/ ESCD
- Date de sortie Blu-Ray : 4 septembre 2024
- Date de sortie originale en salles : 1er mai 2024
- Durée : 126 minutes pour la version cinéma / 146 minutes pour la version longue
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 8/10 par 1 critique
Image 4K : 5/5
The Fall Guy a a été tourné principalement en numérique (Arri Alexa 35) et en pellicule 35MM, pour certaines scènes, (Panavision Panaflex Lightweight II, Panavision Panaflex Millennium XL2) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39:1, est tiré d’un master 4K avec une compression HEVC / H.265 et une présentation en Dolby Vision ou HDR10. Et nous avons là sûrement l’un des meilleurs masters de l’année pour un film de 2024. L’image est juste parfaite, claire et limpide. Pas d’apparition de grain numérique et pas de baisse de définition. Les détails sur les visages (les barbes de Ryan Gosling et Aaron Taylor-Johnson), costumes mais, surtout, les différents décors, sont juste impressionnants. On peut voir chaque détail de l’image jusqu’aux grains de sables lors des explosions du final et c’est un vrai plaisir à (re) découvrir. La profondeur de champ est aussi excellente, permettant une bonne immersion dans le film.
En ce qui concerne les couleurs, celles-ci sont tout simplement sublimes. Que ce soit les couleurs oranges des dunes en Australie, l’intérieur de l’hôtel avec son côté or ou encore la scène où Colt a été drogué avec son déferlement de couleurs fluo… On en a pour notre argent. On n’oubliera pas non plus le costume jaune que porte Ryan Gosling quand il va voir le dealer. Son costume explose littéralement la rétine. Les contrastes sont aussi nickel. Les noirs sont profonds et non bouchés. La scène de course-poursuite en bateau est juste impressionnante de ce côté là. Malgré une action avec peu de luminosité, on ne rate rien du spectacle. Un vrai délice ! On remarquera juste quelques très légers problèmes de compression, avec quelques saccades, mais très peu. Elles sont surtout présentes lors des 2-3 plans séquences du film. Rien de bien grave donc. Un magnifique master de la part de l’éditeur, que nous recommandons très chaudement.
Son : 4/5
Universal Pictures France (Monkey Man, Fast and Furious X) nous propose une piste anglaise en Dolby Atmos avec un core en Dolby TrueHD 7.1. Disons le tout de suite, c’est un piste démo pour votre home cinéma. Entre les tirs, explosions, bruits d’hélicoptère, de chute ou encore de coups, tout passe avec une précision assez sidérante. Les canaux de hauteur sont aussi assez utilisés par des pluies de débris ou encore quelques explosions. Cela produit un bel effet à chaque fois. On a même droit à quelques lignes de dialogues sur les enceintes arrières. Les bruits ambiants ne sont pas oubliés, avec des cris ou encore les sons de la ville, qui sont très bien reproduits.
La piste s’avère puissante comme il faut, bien répartie et très ample. Elle bénéficie aussi d’une utilisation très précise du canal LFE. On ressent chaque coup que se prend Colt durant le film et l’utilisation du canal appuie parfaitement les explosion et autres tirs. Pour le reste, les dialogues sont clairs. La musique et les chansons utilisées sont biens mixées à l’ensemble. Evidemment, on pensera à la reprise de « I Was Made for Lovin You », qui traverse tout le film. Là aussi, on recommande.
La piste VF est elle est en Dolby Digital plus 7.1. Un classique de l’éditeur. Le doublage français est au niveau et s’incorpore bien au mixage original. La musique, les chansons et les effets sont bien mixés, avec une bonne utilisation des sept enceintes, même si elle est clairement moins précise et moins punchy que sa consœur anglaise à cause de sa compression. Une piste tout de même bien répartie et assez puissante.
Bonus : 3,5/5
- Bêtisier (4′)
- Prises alternatives (6′)
- Cascades de cascades : analyse de l’action (19′)
- Making-of d’un meta chef-d’œuvre (16′)
- Comment battre un record du monde (6′)
- Boite de nuit en folie (3′)
- L’art du doublage (4′)
- Making-of de Metalstorm (4′)
- Tomber comme un cascadeur avec Bob Reese (4′)
- Commentaire audio du réalisateur/ producteur David Leitch et de la productrice Kelly McCormick
On commence les bonus le petit bêtisier traditionnel qui est pas mal amusant. On voit surtout la complicité entre Ryan Gosling et Emily Blunt. Les prises alternatives nous présentent les dialogues alternatifs de cinq scènes. Des alternatives assez drôles. Cascades de cascades : analyse de l’action revient sur la conception de cinq scènes d’action faisant appel à tout le savoir-faire des cascadeurs. Autant que le film, c’est un hommage à ce métier.
Making-of d’un meta chef-d’œuvre s’intéresse à l’origine du film, le fait qu’il soit devenu une adaptation de la série L’Homme qui tombe à pique, les personnages et le casting et la réalisation. Une bonne petite featurette. Un peu trop promotionnelle, mais sympathique. Dans Comment battre un record du monde, l’équipe revient sur la manière dont ils ont réussi à battre le record du monde de tonneaux avec une voiture. Le bonus permet de voir qu’ils ont battu ce record en essayant juste une seule fois. Boîte de nuit en folie se penche sur le combat de la scène de la boîte de nuit. Des répétitions au tournage où le combat a dû être raccourci par manque de temps, tout y passe en très peu de temps.
L’art du doublage met en lumière la doublure cascade de Ryan Gosling. Son savoir-faire pour réaliser les différentes cascades est assez impressionnant. Le Making-of de Metalstorm nous mène à la conception du film dans le film. Un bonus amusant et aussi meta que le métrage. Enfin, dans Tomber comme un cascadeur avec Bob Reese, le champion de Parkour recrée des cascades du film.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Le Film
The Fall Guy est une excellente comédie d’action au casting impeccable et aux scènes spectaculaires. Revendiquant un humour absurde et décomplexé, il offre, au delà du simple divertissement, un bel hommage aux professions de l’ombre du monde du cinéma. Découvrez notre critique complète.
La Version Longue
La version longue de The Fall Guy est surtout constituée de rallonges des scènes existantes. Il n’y a pas de scènes en plus ou qui auraient été coupées au montage. Ce sont surtout des versions alternatives avec des dialogues en plus. C’est donc une version longue, avec tout de même vingt minutes en plus, qui donne simplement un peu plus de contexte au long-métrage et davantage d’informations sur le destin de personnages très secondaires. C’est clairement la version la plus complète du film donc, évidemment, si vous avez aimé la version cinéma, il nous paraît clair que vous apprécierez cette version allongée.