Caractéristiques
- Auteur : Collectif
- Editeur : Mana Books
- Date de sortie en librairies : 4 janvier 2018
- Format numérique disponible : Non
- Nombre de pages : 367
- Prix : 39,90€
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 9/10 par 1 critique
Un artbook exceptionnel, qui ravira autant les fans de Fallout 4 que les amateurs d’ambiances post-apocalyptique
Fin 2015 sortait Fallout 4, RPG post-apocalyptique signé Bethesda, qui se devait de prendre la suite d’un troisième épisode décrié par certains, mais tout de même très apprécié, notamment par votre humble serviteur qui y a passé des dizaines et des dizaines d’heures. D’ailleurs, il ne fait nul doute, maintenant que la dernière itération en date s’est mise à jour maintes fois, et a accueilli de nombreux DLC, qu’on peut y lire la même trajectoire : tout d’abord vilipendé par une partie des puristes et de la presse, le soft a réussi à retourner le public, grâce à des qualités indéniables. Alors qu’on attend l’annonce d’un hypothétique nouvel opus, sur le même modèle que Fallout : New Vegas, voilà que paraît chez nous Fallout 4 : imaginer l’apocalypse, édité chez Mana Books (Bloodborne : Artbook officiel).
La guerre nucléaire, ça fait des dégâts, mais ce n’est pas pour autant que plus rien n’est à décrire, après la catastrophe. L’objectif de ce beau livre exceptionnel figure dans son sous-titre. Fallout 4 : imaginer l’apocalypse retrace le cheminement artistique qui a mené les artistes vers la concrétisation de leur vision. Tout débute par une préface importante, signée Istvan Pely, directeur artistique sur le jeu. En quelques mots, il replace le contexte, nous présente la méthodologie appliquée pendant le développement, du croquis au modèle 3D. Le but est de commencer à nous faire ressentir l’effort de cette démarche, loin d’être de tout repos.
Fallout 4 : imaginer l’apocalypse se divise en 8 grands chapitres, qui rassemblent au total quelques 1500 illustrations. Dès lors, sachez que le caractère complet de cet ouvrage est indéniable. Heureusement, le lecteur n’est pas lâché dans la nature, même si le joueur pointu n’aura besoin de personne pour reconnaître les éléments qu’il a su maitriser, tout au long de sa (longue) épopée. Chacune des parties est accompagnée d’une introduction, complète et informative. Par exemple, le chapitre Créatures débute en nous stipulant très clairement la motivation derrière le nouveau design des supers mutants. Ces monstres ont une nouvelle carrure, bien moins prononcée que dans le troisième opus de la licence, et ce n’est pas pour rien… C’est aussi ce qu’on peut attendre de ce genre d’artbook officiel : des anecdotes afin que le passionné puisse parfaire ses connaissances sur le sujet. Et que celles et ceux qui auraient peur d’être submergés par des textes se rassurent : ce n’est aucunement le cas. Les quelques descriptions se font concises et efficaces, elles ne prennent jamais la priorité sur les seules stars de cet ouvrage : les illustrations.
Une qualité d’édition sans fausse note
Vous l’avez imaginé quand on a évoqué le nombre d’illustrations, Fallout 4 : imaginer l’apocalypse est un beau livre imposant. Les dimensions (22 x 30,6 centimètres) sont idéales pour installer un véritable plaisir à le parcourir. Aussi, la définition ne souffre d’aucune fausse note, aucun dessin ne démontre le moindre signe d’une quelconque fatigue. De ces faits, la qualité d’édition, signée Mana Books, se fait à la hauteur de l’évènement, et c’est à souligner. De quoi se rendre compte des quelques prises de risque que fut Fallout 4. Car, au fil des pages, on est frappé par les couleurs employées, bien plus vives que dans les précédents jeux de la série. C’est, d’ailleurs, l’autre intérêt de cet artbook indispensable pour tout gamer : se plonger dans un univers décidément habité par une constante surprise. C’est tellement le cas que l’envie de se replonger dans le jeu nous guette bien souvent…
Du navire fangeux, aux ponts du Prydwen, en passant par d’innombrables croquis préparatoires, lesquels nous donnent une idée du chemin parcouru, Fallout 4 : imaginer l’apocalypse nous fait vivre une véritable épopée. Seul petit regret, et il peut se formuler pour la très grande majorité des artbooks officiels : l’absence de signature. On aurait apprécié savoir qui est derrière quoi, afin de suivre le travail aussi par le biais de la personnalité. Vous l’aurez compris, rien qui puisse changer la donne, car on se trouve là face à un beau livre qui, si vous êtes gamer, ou tout simplement amateur d’art en rapport avec le genre post-apocalyptique, se doit de figurer en bonne place dans votre bibliothèque !