[Playlist] Découvrez notre sélection de clips pour Halloween

milla jovovich dans le clip de parcels withorwithout

Et si cette semaine pour Halloween, avant de regarder vos films d’horreur préférés, vous passiez une nuit entière à visionner 50 des meilleurs clips de genre ? C’est ce que nous vous proposons ici : de petites pépites des années 80 à nos jours, drôles et originales, mystérieuses ou horrifiques faisant appel à tout un pan de l’imaginaire collectif, mais aussi à de nombreuses références littéraires (les contes de fées) ou cinématographiques.

Ci-dessous,-la playlist complète sur notre chaîne YouTube (edit 28 octobre 2025 : cet article et sa playlist ont été mis à jour de manière extensive) :

Cette playlist est organisée en sous-parties thématiques de la manière suivante :

1. Vampires
2. Zombies
3. Loups garous, fantômes et autres créatures
4. Univers gothiques
5. Contes gothiques/contes bizarres
6. Univers psychédéliques
7. Cinéma de minuit/SF
8. Thrillers/Serial killers
9. Slashers

Ci-dessous, découvrez-en plus sur chacune des vidéos de notre sélection et pourquoi nous l’avons sélectionnée. Bon visionnage et joyeux Halloween !

Black Honey, « I Like the Way You Die » (2020)

Réalisé par Frances O’Sullivan, « I Like the Way You Die » est un clip peuplé de jeunes femmes vampires, le tout dans un style esthétique et une mise en scène rappelant tour à tour Le bal des vampires de Polanski ou encore les films de Mario Bava (notamment son film-triptyque Les trois visages de la peur).

Émilie Simon : « Phoenix » (2024)

Sorti en catimini peu de temps avant Halloween 2024, Phoenix d’Emilie Simon est un concept album sur le mode d’un opéra électro-pop à travers lequel elle raconte l’histoire de Lily Mercer, une jeune femme qui se réveille amnésique au bord d’un ravin après avoir été agressée et laissée pour morte… et découvre qu’elle a été changée en vampire ! Le court-métrage clipesque « Phoenix » réalisé par l’artiste elle-même est une mise en images de l’histoire complète de Lily, de sa rencontre dans les années 70 avec le ténébreux vampire qui fera d’elle une créature de la nuit jusqu’à sa vengeance implacable quelques décennies plus tard. Il y a bien évidemment un air assumé de La famille Addams dans la direction artistique de ce clip séduisant et bien réalisé.

Emilie Simon continue à tisser son univers onirique et ces chansons se placent dans la lignée (mais en français cette fois-ci) des morceaux pop irrésistibles de son album The Big Machine sorti en 2009.

Weyes Blood, « Twin Flame » (2022)

Ce n’est pas la première fois que l’artiste de folk psychédélique américaine Weyes Blood (Natalie Mering de son vrai nom) s’inspire du cinéma d’horreur pour ses clips – d’ailleurs, vous retrouverez l’artiste en fin de playlist – et « Twin Flame » est un joli exemple du genre. Sorti en 2022 lors de la promotion pour son album And in the Darkness, Hearts Aglow, on y voit l’alter ego de la chanteuse se promener dans un décor gothique, perdue dans un grand château laissé à l’abandon où elle croisera son double vampirique. La vidéo commence par un bref passage en animation avant de basculer vers des images à l’esthétique rétro évoquant le cinéma de genre fauché des années 70 filmé en 16mm, avec un montage intercalant par moment en inserts des images de différents éléments pour un rendu expérimental à la fois simple et efficace.

Rob Zombie, « Dragula » (1998)

Même si on a tendance à l’oublier aujourd’hui, Rob Zombie était avant tout un musicien avant de se tourner vers la réalisation de films d’horreur à partir de 2003. Ce clip réalisé par ses soins, « Dragula », est dans le même esprit que la chanson qu’il illustre : un clip volontairement n’importe nawak, alternant passages psychédéliques où Zombie, grimé en mort-vivant, fait du play-back sur sa chanson en conduisant gaiement un engin avec ses amis et extraits de vieux films d’horreur en noir et blanc tombés dans le domaine public. Devenu culte aux Etats-Unis, cette vidéo reste amusante.

