Caractéristiques
- Auteur : Peter Vilmur, Ryder Windham
- Editeur : Huginn et Muginn
- Date de sortie en librairies : 21 octobre 2016
- Format numérique disponible : Non
- Nombre de pages : 183
- Prix : 34,95€
- Acheter : Cliquez ici
- Note : 8/10 par 1 critique
L’ouvrage ultime dédié à Dark Vador
Revenue sur le devant de la scène depuis un an et Le Réveil De La Force, puis cette année avec le bien meilleur Rogue One, la licence Star Wars est un puits sans fond quand il s’agit de l’aborder dans les moindres recoins. Et parmi ces derniers, celui de l’antagoniste est clairement l’un des plus passionnants. Parmi les figures maléfiques les plus charismatiques de tous les temps, celui qui fut Anakin Skywalker est toujours aussi respecté par les fans de la saga. Dès lors, il fallait que ce personnage ait son ouvrage définitif, et nous allons voir que c’est bel et bien le cas avec Star Wars : Tout Dark Vador.
Tout d’abord on se doit de bien préciser que Star Wars : Tout Dark Vador n’est pas un artbook mais bien un beau livre et même, à la vue de son contenu sensationnel, une véritable encyclopédie sur le sujet de l’antagoniste le plus connu de la culture actuelle (avec le xénomorphe, nous ne voyons pas de méchant plus ultime). Aussi, on fait face à une réédition, la première sortie ayant eu lieu en 2010, conjointement chez Huginn et Muginn et Bragelonne. Une fois que le concept du livre est bien net intéressons-nous, tout d’abord, à sa structure. Celle-ci fait le choix d’une construction chronologique, une prudence qui se comprend de par l’incroyable matière qu’ont réussi à rassembler les auteurs Peter Vilmur et Ryder Windham. Ainsi, tout débute par la naissance de Dark Vador dans l’esprit de George Lucas, on en apprend d’ailleurs un peu plus sur le processus de création.
Vient ensuite la folie furieuse des trois premiers films (les épisodes 4, 5 et 6, donc). Star Wars : Tout Dark Vador est l’occasion de se rappeler à quel point le phénomène autour de cette licence a tout bouleversé : notre manière de regarder des films, la façon d’en faire, celle de penser au-delà de l’œuvre cinématographique aussi. L’ouvrage rassemble les visuels d’une tonne de produits dérivés consacrés au Seigneur Noir des Sith, de quoi faire fantasmer n’importe quel collectionneur passionné. On revient aussi sur tout ce qui a fait le succès de cette figure du Mal : son design, avec des croquis préparatoires magnifiques, le travail effectué pour trouver l’acteur parfait à « insérer » dans l’armure, mais aussi toute la recherche sur la voix. A l’aide d’anecdotes parfois méconnues, Star Wars : Tout Dark Vador réussit à nous captiver.
Une véritable encyclopédie sur l’antagoniste le plus culte de la pop culture
Vient ensuite le retour de la licence culte, avec la plus discutée prélogie. Mais avant cela, Star Wars : Tout Dark Vador fait un détour qu’il ne faut surtout pas manquer : le passage par la case de l’univers étendu. Dans les années 1990, Anakin Skywalker est encore à l’état de projet dans l’esprit de George Lucas, mais Vador n’est pas patient. Il revient, donc, dans des bandes dessinées, des romans, des jeux vidéos. Il occupe l’espace. Le beau livre revient sur tout cela de manière complète et très récréative. Vient ensuite la prélogie, une trilogie ratée pour certains, beaucoup plus réussie pour d’autres (on se situe pile au milieu), en tout cas Star Wars : Tout Dark Vador ne cherche absolument pas à relancer le débat cinéphile et redouble d’intensité dans son approche du personnage, les divers degrés de compréhension autour de ses actes… et les tonnes de produits dérivés qui lui sont encore et toujours dédiés : mugs, figurines, brosse à dents, Lego etc.
Au final, Star Wars : Tout Dark Vador est tout simplement un indispensable pour tout amateur de la saga. Et, même, pour tout amoureux de pop culture, tant Vador représente une étape importante pour celle-ci. Revenant avec précision aussi bien sur son aventure au cinéma que sur tout ce qu’il a pu provoquer dans l’univers étendu, Star Wars : Tout Dark Vador est une encyclopédie que tout passionné se doit de posséder dans sa bibliothèque. Un beau livre qui, d’ailleurs, mérite doublement cette appellation : l’édition assurée par Huginn et Muginn est en tous points superbe, la maquette est un vrai plaisir pour les yeux. Du travail d’orfèvre à tous les étages, donc.