Caractéristiques
- Titre : En Eaux Très Troubles
- Titre original : Meg 2: The Trench
- Réalisateur(s) : Ben Wheatley
- Avec : Jason Statham, Jing Wu, Sophia Cai, Page Kennedy, Sergio Peris-Mencheta, Skyler Samuels, Sienna Guillory et Cliff Curtis.
- Editeur : Warner Bros France
- Date de sortie Blu-Ray : 6 décembre 2023
- Date de sortie originale en salles : 2 août 2023
- Durée : 116 minutes
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- Note : 7/10 par 1 critique
Image 4K : 4,5/5
En Eaux Très Troubles a été tourné en numérique (Sony CineAlta Venice) et le Blu-ray 4K, au format respecté 2.39:1, est issu d’un master 2K upscalé 4K, même si cela nous semble bizarre vu ce que nous avons vu, avec une compression HEVC/H.265, une image BT.2020 et une présentation en Dolby Vision (ou HDR10). Côté image, la définition est juste parfaite du début à la fin. Aucune augmentation du grain numérique n’est à noter. L’image est claire comme du cristal, que ce soit lors des gros plans sur les acteurs, les décors de la base Mana One ou encore la base sous l’eau. Cela a aussi pour conséquence que les effets spéciaux numériques moins bien finalisés de certaines scènes passent vraiment moyennement. Il y a tout de même de beaux détails sur les mégalodons et autres créatures (surtout le mégalodon avec les cicatrices). En tout cas, cela nous parait bizarre que ce master vienne d’un master 2K (source IMDB) alors que l’image nous parait être clairement d’une source 4K.
La profondeur de champ est excellente, pour une bonne immersion dans le film. Pour ce qui est des couleurs, celles-ci sont saturées comme il faut. Il y a une prédominance de bleu/orange et rouge lors des scènes sous-marines pour donner une sensation de claustrophobie. Et, pour les scènes à Fun Island, on est sur une prédominance de bleus et verts pour donner un aspect luxuriant à l’ensemble. D’ailleurs, le côté végétal et eau bien transparente ressort admirablement bien. Les contrastes et les noirs sont très bons en l’occurrence pour les scènes sous l’eau. Précis pour les premiers et profonds et non bouchés pour les seconds. Cela donne une superbe image et fait que l’on ne sait jamais où vont apparaitre les requins. Les blancs et les teintes de peau sont au niveau. Nous n’avons pas détecté de problème de compression. Un excellent master de la part de l’éditeur
Son : 5/5
Warner Bros France (La Couleur Pourpre, La Nonne 2) nous propose deux pistes en Dolby Altmos (avec un core en Dolby TrueHD 7.1). Elles sont assez similaires. Puissantes comme il faut, précises, biens réparties, amples, avec énormément d’effets. En ce qui concerne ces derniers, il y en a vraiment beaucoup car le film n’est pas avare en action. Du coup, les enceintes, tant frontales que latérales et arrières sont souvent utilisées. Le tout est bien appuyé par une bonne utilisation du caisson de basse, surtout pour les tirs et explosions ou quelques coups que donnent les mégalodons sur la station dans la fosse.
Il y a quelques effets verticaux, mais assez peu. Le principal est surtout ce qu’il se passe dans la fosse. Cela permet d’avoir une bonne immersion pour les scènes sous l’eau. Les dialogues sont clairs pour la VO et le niveau du volume du doublage pour la VF est au niveau, sans empiéter sur le mixage original. La musique est bien mixée à l’ensemble. Deux bonnes pistes, autant l’une que l’autre. Les deux plairont aux fans de films d’action.
Bonus : 1,5/5
- Le making-of d’En Eaux Très Troubles (13′)
- Dans les profondeurs : encore plus de créatures (10′)
Le making-of d’En Eaux Très Troubles revient succinctement sur le casting, la création des scènes sous marines et des scènes d’action. Une petite featurette promotionnelle assez classique.
Le second bonus, Dans les profondeurs : encore plus de créatures s’intéresse à la création des nouveaux Meg, mais aussi de la pieuvre et des différentes créatures du film.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Le Film
En Eaux Troubles était un petit blockbuster sympathique qui réussissait à ne pas tomber dans le nanar tout en flirtant avec ses limites. Dans cette nouvelle version, on pousse les curseurs à fond. Plus de mégalodons, plus de créatures, plus de fun pour tomber complètement dans nanar type Mega Shark vs Giant Octopus avec un plus gros budget et une meilleur réalisation. Cela n’empêche pas que cela vole malgré tout très bas. Le long-métrage reste tout de même divertissant, même si on pouffe de rire devant. On déconnecte son cerveau et on ne réfléchit pas à ce qu’on regarde, c’est sûrement le mieux à faire.