Taylor Swift, « Look What You Made Me Do » (2017)

Réalisé par Joseph Khan, déjà responsable des autres clips de Reputation, mais aussi de ceux pour « Blank Space », « Bad Blood » et « Wildest Dreams », « Look What You Made Me Do » est un clip résolument baroque au sein de l’œuvre de Taylor Swift, une vidéo remplie de symboles et références à décrypter et dont le concept global repose, en gros, sur le concept de l’Ombre tel que défini par Carl Gustav Jung, tous les gentils alter egos de Taylor se faisant écraser par Taylor la vilaine. L’artiste, qui avait subi un violent backlash de toutes parts suite à son dernier clash avec le rappeur Kanye West en 2016 (le temps lui donnera raison), faisait ici son retour après près d’un an et demi de silence loin des projecteurs… et elle avait envie d’en découdre. D’où ce diss track bien senti au tonalités hip hop, où elle s’en prend autant à Kanye West et Kim Kardashian qu’aux trolls apparentés à l’alt-right américaine (tendance MAGA++) qui avaient profité des reproches à son égard pour insinuer qu’elle était de leur côté avec des tweets absurdes de type « elle est notre déesse aryenne », dans un contexte où l’artiste se taisait encore sur ses convictions politiques. Un élément qui se retrouvera directement dans l’imagerie du clip où, après avoir tenu un meeting en tenue de dominatrice devant une assemblée de femmes-robots (une manière de répondre aux reproches sur sa vision du féminisme ou vis-à-vis de sa relation avec ses fans), elle soulève en cuir et à mains nue une grosse cylindrée.

Pour en revenir au sujet qui nous préoccupe, Halloween, « Look What You Made Me Do » a toute sa place en raison de sa fabuleuse imagerie gothique, de l’intro dans le cimetière avec une Taylor zombie qui rampe hors de sa tombe aux passages dans la salle de bain d’un manoir éclairé aux bougies où une Taylor très vampiresque et vengeresse se prélasse dans une baignoire remplie de diamants et bijoux, à défaut du sang de jeunes vierges. La Taylor gothique en haut de la pyramide lui a quant à elle été inspirée par des figures de « méchantes » de la culture et pop culture comme Daenerys de Game of Thrones, citée en interview comme source d’inspiration par l’artiste pour l’imagerie de cet album devenu culte.

Emilie Simon, « Flowers » (2003)

« Flowers » a été réalisé entièrement en animation par le studio français No Brain, dans un style gothique qui n’est pas sans rappeler l’univers de Tim Burton. La charmante chanson romantique de l’artiste montpelliéraine (une femme qui veut offrir des fleurs à l’homme qu’elle aime) prend une signification bien plus macabre et halloweenesque ici puisque son alter-ego animé traverse gaiement Montmartre depuis la station de métro des Abbesses pour venir fleurir la tombe de l’être aimé, le tout sous le regard d’un groupe de musiciens particuliers : Frankenstein, un loup-garou, une créature aux allures de faune et un étrange professeur à binocles.

Dance with the Dead, « Sledge » (2022)

« Sledge » est un clip réalisé Djay Brawner à la manière d’un film bis des années 80 (grande tendance des vidéos de la scène électro), dans lequel des personnes se font kidnapper à bord de leur voiture par des tueurs qui se révèlent être des zombies. Hype et très stylisée, cette vidéo en jette tout en restant assez simple.

Carpenter Brut feat Alex Westaway, « The Widow Maker » (2022)

Réalisé par les frères Deka (des Français expatriés aux Etats-Unis), le clip de Carpenter Brut en collaboration avec Gunship met en scène un rockeur qui se retrouve aux prises avec ses anciens camarades de lycée, dont une pom-pom girl zombifiée qui le poursuivent jusqu’à ce qu’il atteigne la scène où un public déchaîné l’attend. Un nouvel exemple qui démontre encore une fois l’amour de l’artiste électro français pour le cinéma de genre après « Le Perv » ou encore « Turbo Killer » (à découvrir plus loin).

Babymetal, « Ijime, Dame, Zettai » (2013)

Groupe de heavy metal japonais et de J-pop tokyoïte formé en 2010, Babymetal se compose de trois jeunes idoles habillées en écolières. En 2012, les plus âgées ont à peine 12 ans. Leur musique associe des mélodies acidulées chantées d’une voix très aiguë à des featurings de chanteurs de métal à la voix tonitruante pour créer un contraste fort aussi kitsch qu’efficace. Les clips jouent eux aussi sur ces contrastes et plusieurs, très drôles, valent clairement le détour. C’est le cas du clip de « Ijime, Dame, Zettai », simple en soi mais efficace, où le trio chante au milieu d’un cimetière où les tombes ont été remplacées par des guitares électriques plantées de manière désordonnée dans le sol.

Michael Jackson, « Thriller » (1985)

« Thriller » de Michael Jackson, réalisé par John Landis (Le loup-garou de Londres) est un classique indétrônable connu de tous et sur lequel tout a été dit ou presque… Mais comment faire l’impasse dessus pour Halloween ? Réalisation, danse, transformations… Le plaisir est toujours le même 38 ans plus tard, même après de multiples visionnages.

Michael Jackson, « Ghosts » (1996)

« Ghosts » est en réalité un moyen métrage de près de 40 minutes regroupant plusieurs titres de Michael Jackson au sein d’une même vidéo parsemée de longues scènes de dialogue.

