[Critique] Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma – Nathan Réra

Caractéristiques

  • Titre : Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma
  • Auteur : Nathan Réra
  • Editeur : Editions Rouge Profond
  • Collection : Raccords
  • Date de sortie en librairies : Mars 2021
  • Nombre de pages : 586
  • Prix : 28 €
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 10/10

Nous avons lu l’épais ouvrage de Nathan Réra édité par Rouge Profond, Outrages, de Daniel Lang à Brian de Palma, dès sa parution en 2021. Nous venions de voir (pour la première fois) le film de De Palma sur un féminicide commis pendant la guerre du Viêt-Nam : Outrages (Casualties of War, 1989). Face à l’ampleur du livre, à la fois ouvrage de cinéma et enquête à partir de faits historiques et judiciaires, nous n’avons pas su sous quel angle l’aborder, car il s’agit à notre connaissance d’un ouvrage unique et important. Son auteur Nathan Réra avait auparavant publié aux Presses du Réel Rwanda, entre crise morale et malaise esthétique (2014), ainsi que trois livres chez Rouge Profond : De Paris à Drancy, ou les possibilités de l’Art après Auschwitz (2009), Au jardin des délices. Entretiens avec Paul Verhoeven (2010) et Les Chambres noires de David Fincher (2014).

Le sergent Meserve (Sean Penn) a décidé d'enlever une villageoise (incarnée par Thuy Thu Le) pour la violer avec ses camarades, avant de l'éliminer.
Dans Outrages, le sergent Meserve (Sean Penn) a décidé d’enlever une villageoise (incarnée par Thuy Thu Le) pour la violer avec ses camarades, avant de l’éliminer.

Une enquête d’historien et de cinéma

Comme des critiques très complètes ont été parues, dont celle de Culturopoing que nous vous invitons à lire, nous avons préféré contacter directement Nathan Réra pour nous entretenir avec lui sur la conception de cet ouvrage majeur et les questionnements qu’il soulève. Il a répondu à nos questions avec passion. La même passion nécessaire pour mener à bien son entreprise, qui a eu pour point de départ les larmes de Brian De Palma lors de l’évocation d’Outrages à la Cinémathèque française, le 2 juin 2018. Ces larmes furent les signes déclencheurs que quelque chose de sensible se joue dans Outrages, ce film longtemps méconnu, sinon oublié, de Brian De Palma.

Les larmes de Brian De Palma à la Cinémathèque française en 2018, point de départ de la quête de Nathan Réra.
Les larmes de Brian De Palma à la Cinémathèque française en 2018, point de départ de la quête de Nathan Réra. Extrait du livre Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma par Nathan Réra (Éditions Rouge Profond).

Culturellement Vôtre : À la lecture du livre, on perçoit l’ampleur de votre investissement. Combien de temps a-t-il été nécessaire pour l’écrire ? À quel moment sa structure actuelle s’est-elle imposée ?

Nathan Réra : Mes recherches se sont étalées sur une période de quasiment trois années, mais le travail d’écriture proprement dit a duré un peu moins d’un an. Grâce à une décharge d’enseignement octroyée par mon université, j’ai pu disposer d’environ six mois pour me consacrer exclusivement à la rédaction du livre, entre août 2019 et février 2020. Ces conditions de travail étaient optimales. Lorsque j’ai commencé à écrire, je disposais d’un matériau conséquent car j’avais mené une longue phase de recherche entre le printemps 2018 et l’été 2019, au cours de laquelle j’avais déjà réalisé plusieurs entretiens et commencé à collecter des archives.

La structure de l’ouvrage s’est progressivement imposée durant mes recherches. À l’origine, le projet consistait à écrire un livre centré sur Outrages de Brian De Palma. Bien entendu, j’envisageais de replacer le film dans son contexte, en évoquant notamment les projets qui l’avaient précédé et l’enquête de Daniel Lang sur lequel il était basé, mais je disposais alors de maigres informations ; je n’étais pas sûr de pouvoir y consacrer de longs développements. Les choses ont changé lorsque je suis parvenu à localiser des archives, dans des institutions publiques ou dans des fonds privés, qui éclairaient l’histoire méconnue de Casualties of War avant le film de De Palma. Il est alors devenu évident que l’ouvrage devait aussi porter sur cette période, qui allait grosso modo de la fin des années 1960 au début des années 1980. L’accès aux archives de l’armée américaine, puis la découverte des archives de Daniel Lang, ont été deux étapes cruciales, qui ont métamorphosé l’ouvrage en un objet un peu hors-normes, au carrefour de l’histoire des médias, de l’histoire du cinéma et de l’Histoire « avec sa grande hache », pour reprendre la fameuse expression de Perec.

