Caractéristiques
- Titre : Les Seigneurs de Dogtown
- Titre original : Lords of Dogtown
- Réalisateur(s) : Catherine Hardwicke
- Avec : Emile Hirsch, Nikki Reed, Michael Angarano, John Robinson, Victor Rasuk, Heath Ledger...
- Editeur : Sony Pictures France/ESC
- Date de sortie Blu-Ray : 1er mars 2023
- Date de sortie originale en salles : 20 juillet 2005
- Durée : 107 minutes
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- Note : 8/10 par 1 critique
Image : 4,5/5
Les Seigneurs de Dogtown a été tourné en pellicule 35MM (Panavision Cameras), et en numérique pour certaines séquences, et le Blu-ray, au format respecté 1.85:1 est très bon. Il n’y a pas de défauts de pellicule (rayures, cheveux, artefacts, etc.).La stabilité de l’image est aussi bonne. Le grain est bien présent, homogène et non figé, même si parfois le grain se fait un peu plus présent sur quelques plans. Pour les scènes tournées en numérique, surtout pour les scènes de skate, la qualité est celle d’époque, c’est à dire moyenne. Mais que ce soit les scènes tournées en pellicule ou en numérique, cela donne un charme très années 70 au film. Du coup, en ce qui concerne la définition, celle-ci est bonne sans être parfaite, que ce soit pour les visages (la moustache d’Heath Ledger ou les cheveux de Victor Rasuk), costumes et décors (les piscines vides ou encore Ocean Park).
La profondeur de l’image est également bonne. Les couleurs sont conformes et saturées comme il faut. Elles donnent un style à la fois réaliste, mais aussi très Californie des années 70, avec des lumières naturelles. Les teintes n’explosent que pour les World Fame, où les lumières artificielles de spectacle ressortent. Les noirs et contrastes sont bons, d’autant plus qu’il y a beaucoup de scènes à basse luminosité (la scène entre Jay et Skip après le feu d’Ocean Park, notamment) ou de nuit. Il y a quelques noirs qui sont bouchés sur les scènes de nuit, mais rien de bien grave. Enfin, les blancs sont au niveau, ainsi que les teintes de peau. Un bon master, pas parfait, avec quelques très légers problèmes de compression qui ont été détectés avec quelques petites saccades – rien de bien grave cependant. Le débit moyen image est de 28,8 MBPS.
Son : 3/5
Sony Pictures France nous propose une piste anglaise en DTS-HD Master Audio 5.1. Celle-ci est puissante comme il faut, assez précise, bien répartie et assez ample. Les chansons rock sont surtout mises en valeur en passant par tous les canaux. Il y a quelques effets de foules (lors des rencontres de skate ou de soirées) ou encore pour les scènes de skate, surtout dans les piscines. Pour le reste, cette piste est très centrée sur les canaux frontaux. Les dialogues sont clairs. Le caisson de basse est très peu utilisé, uniquement lorsque les chansons sont jouées. Une bonne piste, qui suffit amplement pour ce film. Le débit moyen de cette piste est de 2,2 MBPS, avec des montées à 2,9 MBPS.
La piste française, la même que sur le DVD, est en Dolby Digital 5.1. En ce qui concerne le doublage français, le volume est bon et s’incorpore bien au mixage original. La musique et les effets passent bien par les cinq enceintes, et le caisson de basse est là encore peu utilisé, uniquement lorsque les chansons sont jouées. Une piste bien répartie et assez puissante, mais qui manque clairement de précision et d’amplitude en raison de sa compression. Le débit moyen/max est de 640 KBPS
Bonus : 4/5
- Les commentaires de la réalisatrice Catherine Hardwicke et les acteurs John Robinson, Victor Rasuk et Emile Hirsch
- Les commentaires originaux des Z-Boys
- Courts-métrages (50′)
- Scènes supplémentaires (14′)
- Bêtisier (4′)
- Caméos de Dogtown (30′)
- Comparaison film/storyboard (5′)
- Webisodes (32′)
- “Nervous breakdown” de Rise Against (2′)
Courts-métrages est un long making-of du film, qui revient sur l’origine du projet, l’écriture du scénario, l’arrivée de la réalisatrice, les personnages et le casting, les entraînements de skateboard, les décors, les costumes, la manière de filmer les scènes de skate, le style de chacun des personnages, le tournage et le style de réalisation, les accidents sur le tournage, certains dialogues censurés, les scènes de skate coupées au montage, le bouledogue skateur, les scènes à Ocean Park, et enfin les essais costumes et coiffures. Un making-of très complet. Ensuite, nous avons neuf scènes coupées. Celles-ci approfondissent certains aspects des personnages. On a même droit à des scènes en versions longues – qui auraient clairement ralenti le rythme du film. Le bêtisier est toujours un élément amusant des bonus.
Caméos de Dogtown nous fait découvrir les différents caméos des Z-Boys originaux, qui sont présentés par la réalisatrice. Un bon complément au reste des bonus. La Comparaison film/storyboard compare le résultat final avec la préparation de trois scènes : celle de la colline, celle du bus et le montage du World Fame. Là encore, c’est un bon ajout et complément. Les Webisodes sont des mini making-of diffusés sur Internet au moment de la sortie du film en 2005. Ils montrent la conception des skates, la reconstitution de la jetée, l’entraînement au skateboard, etc. Un supplément qui complète parfaitement tout les autres autres. Enfin, nous terminons par le clip “Nervous Breakdown” de Rise Against.
Conditions du test
- TV 4K UHD Sony Bravia KD49XF7077SAEP
- Lecteur Blu-ray Samsung 4K UHD UBD-M8500
- Ampli Yamaha 4K UHD YHT-1840
Synopsis
Dans les années 70, les rues de Dogtown, un quartier de Venice, en Californie, sont le territoire d’un groupe de jeunes qui pour la première fois, transposent les plus spectaculaires mouvements du surf sur le béton. En peu de temps, les Z-Boys deviennent des légendes. Véritables magiciens du skateboard, ils sont à l’origine des sports extrêmes d’aujourd’hui. Les compétitions se les arrachent, les filles leur tombent dans les bras. Soudain, tout le monde les veut, le sport, le marketing, la pub…
Mais dans ce tourbillon qui voit une passion devenir un business et des ados se transformer en stars, que vont devenir la flamme, la passion, et l’amitié qui les unit ?
Le Film
Second long-métrage, après Thirteen, de Catherine Hardwicke, Les seigneurs de Dogtown montre la naissance du mouvement des skateurs au milieu des années 70. Des adolescents de Californie, qui viennent d’un quartier modeste, vont créer la sensation en donnant un coup de fouet à leur discipline. Entre histoires d’amis qui se perdent et se retrouvent, des scènes de skateboard jamais vues dans un film de fiction auparavant et une certaine nostalgie de l’époque, la réalisatrice trouve un souffle authentique, autant en ce qui concerne la reconstitution d’époque que la dimension réaliste du film, la réalisation privilégiant la caméra portée pour suivre ses personnages. Le tout porté par une jeune génération d’acteurs qui deviendront célèbres par la suite, dont le regretté Heath Ledger, qui trouve ici l’un de ses meilleurs rôles, au son d’une BO rock culte des années 70. Un bon biopic er très certainement le meilleur film de fiction sur le skateboard. Culte.