Mélange entre le film de maison hantée (là aussi avec un petit côté Disneyland) et La Belle et la Bête ou Edward aux mains d’argent, ce moyen métrage réalisé par le directeur des effets spéciaux Stan Winston (Jurassic Park) a un peu vieilli pour certains effets mais reste très agréable à voir dans sa version complète. Les voisins de la star, qui ont entendu les rumeurs le concernant (le titre était une attaque en règle contre les accusations dont le King of Pop était l’objet dans les médias), viennent le voir dans son manoir pour l’acculer, menés par un homme en costard gris à la carrure robuste (en réalité également incarné par Michael Jackson, uniquement reconnaissable à ses yeux). Après avoir répondu poliment, le chanteur ôte son masque humain et révèle un squelette dansant avant de faire appel à ses amis fantômes et de posséder son adversaire, qui se met à danser le moonwalk.

Backstreet Boys, « Everybody (Backstreet’s Back) » (1998)

sélectionné par Guillaume Creis

Dans le genre incontournable auquel personne n’a échappé à l’époque, on retrouve bien évidemment (pour la nostalgie), le clip d' »Everybody » des Backstreet Boys. Réalisée par Joseph Kahn (également derrière de nombreux clips de Taylor Swift des périodes 1989 à Reputation ou encore le clip « Toxic » de Britney Spears), cette vidéo met en scène les membres du groupe qui pénètrent dans un manoir abandonné et rencontrent tout un sympathique bestiaire fantastique composé de créatures et jolies demoiselles avec lesquelles ils vont faire la fête.

Thirty Seconds to Mars, « The Kill » (2005)

Acteur célèbre, Jared Leto est également un musicien possédant son propre groupe de rock, Thirty Seconds to Mars. Dans ce clip qu’il a lui-même réalisé, l’artiste rend hommage au Shining de Kubrick, dont il revisite avec un certain talent les scènes-phares. Le prétexte ? Les musiciens du groupe se retrouvent à l’Overlook Hotel.

Andrew Lloyd Webber, Sarah Brightman, Steve Harley, « The Phantom of the Opera »

Sélectionné par Mark Wayne

Dans ce clip réalisé à la fin des années 90 avec les stars de la comédie musicale de Broadway Le fantôme de l’opéra d’Andrew Lloyd Weber, l’héroïne pénètre dans l’antre du fantôme pour venir à sa rencontre. Le résultat, très années 80, est théâtral et stylisé dans le meilleur sens du terme, avec une excellente performance de Sarah Brightman, star de Broadway que l’on retrouvera aussi au cinéma dans la joyeusement gore et grand-guignolesque comédie musicale Repo, the Genetic Opera de Darren Lynn Bousman (2008).

Mylène Farmer, « City of Love » (2015)

Réalisé par Pascal Laugier, qui dirigera peu de temps après la chanteuse dans son film d’horreur très violent et dérangeant (âmes sensibles s’abstenir !) Ghostland, « City of Love » est un clip de SF dans lequel Mylène Farmer joue une étrange et effrayante créature ailée dotée d’une grande sensibilité qui découvre l’espèce humaine et ce qu’est l’amour en pénétrant dans une grande bâtisse laissée à l’abandon une nuit et en feuilletant de vieux livres. Si le look de la créature  évoque différentes créatures du cinéma fantastique, son comportement et sa curiosité à l’égard des humains la reproche davantage de la Leeloo du Cinquième Élément de Besson. Très stylisé, bien réalisé, avec une direction artistique de toute beauté, ce clip se distingue dans la clipographie récente de la popstar française.

The Killers, « Bones » (2009)

En 2009, Tim Burton réalisait le clip de « Bones » pour le groupe de rock The Killers. Une vidéo feel good dans laquelle un couple se rend dans un drive-in pour aller voir de vieux films avec des squelettes (dont Jason et les Argonautes), ce qui les pousse à se rapprocher alors que le leader du groupe chante « Don’t you want to feel my bones, on your bones » (« ne veux-tu pas sentir mes os contre les tiens ? »)…

Bat for Lashes, « Daniel » (2009)

Réalisé par Johan Renck (réalisateur de la mini-série Chernobyl), « Daniel » est un clip étrange à l’esthétique hybride, mêlant références au clip « Hammer Horror » de Kate Bush (1979)  et aux films Karate Kid (la chanson de Bat for Lashes est un hommage avoué au jeune héros incarné par Ralph Macchio) au sein d’une atmosphère entre fantastique gothique et postapocalyptique. On y voit Natasha Khan en petit chaperon rouge revêtue d’un hoodie traverser un univers étrange au ciel menaçant peuplé de corbeaux et batailler pour rejoindre le fameux Daniel en affrontant des goules qui la pelotent et tentent de pénétrer dans sa voiture.