Le journaliste Daniel Lang.
Le journaliste Daniel Lang. Extrait du livre Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma par Nathan Réra (Éditions Rouge Profond).

Le livre Outrages, de Daniel Lang à Brian de Palma est en effet un objet hors-norme dont l’intérêt dépasse le cercle des ouvrages sur le cinéma. Son livre se lit comme une enquête policière avec de nombreux questionnements éthiques (que nous abordons dans un autre article, avec aussi un entretien avec Nathan Réra).

Du meurtre de Phan Thi Mao à Outrages de Brian De Palma

Le film Outrages est une adaptation du livre de Daniel Lang Casualties of War (1969) sur l’enlèvement, le viol et le meurtre d’une Vietnamienne, Phan Thi Mao, par un groupe de soldats en novembre 1966 dans la province de Bình Định, à l’initiative du sergent David Edward Gervase. Ce qui a ensuite été nommé « l’incident de la colline 192 », a fait l’objet dans le film de transpositions (en premier lieu, les changements de noms des protagonistes). Dans son essai, Nathan Réra revient sur l’influence de ce féminicide sur le cinéma, puisque les films o. k. (Michael Verhoeven, 1970) et Les Visiteurs (Elia Kazan, 1972) s’en sont librement inspirés. Il décèle aussi les traces du choc de ce féminicide dans des films d’horreurs tels que La Dernière maison sur la gauche (Wes Craven, 1972).

Détail des pages consacrées au film très ambigu d'Elia Kazan, Les Visiteurs.
Détail des pages consacrées au film très ambigu d’Elia Kazan, Les Visiteurs. Extrait du livre Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma par Nathan Réra (Éditions Rouge Profond).

Il faut savoir que plusieurs projets d’adaptation de Casualties of War ont été développés par le tandem Susskind et Clayton avant la reprise en main du projet par le vétéran du Viêt-Nam David Rabe et son premier contact avec Brian De Palma en 1979. Nathan Réra détaille et analyse les partis-pris et les limites de chacune des approches de « l’incident » de la colline 192 par ces cinéastes. Une telle attention portée à des films non-réalisés (ces « inadaptations ») est assez rare pour être signalée ; elle permet de prendre conscience de l’ampleur des possibles et à quel point l’histoire du cinéma ou la constitution des filmographies est une affaire de collusions d’intérêts divers, qui entraînent la naissance ou la mort d’un film. Mais Outrages, de Daniel Lang à Brian de Palma ne serait qu’un jeu de différences entre les projets de films et les faits réels, mais aussi entre les scénarios eux-mêmes, si l’ensemble du livre n’avait pas pour sujet fondamental la transmission, la déformation et l’appropriation des faits réels, ainsi que de la mémoire que ces faits contiennent.

Derrière chaque écrit sur « l’incident » de la colline 192, il y a une femme kidnappée, violée et assassinée, il y a quatre coupables et Robert M. Storeby qui a permis de les faire arrêter et (trop brièvement) condamner. C’est le récit de la perte et de la survivance de cette mémoire des faits qui travaille de l’intérieur le livre de Nathan Réra, lui qui connaît bien cette question mémorielle pour avoir abordé la représentation des génocides au cours de ses recherches précédentes.

Dans Outrages, le sergent Meserve (Sean Penn) annonce son intention d'enlever une femme aux soldats de sa patrouille, Herbert Hatcher (John C. Reilly), Eriksson (Michael J. Fox), Antonio Diaz (John Leguizamo) et Thomas E. Clark (Don Harvey).
Dans Outrages, le sergent Meserve (Sean Penn) annonce son intention d’enlever une femme aux soldats de sa patrouille, Herbert Hatcher (John C. Reilly), Eriksson (Michael J. Fox), Antonio Diaz (John Leguizamo) et Thomas E. Clark (Don Harvey).

Culturellement Vôtre : Pour ce livre sur Outrages, vous avez mené à la fois des recherches sur les faits survenus pendant la guerre du Viêt-Nam, sur l’écriture du livre de Daniel Lang, sur les évolutions des différents scénarios et concernant la production du film finalement réalisé. Comment avez-vous organisé vos recherches ? Les avez-vous séparé en plusieurs temps ?

