Nathan et ses amis contre les voyous
Après un premier petit album intitulé “Mais qui sont ces Yo-Kai ?“, les éditions Les Livres Du Dragon D’Or persistent et signent avec Yo-Kai Watch : L’ennemi public numéro 1. Rappelons que cette licence connaît un succès important au Japon, tout d’abord en ayant été un jeu vidéo phénomène, puis en se développant dans toute une gamme transmédia : livres, mangas, série animée etc.
Yo-Kai Watch : L’ennemi public numéro 1 prend place alors que Matt, l’ami de Nathan et de Balaise, se comporte d’une manière bien étrange à l’école : sans raisons apparentes, il joue les terreurs, se met à porter de fausses lunette de soleil etc. Whisper, le fidèle ami de Nathan, lui apparaît alors pour confier qu’un Yo-Kai est certainement coupable de ce changement de caractère si étrange. Bingo, il s’agit en effet de Loubarbare, un esprit qui transforme les enfants sages en véritables petits voyous. Nathan, Whisper et Jibanyan vont devoir faire face à ce nouvel ennemi, mais de quelle façon ?
Comme pour le précédent album, Yo-Kai Watch : L’ennemi public numéro 1 est en fait une adaptation d’un épisode de la série, ici le troisième. C’est aussi le moyen de retrouver tout ce qui fait le succès de cette licence : une tonalité très adaptée au public, une ouverture vers le folklore japonais et quelques petites leçons moralisantes et bien vues. Ici, on va voir que la formule s’étoffe encore un peu car, alors que Nathan a maintenant digéré que chaque souci a son Yo-Kai, il va devoir soit discuter avec eux pour les dissuader de mettre la zizanie, soit les combattre à l’aide d’autres Yo-Kai. Dans cet album, c’est la seconde option qui est retenue, et la joute avec Loubarbare sera aussi l’occasion de faire connaissance avec Corniot, un esprit de chien… à tête humaine. On est là typiquement dans l’esprit de la tradition des Yo-Kai, qui fait son succès auprès des enfants : un mélange entre éléments mignon et étrange.
Yo-Kai Watch : L’ennemi public numéro 1 reste un album d’adaptation, à base de captures d’écran de la série, lesquelles sont accompagnées d’un texte concis qui garde intact le sens de l’histoire. On regrettera juste la définition inégale sur une ou deux images, sinon l’ensemble se tient plutôt bien. Comme pour le précédent album, on regrette tout de même qu’aucun bonus ne soit proposé en fin d’ouvrage, même si le prix tout petit (5 euros) peut expliquer cela. On est pile dans la moyenne de ce qu’une œuvre sous licence peut apporter, et les enfants fans de la licence y trouveront tout ce qu’ils recherchent.
Yo-Kai Watch : L’ennemi public numéro 1, un album jeunesse de Nathalie Lescaille Moulènes. Aux éditions Les Livres Du Dragon D’Or, 32 pages, 5 euros. Dès 6 ans. Sortie le 22 septembre 2016