The Cure, « Lullaby » (1989)

« Lullaby » est l’un des tubes les plus célèbres de The Cure avec « Boys Don’t Cry ». Réalisé par Tim Pope, le clip représente le cauchemar kitsch et arachnéen du chanteur Robert Smith.

Stone Temple Pilots, « Sour Girl » (1999)

Réalisé par le réalisateur David Slade (Hard Candy, Twilight : Eclipse…) que l’on retrouvera une seconde fois dans cette playlist, « Sour Girl » des Stone Temple Pilots est un clip à l’esthétique gothique où l’on retrouve également quelques éléments pouvant évoquer Donnie Darko… ou un Teletubbies sous LSD. Sarah Michelle Gellar (Buffy) y apparaît en guest star dans le rôle de la « fille amère », tantôt ange en blonde et tantôt démon en brune gothique séduisant le chanteur du groupe.

Florence + the Machine, « Everybody Scream » (2025)

Premier single sorti début octobre pour annoncer la sortie du nouvel album éponyme (le 31 octobre !) de Florence + the Machine, ‘Everybody Scream » a droit à un clip de toute beauté réalisé encore une fois par Autumn de Wilde, réalisatrice déjà derrière l’ensemble des clips de l’album Dance Fever (2022) de l’artiste britannique. Ce clip gothique et très théâtral met en scène la chanteuse en performeuse-sorcière se déplaçant au sein d’un petit village anglais entourée d’un groupe de sorcières, séduisant tous ceux qu’elle croise sur son passage, y compris une sorte de cowboy au départ récalcitrant. Malheureusement, tout pouvoir a un prix, et celui-ci finira par se retourner contre l’artiste à la fin du clip…

L’album, une partie de ses chansons (dont celle-ci) et son imagerie ont été inspirés à Florence Welch par un problème de santé tragique survenu lors de sa tournée de 2022 et qui aurait pu lui coûter la vie : après avoir fait une fausse couche, elle avait tenu à assurer un concert en festival malgré une fatigue tenace et inhabituelle. Celle-ci s’est intensifiée à la fin du spectacle, ce qui l’a conduite à se rendre en urgence à l’hôpital sur les conseils de son médecin et de son entourage. On lui a alors annoncé que, en raison du fait que sa grossesse était ectopique (ce qui n’avait pas été détecté), sa trompe de Fallope s’était rompue… Elle avait l’équivalent d’une cannette de soda de sang dans l’utérus (lire interview complète du Guardian sur l’album et sa conception). Une opération chirurgicale réalisée dans l’heure a permis de lui sauver la vie, mais quelques heures d’attente de plus auraient pu être fatales à la chanteuse. La chanson « Everybody Scream » reprend du coup une partie de la symbolique et des thèmes de Dance Fever, inspiré du conte d’Andersen Les chaussons rouges et du film de Michael Powell et Emeric Pressburger, qui évoquait le fait que l’artiste était « droguée » à son art, ce qui créait souvent des déséquilibres avec sa vie personnelle. Là, elle rajoute un élément de sorcellerie : en tant que performeuse, elle est cette enchanteresse qui charme les foules et son corps possède une force surhumaine… avant de la rappeler à sa mortalité.

Sabrina Carpenter, « Tears » (2025)

L’univers clipesque de la popstar Sabrina Carpenter a toujours été très référencé et, de vidéo en vidéo, il se fait de plus en plus cinématographique. Le très Halloween « Tears » n’échappe pas à la règle et se présente comme un clip hybride à la sauce Sabrina Carpenter faisant des clins d’œil ouverts au clip « Thriller » de Michael Jackson et surtout au Rocky Horror Picture Show. Réalisé par Bardia Zeinali (déjà derrière le clip de « Please Please Please ») dans un style rétro et granuleux évoquant les films de genre des années 70, ce nouveau clip est particulièrement drôle et inspiré, avec une chute qui crée une connivence avec les spectateurs suivant la carrière de l’artiste.

Sabrina Carpenter, « Taste » (2024)

Dans un style esthétique très différent, beaucoup plus coloré et lumineux mais non moins macabre et gothique, le clip de « Taste » oppose l’alter ego de la chanteuse à sa rivale en amour, interprétée par Jenna Ortega (Scream 5 et 6, Mercredi). Réalisé par Dave Meyers (Hitcher), le clip est une sorte de rencontre entre les univers de La famille Addams et le film La mort vous va si bien de Robert Zemeckis (1992), où les deux jeunes femmes s’amusent à se massacrer de toutes les manières possibles et imaginables sans jamais passer l’arme à gauche. Le résultat est aussi drôle que jubilatoire.

