[Test] LEGO DC Super-Vilains : plus intéressant qu’espéré

Caractéristiques

    Test effectué sur :
      • PlayStation 4
      Existe aussi sur :
    • Ordinateur/PC
    • Xbox One
    • Nintendo Switch
  • Développeur : Traveler's Tales Games
  • Editeur : Warner Bros Interactive Entertainment
  • Date de sortie : 17 octobre 2018
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 7/10

La recette désormais totalement maitrisée

image jeu lego dc super vilains
Un jeu très généreux en contenu, et en petits détails rigolos.

Comme nous le laissions transparaitre dans notre preview dédiée au jeu, LEGO DC Super-Vilains débarque un peu en bout de course. La licence, qui a été déclinée avec plusieurs univers, de Harry Potter à Star Wars, en passant par Indiana Jones ou Jurassic Park, a beau avoir installé ses propres codes, ceux-ci sont désormais associés à une répétitivité aussi certaine que handicapante. C’est avec ce constat en tête que l’on s’est lancé dans la découverte du soft. Et autant vous le signifier de suite : on en sort plutôt conquis.

LEGO DC Super-Vilains porte parfaitement son titre. Après Batman, on retrouve l’univers de DC Comics, à base de petites briques, mais du côté de ceux qui font le Mal. L’histoire est assez typique de ce que maitrise parfaitement Traveler’s Tales Games : ici on s’amuse de l’univers abordé, en ne dépassant jamais la ligne jaune du respect. C’est assez inoffensif, mais cela fonctionne tout de même, grâce à un esprit qui ne démérite pas. L’action débute sur Terre 1, alors que méchants et gentils se tirent la bourre dans la joie et la bonne humeur. Mais un groupe de super-héros, le Syndicat de la Justice, va bousculer l’ordre établi, avec des intentions pas très sympathiques. Rien de bien fou, mais c’est assez prenant pour que l’on suive les différentes missions (une quinzaine) avec intérêt, jusqu’à un final très satisfaisant.

LEGO DC Super-Vilains reprend les piliers immuables de la licence. Oui, vous allez tout détruire dans les différents environnements, histoire d’engranger les sous comme un honorable capitaliste. Et cela pas juste pour le plaisir d’un porte-monnaie bien mieux garni que dans votre vie de tous les jours, mais afin d’acheter des personnages. Aussi, on retrouve les différents sous-objectifs, qui vous rapporteront des pièces LEGO dorées, lesquelles seront utilisées afin de « restaurer » quelques monuments du monde ouvert. Les niveaux sont toujours aussi propices aux petites énigmes et autres possibilités exclusives à certains pouvoirs, d’où l’importance du mode de jeu Libre. C’est bien simple : si vous appréciez la recette, alors vous tenez là un soft qui la maitrise au plus haut point. Par contre, si vous enchainez après un autre titre de la licence, la récurrence des mécaniques sera assez fatale.

Le contenu est d’une générosité assez surprenante

image gameplay lego dc super vilains
On vous conseille les personnages ailés, pour vous promener dans le hub.

LA grande qualité du soft est sa générosité. Est-ce parce que LEGO DC Super-Vilains exploite une licence signée chez Warner Bros, qui édite le jeu ? Toujours est-il que le soft met un point d’honneur à proposer une matière très ample, le tout agrémenté d’un enrobage de belle qualité. La liste des personnages atteint la centaine, les niveaux sont nombreux mais surtout assez vastes, ce qui constitue une véritable bonne nouvelle pour la licence. Aussi, le hub, constitué de différentes régions comme Gotham City et Metropolis, offre un terrain de jeu loin de s’avérer ultra vaste, mais plein d’activités. Entre les missions secondaires, afin de débloquer des personnages, les courses, les briques jaunes à dénicher, les objectifs sont multiples et funs à atteindre.

Au rayon des nouveautés de ce LEGO DC Super-Vilains, on constate que Traveler’s Tales Games a voulu distiller un peu de personnalisation dans sa recette. Et, finalement, elle est plus intéressante qu’espérée. Cela reste loin d’être suffisant pour faire passer la licence dans une dimension plus élevée, mais on apprécie l’intention. Vous allez devoir prendre en charge la création d’un méchant, et ce dans les moindres détails. Les options purement cosmétiques sont très nombreuses, de quoi faire en sorte que cet avatar sera certainement unique. Mais ce n’est pas tout. Au cours du jeu, ce personnage va débloquer des pouvoirs, et eux aussi pourront être particularisés. Mine de rien, cela créé un regain d’intérêt pour cette feature certes anecdotique, mais qui participe à la bonne tenue de l’ensemble. Aussi, signalons l’arrivée d’indices pour les débutants. Si le joueur est novice, voire un jeune enfant, il pourra profiter d’une aide imagée.

Enfin, on se doit de préciser que LEGO DC Super-Vilains profite d’une technique charmante. Alors certes, on ne fait pas face à une grande claque visuelle, mais c’est fin, les textures détaillées juste ce qu’il faut pour participer à la direction artistique très cadrée de la licence. Chaque région du hub déploie sa spécificité : le marais est putride, Gotham plongé dans la nuit, contrairement à la diurne Metropolis. Et quelques surprises vous attendent, on vous laisse les découvrir. Aussi, le soft reste d’une fluidité sans faille. Enfin, l’ambiance sonore est l’une des plus belles satisfactions de ce titre. Le doublage se révèle carrément jouissif, avec la participation de quelques acteurs bien connus du public, dont Michael Ironside. Quant aux thèmes, signés par Rob Westwood et Ian Livingstone, deux habitués de la licence, ils s’adaptent parfaitement non seulement à l’univers, mais aux intentions légères du titre.

Note : 14/20

Si LEGO DC Super-Vilains n’est toujours pas l’opus qui révolutionnera la licence, force est de constater que le soft s’en tire bien. Une satisfaction mesurée, qui trouve ses racines dans une générosité de contenu assez poussée. En fait, peu d’éléments sont véritablement gênants dans cette itération, malgré l’incontournable répétitivité du concept. Même le hub, qui rassemble plusieurs régions, atteint un niveau de maitrise vivifiant. Voilà qui pourra convaincre les joueurs en recherche d’une récréation certes prudente mais bien calibrée.

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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