Caractéristiques
- Titre : Wish, Asha et la bonne étoile
- Titre original : Wish
- Réalisateur(s) : Chris Buck et Fawn Veerasunthorn
- Avec : les voix d'Océane Demontis, Lambert Wilson, Gerard Darmon, Isabelle Adjani...
- Distributeur : The Walt Disney Company France
- Genre : Animation, Aventure, Famille
- Pays : Etats-Unis
- Durée : 95 Minutes
- Date de sortie : 29 novembre 2023
- Acheter ou réserver des places : Cliquez ici
- Note du critique : 6/10 par 1 critique
Un bon long-métrage d’animation pour le centenaire du studio ?
Nouveau long-métrage d’animation de Disney (Encanto, la Fantastique Famille Madrigal) et nouveau film réalisé par Chris Buck et Fawn Veerasunthorn (La Reine des Neiges 1 et 2), Wish, Asha et la bonne étoile raconte l’histoire d’Asha, jeune fille de 17 ans à l’esprit vif dévouée à ses proches, qui vit à Rosas, un royaume où tous les souhaits peuvent littéralement s’exaucer. Dans un moment de désespoir, elle adresse un vœu aux étoiles auquel va répondre une force cosmique : une petite boule d’énergie infinie prénommée Star. Ensemble, Star et Asha vont affronter le plus redoutable des ennemis et prouver que le souhait d’une personne déterminée, allié à la magie des étoiles, peut produire des miracles… Un dessin animé digne des cent ans du studio ?
Car oui, Wish, Asha et la bonne étoile est là pour célébrer en grandes pompes les cent ans du studio aux grandes oreilles, et il y a de bonnes choses comme des choix assez bizarres de la part des réalisateurs. Concernant le scénario, on est sur une histoire assez simple mais efficace, avec une jeune fille, Asha, qui doit devenir l’apprentie du roi Magnifico. Celui-ci a le pouvoir de réaliser les vœux des habitants de son île : Rosas. Evidemment, le roi n’est pas vraiment qui il prétend être et Asha va trouver une aide inattendue avec l’arrivée de Star, une étoile descendue sur Terre pour l’assister dans sa quête. Le thème du film, la réalisation de ses rêves, a évidemment été choisi parmi les emblèmes du studio pour fêter dignement son centenaire. Et cela fonctionne.
Le thème est bien développé au sein de l’intrigue, ainsi que les différents personnages, dont les rêves donneront du fil à retordre à l’apprentie. On adhère à l’aventure et à l’univers qui nous sont proposés, en dépit de rebondissements très prévisibles, qui n’empêche pas l’émotion de fonctionner, et plus particulièrement lors de la fin.
Une belle chanson phare
En ce qui concerne les chansons, nous n’en retiendrons vraiment qu’une. Précisons que nous avons découvert Wish, Asha et la bonne étoile en version française. Je fais le Vœu« , la chanson principale, est certainement la plus réussie. Même s’il manque légèrement d’un moment explosif dans la chanson, celle-ci sert bien le film, et sa reprise dans le final apporte l’émotion nécessaire. Les autres chansons sont sympathiques, voire entraînantes, mais moins marquantes.
Certainement pour bien faire comprendre que l’on fête le centenaire du studio, le long-métrage est truffé de références, plus ou moins évidentes, à tous les dessins animés précédents de Disney. Que ce soit dans les répliques, les gags ou visuellement, il sera amusant pour vous et les enfants de les trouver. Malheureusement, il y a aussi quelques défauts. En premier lieu, le méchant roi Magnifico. Le scénario en fait un personnage bon mais tragique, et on sent que les scénaristes ne savaient pas trop quoi en faire. Du coup, il est parfois très méchant, mais on comprend ses intentions premières : protéger les habitants de l’île. Cela donne un sentiment bizarre au moment de voir son sort scellé. Cette trame aurait clairement pu être mieux être écrite.
Un mélange d’animation déconcertant
En ce qui concerne l’animation, il y a aussi à redire. Pas sur l’animation en elle même, mais sur le choix de l’animation qui ressemble, par moments, à une animation par ordinateur d’il y a 20 ans. D’ailleurs, le style artistique combine l’animation par ordinateur et l’animation classique à l’aquarelle de Disney, ce qui apparaît comme un vrai parti pris. On dirait que les réalisateurs ont décidé de mélanger toutes les techniques de l’animation au sein d’un seul long-métrage pour les cent ans du studio.
Visuellement, le résultat peut déconcerter et nous sort parfois du film tant cela ne semble pas approprié. Il vous faudra un peu de temps pour vous habituer. Pour le reste, la qualité Disney est au rendez-vous, donc c’est plutôt bien réalisé, avec quelques bonnes idées de mise en scène. La musique de David Metzger accompagne bien le film et, plus généralement, Wish, Asha et la bonne étoile ne connaît pas de temps mort et on ne s’ennuie pas durant un peu plus d’1h30.
Un 62ème film d’animation qui fait honneur à Disney ?
Sur le casting vocal français, Océane Demontis donne de sa belle voix pour le rôle d’Asha. Autant dans les intonations de son personnage que pour les passages chantés, elle s’en sort admirablement bien. Lambert Wilson est aussi bon dans le rôle de Magnifico. Sa voix va bien avec le Roi. Il n’a plus rien à prouver, que ce soit pour le doublage ou le chant. Gérard Darmon est hilarant en voix de Valentino. Il a les meilleures répliques et est clairement le gros plus de ce doublage. Enfin, c’est un peu mitigé pour Isabelle Adjani, qui avait déjà doublé Mère Gothel dans Raiponce. Côté voix chantée, il n’y a pas de problème mais, dans l’intonation parlée de son personnage, la reine Amaya, elle semble parfois faux. Dommage.
Wish, Asha et la bonne étoile n’est pas parfait, mais la magie de Disney fonctionne toujours. Pour son centenaire, le studio nous offre un 62ème film d’animation qui divertira petits et grands.