Emilie Simon, « Dreamland » (2009)

Réalisé par Asif Mian, « Dreamland » est l’un des clips les plus réussis d’Emilie Simon, même si certains effets spéciaux ont un peu vieilli. Ce conte gothique accompagnant le premier single de l’album Big Machine est un croisement particulièrement inspiré entre Barbe-Bleue, La Belle et la Bête, Alice au pays des merveilles et l’attraction de la maison hantée de Disneyland, où la chanteuse passe de l’autre côté du miroir et se retrouve dans un étrange manoir dont elle va devoir trouver la sortie. Une belle manière d’illustrer une chanson parlant de la manière dont l’artiste se retranche dans son imaginaire, où rien ne peut l’atteindre.

Tori Amos, « Cornflake Girl » (UK Version)

Réalisé par Big TV pour le public européen – une version américaine en couleur dans un univers western a été co-réalisée par la chanteuse et était sorti en parallèle – le clip de « Cornflake Girl » de Tori Amos est une sorte de voyage inversé au pays du magicien d’Oz. Au tout début, la chanteuse se trouve endormie dans un monde en couleurs lorsque surgit une tornade qui la fait passer dans un monde onirique et surréaliste en noir et blanc évoquant pas mal le Eraserhead de David Lynch. Les références pop et ciné s’enchaînent et pourront être reconnues des cinéphiles avertis (La leçon de piano, My Own Private Idaho, Blue Velvet…) et, même sans avoir toutes les références, le résultat est original, étrange et fort séduisant, même si la préférence personnelle de l’artiste est allée au clip américain, sans doute plus représentatif de la thématique principale de la chanson (la rivalité féminine), ici présente, mais moins lisible au milieu des éléments fantastiques, oniriques et absurdes de l’ensemble.

Tori Amos, « Strange Little Girl » (2001)

Réalisé par David Slade, le clip accompagnant la reprise du tube des Stranglers par Tori Amos est un croisement gothique saisissant entre Le petit chaperon rouge et Alice au pays des merveilles. La chanteuse américaine s’y dédouble, incarnant à la fois, en brune, « l’étrange petite fille » du titre devenue adulte et le loup qui la pourchasse dans sa forme humaine. On retrouve dans ce clip le style esthétique distinctif de Slade, avec un ciel rouge sang menaçant et des contrastes marqués (noir profond, bleu glacial, vert délavé).  Un conte musical inspiré et l’un des meilleurs clips, à la fois de Tori Amos et de son réalisateur.

Mylène Farmer, « Tristana » (1987)

Réalisé par Laurent Boutonnat au cours de sa longue et fructueuse collaboration avec Mylène Farmer, « Tristana » est un clip aux accents horrifiques adaptant de manière inattendue le conte de Blanche-Neige sur fond de révolution bolchévique. Bien des enfants des années 80 et 90 en ont fait des cauchemars…

Kate Bush, « The Red Shoes » (1993)

Réalisé par Kate Bush elle-même, « The Red Shoes » est l’un des segments du moyen-métrage The Line, the Cross and the Curve, un ensemble de clips du même album structuré en récit inspiré du conte d’Andersen. Miranda Richardson y incarne la mystérieuse enchanteresse qui piège la danseuse incarnée par Bush pour retourner dans son univers tout en se débarrassant des fameux chaussons rouges, qui ensorcellent alors l’artiste, qui devra se défaire de cette malédiction. Toujours très théâtral (c’est le cas de la majeure partie des clips de l’Anglaise), ce segment raconte comment la magicienne piège la danseuse, qui se met à danser de manière incontrôlable sous les yeux du guide dont elle implore l’aide et qui est interprété par le mime Lindsey Kemp, professeur de danse de la chanteuse et ancien mentor de David Bowie.

Evanescence, « Call Me When You’re Sober » (2006)

Réalisé par Marc Webb (The Amazing Spider-Man), le clip de « Call Me When You’re Sober » du groupe Evanescence mêle les univers du Petit chaperon rouge et du Portrait de Dorian Gray (le côté loup-garou en plus) pour un résultat gothique séduisant où l’alter ego de la chanteuse, Amy Lee, donne une bonne leçon à l’homme qui l’a déçue.

Nightwish, « Scaretale » (2011)

sélectionné par Lucie Lesourd et Guillaume Creis

Loin des clips narratifs qui constituent la majeure partie de cette playlist, « Scaretale » fait rentrer un univers de conte noir sur la scène d’un concert du groupe de métal : manège qui tourne tout seul, vieillard alité entouré par des clowns et étranges créatures, la chanteuse Anette Olzon déguisée en Blanche-Neige gothique avec sa pomme empoisonnée à la main… Une vidéo sympathique, qui change des vidéos de performance classiques.

