Caractéristiques
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Test effectué sur :
- PlayStation 4
- Ordinateur/PC
- Xbox One
- Développeur : Arkane Studios
- Editeur : Bethesda
- Date de sortie : 11 juin 2018
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 8/10 par 1 critique
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Existe aussi sur :
Un contenu additionnel qui multiplie les motifs de satisfaction
Le rythme des sorties vidéoludiques est tellement élevé que l’on confesse de passer la plupart des DLC à la trappe. Enfin, ça, c’est en temps normal, et ce n’est pas le cas ici. En effet, le contenu additionnel que nous abordons dans ce test n’est pas rattaché à n’importe quel jeu : Prey est l’un des tous meilleurs jeux de ces dernières années. Ainsi, quand Arkane Studios, et son éditeur Bethesda, ont annoncé que les joueurs pourraient bientôt revenir vers le soft, notre grand cœur de gamer a fait boom boom. Alors, ce Prey Mooncrash, vaut-il vraiment la peine de s’y pencher ?
Oui ! Bon, OK, on brise un peu le suspens, mais ce genre de DLC, très pris au sérieux par son développeur, s’avère tout de même assez rare. Ici, on a droit à un contenu qui ne fait pas le choix entre l’histoire et le gameplay : les deux sont soignés, ce qui ne surprend pas de la part des très appliqués développeurs de chez Arkane. Prey Mooncrash prend la poudre d’escampette : on passe de la maudite Thalos 1 à… notre bonne vieille Lune. Et dans la base de Pytheas, plus précisément. On incarne Peter, un informaticien de pointe au service de la puissante société Kasma. Ce dernier, depuis sa capsule, se voit plongé dans une simulation virtuelle dont l’importance dépasse les intérêts de l’avatar. En effet, il est question de vivre les derniers instants de cinq opérateurs, afin de mieux comprendre la déchéance de Pytheas.
Un mélange des genres surprenant mais gourmand
Une situation pour le moins originale, vous en conviendrez. Ne pensez pas, pour autant, que la pure narration soit développée plus que nécessaire. L’histoire ne déborde pas de ses prérogatives, parmi lesquelles figure l’encadrement d’un gameplay qui prendra à revers celles et ceux qui ont poncé le jeu de base. Car Prey Mooncrash renouvelle le gameplay, en proposant une sorte de mélange d’action, de réflexion, et de Rogue-lite. En effet, il est question d’un cheminement, au sein d’une station au level design stable mais exemplaire, dans lequel les événements seront à chaque fois différents. Des incendies, le courant qui saute, il va falloir faire face à l’imprévu, afin de trouver l’issue des différentes salles visitées. Pour s’en extirper, il faudra aussi faire appel aux capacités de chacun des personnages : de l’agent de sécurité passé pro dans le maniement des armes à l’employée qui profite d’un passe-partout. Et attention, car l’ordre de passage aura son importance.
Prey Mooncrash est parfois difficile, mais vous vaudra une véritable courbe de progression bien savoureuse, comme tout Rogue-lite qui se respecte. Les morts s’enchaînent, tout comme les nouveaux runs. Mais ne vous en faites pas : l’échec ne signifie pas le reset de vos personnages. Vous conservez l’expérience accumulée, et préservez les améliorations soigneusement appliquées. De quoi se faciliter un peu la tâche mais pas venir à bout de l’impressionnant nouvel ennemi, le requin, qui vous demandera de presser le pas, car rien ne pourra en venir à bout. D’ailleurs, sachez aussi que le programme, dans lequel est projeté Peter, connaît une sorte de bug. Et cette complication agit directement sur la férocité des monstres, qui va grandissante au fil du temps. Cela instaure un rythme de jeu assez élevé, et ce n’est pas pour nous déplaire. Ajoutons à ça de nouveaux dégâts, comme les brûlures et, bien entendu, les médicaments adéquats afin de s’en remettre, et l’on obtient un DLC qui ne se fiche pas de vous…
Note : 16/20
On savait Prey Mooncrash entre de bonnes mains, mais on n’imaginait pas que celles-ci tenteraient une telle variation. Entre le rogue-lite, l’univers toujours aussi passionnant du jeu, l’action parfois frénétique et la réflexion indispensable, ce DLC a su nous interloquer, puis nous passionner. Avec sa durée de vie solide, son récit bien travaillé, son level design à montrer dans les écoles appropriées, ce contenu supplémentaire peut être découvert sans que l’on risque une déception.