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[Critique] Les anges de feu – Bear Grylls

Caractéristiques

  • Traducteur : Christian Séruzier
  • Auteur : Bear Grylls
  • Editeur : Hugo & Cie
  • Collection : Hugo Thriller
  • Date de sortie en librairies : 6 octobre 2016
  • Format numérique disponible : Oui
  • Nombre de pages : 476 pages
  • Prix : 19,95€
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 7/10

Une suite qui confirme le caractère haletant des écrits de Bear Grylls

Même si vous n’êtes pas du genre vissés sur un écran de télévision, vous avez sûrement entendu parler de Bear Grylls, de son vrai nom Edward Michael Grylls. L’émission dont il était le sujet, Man Vs Wild, a cartonné de 2006 jusqu’à son arrêt, en 2012. Le concept était simple, mais ô combien efficace : cet homme, ancien soldat des forces spéciales et véritable aventurier de très haut niveau, se voyait placé en milieu sauvage et hostile. Le but était simple : il devait à la fois survivre et rejoindre la civilisation. Mais Bear Grylls n’est pas que doué pour ce genre d’exploits (précisons tout de même que l’émission était amplement arrangée), figurez-vous que sa plume est plutôt tranchante. Ainsi, il s’est lancé dans une trilogie à l’action trépidante, autour d’un personnage qui a tout pour marquer les esprits : Will Jaeger. Nous avions traité du précédent livre, et nous étions curieux d’en découvrir la suite, intitulée Les anges de feu.

Une vision d’horreur, au fond d’une crevasse, sur un glacier du Groenland. Un orphelin kidnappé dans un bidonville de Nairobi. Une grotte à flanc de volcan en Tanzanie. Une île au large de Cuba. Des singes évadés d’un laboratoire secret. Des larmes de sang. La quête de Will Jaeger continue. Mais plus il avance, plus ses ennemis s’acharnent. Et plus la noirceur de leurs desseins apparaît terrifiante.

Un héros en qui l’on croit

Avec Les anges de feu, il est temps de retrouver Will Jaeger, ancien militaire émérite dorénavant rangé des voitures. Enfin, ça, c’était avant, car le destin semble s’acharner sur cet homme, dont la tranquillité a été quelque peu bafouée par des ennemis de la liberté vraiment pas commodes. On retrouve ce qui a fait la bonne surprise du précédent livre : une histoire qui se met en place de manière efficace, une effervescence de situations captivantes, un rythme élevé et un personnage principal qui évite de s’avérer trop puissant pour douter. Mais le roman ne fait pas que reprendre une recette qui fonctionne, il la perfectionne. Construite en plusieurs temps, l’intrigue fait voyager, et sait alterner les problématiques. Toute la première partie, en Amazonie, est un véritable bonheur à lire, tant l’auteur sait exactement comment nous placer au cœur d’une épreuve carrément terrifiante. On a peur pour le protagoniste, car même si l’on sait bien qu’il a le potentiel pour se tirer de ses (nombreux) mauvais pas, ces derniers n’épargnent pas sa personne. C’est l’une des belles satisfactions de cette aventure : on en prend plein la tronche, on souffre… et on a peur.

Si l’on attendait Les anges de feu au tournant, c’est notamment pour les antagonistes, les nazis, qui formaient l’un des éléments réussis du précédent tome. Là aussi, on est satisfait par la tournure des événements. Ces fichus cinglés redoublent d’antipathie, avec des découvertes scientifiques qui ont le chic pour intriguer. L’enquête, elle, est peut-être un peu moins bien gérée. En effet, Bear Grylls semble parfois hésiter, et ralentit le récit avec des flashbacks parfois un peu longuets. Si cette retenue n’atteint pas la qualité du roman, on ne peut nier s’en être fait la remarque en cours de lecture. Aussi, nous vous conseillons de lire Le tombeau d’acier avant de débuter Les anges de feu, afin de mieux comprendre certaines réactions, mais aussi l’impact des différents personnages. Cela tombe bien, c’est aussi un très bon livre. Au final, voilà un roman qui confirme ce qu’on n’avait pas du tout vu venir : on peut débarquer de la télé (presque) réalité, et livrer des ouvrages de haute volée…

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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