Damien Rice, « 9 Crimes » (2006)

Réalisé par Jamie Thraves, qui avait déjà concocté des clips cultes pour Coldplay (« The Scientist »), Radiohead (« Just ») ou Neneh Cherry (« Woman »), le clip de « 9 Crimes » est une fable étrange où l’alter ego de Damien Rice trouve la tête en porcelaine d’une femme (sa comparse de l’époque, la chanteuse Lisa Hannigan, qui chante en duo avec lui sur ce titre), abandonnée au sol près de poubelles et qui se met à flotter doucement face à lui, proche mais jamais tout à fait à sa portée, alors qu’il essaie de l’apprivoiser, jusqu’à la fin brutale… Une métaphore du thème de la chanson, sur l’infidélité, qu’elle soit réelle ou émotionnelle.

Tori Amos, « A Sorta Fairytale » (2002)

Réalisé par le clippeur Sanji (« Doo Woop (That Thing) » de Lauryn Hill), le clip « A Sorta Fairytale » de Tori Amos est un conte racontant l’histoire d’amour entre un homme et une femme particuliers : elle a sa tête directement vissée à son unique mollet tandis que la sienne repose sur une main. Lorsqu’ils se rencontrent, l’alchimie et le trouble sont tout de suite présents, mais la peur s’empare de l’alter ego de la chanteuse, qui fuit ce possible amour… Une jolie fable pour adultes qui illustre le fait que lorsque l’on trouve « chaussure à son pied », on peut se sentir enfin complet.

Tori Amos, « Raspberry Swirl » (1998)

Psychédélique, onirique et réalisé dans un style par moments très lynchien, le clip de « Raspberry Swirl » de Tori Amos, mis en scène par le duo Scott Lyon et Barnaby Roper, est l’un des exemples les plus marquants de la clipographie de l’artiste. A travers cette chanson dance (la seule chanson originale du genre de Tori Amos si l’on exclue les remix de ses tubes dans les années 90), elle voulait rendre à la fois hommage à la liberté sexuelle (et notamment à la communauté lesbienne) et à la culture club des années 90 et le clip a été réalisé en partie dans cet état d’esprit en ce qui concerne les passages dans le club. On y voit l’artiste prendre un ascenseur, ramper dans un couloir d’aération pour entrer dans un club privé en traversant littéralement la toile d’un tableau qu’elle troue au passage (une métaphore de la critique artistique ?) où elle poursuit un étrange homme et petit garçon qu’elle semble la seule à voir, avant un final empruntant aux contes.

The Chemical Brothers, « Setting Sun » (1996)

Réalisé par Nick Goffey et Dominic Hawley pour les Chemical Brothers, le clip de « Setting Sun » possède aussi un petit côté Alice au pays des merveilles psychédélique.

Carpenter Brut, « Turbo Killer » (2016)

Nous arrivons à des vidéos à l’esprit « cinéma de minuit ». Clip complètement psychédélique et là encore très stylisé années 80 avec son rouge néon et son univers SF bis, « Turbo Killer » réalisé par Seth Ickerman met en scène un tueur obsédé qui tente de s’en prendre à une jeune femme prisonnière d’un dôme de lumière arborant une croix inversée sur le front, à la manière des adeptes du culte de Charles Manson. Quand elle est secourue par un justicier portant un masque à gaz à bord de sa voiture, la course poursuite commence… Sans doute le clip le plus visuellement impressionnant et abouti de l’artiste électro.

Lana Del Rey, « Doin’ Time » (2019)

Le clip de « Doin’ Time » réalisé par Rich Lee (designer d’effets spéciaux de métier connu pour son travail sur Minority Report ou Je suis une légende) s’inspire du film de SF des années 50 L’attaque de la femme de 50 pieds. Lana Del Rey s’y dédouble : elle incarne à la fois une jeune femme à la perruque blonde assistant à une projection de film dans un drive-in en plein air et la fameuse géante du film, quj sortira de l’écran pour l’aider à se venger du mufle qui l’a trompée. Simple et efficace, bien réalisé, avec un mélange de style 90’s et vintage 50’s du meilleur goût et tout à fait cohérent avec le style musical de la chanteuse, « Doin’ Time » est l’un de ses clips les plus réussis et joyeux, loin du spleen de « Ride », « Born to Die », etc.

Britney Spears, « Oops !… I Did it Again » (1998)

Si, à priori, on pourrait se dire que le clip culte de Britney Spears n’est pas très halloweenesque, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un bel hommage aux séries B SF d’antan – et plus particulièrement à Barbarella, dont l’adaptation cinématographique de 1968 a été réalisée par notre Roger Vadim national. Barbarella est une sexy aventurière de l’espace dans un lointain futur dont le vaisseau se crashe sur une planète inconnue… Dans le clip de « Oops ! I Did It Again », réalisé par Nigel Dick (également réalisateur des clips « …Baby One More Time », « You Drive Me (Crazy) » et « My Prerogative »), c’est un astronaute américain qui débarque sur la planète où l’alter ego de la chanteuse s’est semble-t-il crashée des années auparavant (le CD enfoui de l’album, un aperçu de restes enfouis d’une épave) et qui se trouve face à sa troublante apparition en combinaison de latex rouge. Britney la divine exercera alors ses pouvoirs de séduction sur le gentil astronaute prêt à tout pour elle et jouera avec ses sentiments… Culte mais toujours aussi efficace malgré la kitscherie des effets spéciaux… que l’on pardonne car ils vont avec le charme rétro et artificiel assumé de l’ensemble.

Taylor Swift, « …Ready for It ? » (2017)

Clip SF à l’ambiance dark et multi-référencé, là encore très cinématographique (ce qui est une habitude chez l’artiste, qui se plaît à revisiter les différents genres cinématographiques à travers sa clipographie), « …Ready for It ? » de Taylor Swift réalisé par Joseph Khan met en scène une Taylor encapuchonnée de noir et évoluant dans un milieu underground interlope très high tech qui passe différents barrages et points de contrôle avant d’atteindre sa destination, qui la confronte à son double androïde… Qui est qui dans ce troublant face à face ? Si l’histoire du clip n’a que peu de rapport avec les paroles de la chanson, il y a quand même une cohérence dans l’univers dépeint puisque cet univers high tech correspond en partie au champ lexical de la chanson, où l’artiste emploie le vocabulaire d’un hacker pour expliquer à l’homme qu’elle aime et désire comment elle va lui faire rendre les armes. Les références et influences SF, elles, sont nombreuses, de Ghost in the Shell à Transformers. Un exemple flamboyant au sein de la carrière de la popstar.

AKB48, « Gingham Check » (2012)

Toujours réalisé par le très prolixe Joseph Khan, pour le groupe de J-Pop AKB48 cette fois-ci, « Gingham Check » est un clip sous forme de bande-annonce de film de genre proposant un pastiche de tous les sous-genres : film de monstres à la Godzilla, film d’horreur à la Ring, comédie policière, comédie romantique, etc.

Kate Bush, « Experiment IV » (1986)

De nouveau réalisé par Kate Bush, « Experiment IV » est un clip à la fois cinématographique et théâtral dans sa mise en scène comme son interprétation. Croisement entre film de SF et film fantastique, il illustre fidèlement les paroles de la chanson, en élaborant davantage ce qui est suggéré : nous y voyons des scientifiques réaliser de dangereuses expérimentations dans un complexe militaire. Des cobayes sont branchés à des électrodes et torturés à l’aide de sons stridents jusqu’à ce qu’ils se retrouvent confrontés à un fantôme démoniaque incarné par la chanteuse, qui pousse un cri à mourir littéralement de peur. Après avoir libéré les cobayes, elle massacre tous les scientifiques (dont un Hugh Laurie débutant) avant de prendre la fuite incognito à bord d’un camion de dépannage. Là encore, l’inventivité de l’artiste laisse admiratif. Typiquement 80’s (et en ce sens datée), cette vidéo se regarde toujours avec plaisir.

Gunship, « Tech Noir » (2015)

Réalisé par Lee Hardcastle, « Tech Noir » est un petit bijou de clip mélangeant images réelles et animation en stop motion avec des figurines et décors en pâte à modeler. La compagne d’un amateur de films bis et cinéma de genre des années 70-80 disparaît dans le monde post-apocalyptique du film qu’il regarde sur son téléviseur. Armé des VHS de ses films cultes, il pénètre lui-même de l’autre côté de l’écran et affronte une multitude de personnages et monstres célèbres pour libérer sa bien-aimée. Parmi les références présentes à l’écran, citons Hellraiser, Robocop, Alien, Rocky, Vendredi 13 ou encore… les Bisounours ! Le titre en lui-même est l’un des plus inspirés du groupe, qui a demandé à John Carpenter himself de faire la voix-off du début.

Republic of Rock N Roll, « Hipsters Must Die » (2014)

Pastiche humoristique 80’s rendant hommage à la saga Mad Max et aux Power Rangers (oui oui, vous avez bien lu!) tout en se moquant gentiment des hipsters, traités ici comme une espèce en voie de disparition, le clip « Hipsters Must Die » du groupe de métal parisien Republic of Rock N Roll réalisé par Régis Raffin est simple, réalisé avec peu de moyens, mais drôle et bien fichu. What else ?

Nick Cave & the Bad Seeds feat. Kylie Minogue, « Where the Wild Roses Grow » (1995)

La chanson de Nick Cave & the Bad Seeds interprétée en duo avec Kylie Minogue, « Where the Wild Roses Grow », est ce que l’on appelle une murder ballad, c’est-à-dire une chanson racontant l’histoire d’un crime. Ici, nous sommes dans la tête d’un homme obsédé par la beauté d’une femme et qui, par convoitise et folie, finit par la tuer et la laisser dans l’eau, « près de là où poussent les roses sauvages ». Le clip réalisé par Rocky Schenk, présenté en flash back, illustre fidèlement les paroles, en délimitant l’action à ce fameux point d’eau où la jeune femme interprétée par Minogue trouvera la mort. Avec son esthétique empreinte de romantisme sombre et son imagerie inspirée des représentations picturales de la mort de l’Ophélie d’Hamlet en plus violent et vénéneux malgré une esthétique léchée (l’assassinat hors champ de la jeune femme avec une grosse pierre, les couleuvres dans l’eau…), ce clip a marqué son époque et reste aujourd’hui fort derrière son apparente simplicité, sans esbroufe au niveau de la réalisation ou du montage.

Tori Amos, « Spark » (1998)

Dans une ambiance de thriller noir, le clip « Spark » réalisé par James Brown nous présente la fuite de Tori Amos, kidnappée et qui s’échappe du coffre d’une voiture après l’accident de celle-ci en forêt. Bandeau sur les yeux, mains attachées dans le dos, elle cherche à fuir son mystérieux assaillant et croise une buse, d’inquiétantes jumelles à l’allure éthérée  ou encore un crapaud semblant échappé d’un conte de fées. Verra-t-elle la fin de son calvaire ? Une vidéo résolument cinématographique, à la très belle photographie.

Death in Vegas, « Aisha » (1999)

Le clip « Aisha » du groupe d’électro-pop britannique Death in Vegas, réalisé par le photographe star Terry Richardson (aujourd’hui blacklisté suite aux accusations d’abus de pouvoir envers des mannequins dont il a fait l’objet) repose sur un concept simple mais efficace : on y suit une femme en robe de soirée courir pour échapper à un assaillant que nous ne verrons jamais… jusqu’à la chute qui nous offre une autre perspective.

The Shoes, « Time to Dance » (2012)

Réalisé par Daniel Wolfe, « Time to Dance » a l’excellente idée de mettre en scène Jake Gyllenhaal dans le rôle d’un tueur, de prime abord insoupçonnable avec son allure de mec banal au milieu d’une soirée étudiante. Nous suivons alors celui-ci, entre tranches de quotidien banales et meurtres montrés sous forme de flashs ou en montage alterné.

Weyes Blood, « Everyday » (2019)

Réalisé par l’artiste elle-même, « Everyday » de Weyes Blood rend un hommage inspiré aux slashers des années 70 avec son style rétro et granuleux. L’univers et l’histoire du clip, où des amis réunis dans une maison au bord d’un lac se font décimer à tour de rôle par un tueur, rappelle des films comme Vendredi 13, mais aussi le moins connu La baie sanglante de Mario Bava (1971).

L’Impératrice, « Sultan des îles » (2017)

Réalisé par le trio de réalisateurs Parachutes, le clip du groupe électro L’impératrice rend hommage aux films d’horreur des années 70, dont les giallo. Un tueur masqué s’en prend à de jeunes femmes qu’il égorge avec son scalpel dans différents lieux. Très stylisé, le tout est monté à la manière de la présentation d’un film, générique inclus.

Parcels, « withorwithout » (2018)

Le clip de Benjamin Howdeshell est un bel hommage au cinéma d’horreur (twist inclus) avec Milla Jovovich dans le rôle d’une femme attaquée avec son mari par des tueurs incarnés par les membres du groupe. S’ensuit une prise d’otage à domicile et un jeu de massacre qui n’est pas sans rappeler le Funny Games de Hanneke, jusqu’à ce que…

The Weeknd, « In Your Eyes » (2020)

Le clip d’Anton Tammi est sans doute le plus gore (et grotesque) de cette sélection. Là encore, nous sommes dans l’esprit d’un film d’horreur 70’s : une jeune femme est suivie jusqu’en boîte de nuit par un tueur armé d’un couteau. Mais la proie est-elle si inoffensive et sans défense que ça ?

Slashstreet Boys, « I’ll Kill You That Way » (2018)

sélectionné par Guillaume Creis

Le groupe The Merkins s’est fait une spécialité de proposer des clips parodiant des tubes pop bien cheesy en les détournant avec des références horrifiques. Réalisé par Taco Truck TV, « I’ll KillYou That Way » parodie la chanson des Backstreet Boys « I Want It That Way », chantée par les tueurs des sagas Halloween, Vendredi 13, Freddy et Scream, sans oublier Massacre à la tronçonneuse.

Article écrit par

Cécile Desbrun est une auteure spécialisée dans la culture et plus particulièrement le cinéma, la musique, la littérature et les figures féminines au sein des œuvres de fiction. Elle crée Culturellement Vôtre en 2009 et participe à plusieurs publications en ligne au fil des ans. Spécialiste de la femme fatale dans l'œuvre de David Lynch, elle effectue également un travail de recherche approfondi sur les artistes américaines Tori Amos et Taylor Swift. Directrice de publication du site, elle en corrige également les articles, au-delà de leur validation.

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