Nathan Réra : Les différentes phases d’investigation que j’ai menées ont été très chronophages : j’alternais recherches en archives et entretiens, tout en passant beaucoup de temps à localiser et collecter des « pièces à conviction ». Pour répondre précisément à votre question, je n’ai pas scindé mes recherches en plusieurs temps : je pouvais, au cours d’une même journée, consulter les archives militaires, éplucher les notes de Daniel Lang et faire un entretien avec un membre de l’équipe d’Outrages ! En revanche, en raison du plan de travail très rigoureux que j’avais élaboré, je savais exactement à quel endroit du livre j’allais mobiliser telle ou telle source.

C. V. : Deviez-vous changer de méthode pour vous adapter à des objets de recherche aussi différents ?

N. R. : Nécessairement. Dans les archives, j’ai mené un travail d’historien, en mobilisant l’expérience et les outils forgés au cours de ma recherche sur le génocide des Tutsi. Je redevenais historien de l’art lorsque je me confrontais aux images et aux processus créatifs. J’ai parfois dû aussi revêtir le costume du détective pour entrer en contact avec les personnes avec lesquelles je souhaitais m’entretenir, ce qui fut pour certaines relativement ardu. J’explique tout ce cheminement dans le livre.

Souvenirs de tournage.
Souvenirs de tournage extraits du livre Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma par Nathan Réra (Éditions Rouge Profond).

C. V. : Votre livre est aussi un récit de sa propre création au cours de quelques pages, et notamment des conditions de votre enquête. Pourquoi avez-vous considéré nécessaire de l’inclure ?

N. R. : C’est je crois d’abord une forme d’honnêteté vis-à-vis du lecteur. Mon livre a prétention à faire revivre le passé, en particulier celui d’un tournage qui a eu lieu plus de trente ans auparavant, en donnant l’illusion de suivre les protagonistes littéralement « au ras du sol ». Pour autant, cette reconstitution du passé est forcément subjective, puisque je n’ai pas vécu l’événement, en tant que témoin oculaire. Rendre apparent le fil qui reliait chaque étape de mon travail m’a donc semblé être une bonne manière de suggérer au lecteur que mon récit, aussi rigoureux soit-il, n’est jamais qu’une reconstitution fragmentaire et subjective de ce qui a été. C’est aussi la raison qui m’a poussé à laisser entendre au lecteur les doutes, les hésitations, les imprécisions des témoignages que je recueillais. Cette méthode d’écriture m’a été inspirée par l’historien Carlo Ginzburg ainsi que par Maus d’Art Spiegelman. Dans ce célèbre roman graphique, l’auteur raconte les persécutions endurées par ses parents durant l’occupation nazie en Pologne, tout en décrivant en parallèle la difficile gestation du livre en train de se faire. J’ai toujours été frappé par cette cohabitation entre deux temporalités et deux niveaux de narration différents, et par le niveau de complexité qu’elle pouvait potentiellement offrir.


Des textes, des récits, des choix

Outrages, de Daniel Lang à Brian de Palma est donc, pour résumer, le récit très fouillé d’une série de récits, transpositions et adaptations des atroces faits originels, avec dans l’ordre chronologique : les rapports de la justice militaire, les minutes des procès des coupables, les articles de Daniel Lang dans The New Yorker et leur transformation en livre, les transpositions d’o. k. et Les Visiteurs, les tentatives inabouties d’adaptation et, enfin, le scénario de David Rabe filmé par Brian De Palma.

L’ouvrage permet de comprendre les enjeux des différents choix des uns et des autres, du scénariste d’Outrages David Rabe en particulier, de la production et de Brian De Palma bien sûr, mais aussi de chacun des membres de l’équipe. Il est beau qu’un universitaire soit allé à la rencontre de la plupart de ces actrices et acteurs, pas seulement celles et ceux qui jouent un rôle à l’écran, mais qui ont joué leur rôle dans la fabrication du film (de l’assistant réalisateur au sergent instructeur, etc.). Le livre de Nathan Réra est donc, aussi, une pièce de making of d’une très grande richesse, avec de nombreux entretiens et des archives dépouillées avec la même rigueur pour traiter le processus de création, que pour reconstituer les faits atroces de la colline 192.

Le livre de Nathan Réra sur Outrages de Brian De Palma est aussi un making of passionnant.
Le livre de Nathan Réra sur Outrages de Brian De Palma est aussi un making of passionnant. Extrait d’Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma (Éditions Rouge Profond).

Culturellement Vôtre : Comment situez-vous la place de l’analyse filmique (études de séquences, de plans) dans votre ouvrage ? À quel(s) moment(s) du processus avez-vous procédé à ces analyses ?

Nathan Réra : Disons-le clairement : mon livre n’est pas un ouvrage d’analyse filmique pure. C’est d’abord et avant tout un ouvrage d’histoire, qui s’intéresse aux événements globaux autant qu’aux destinées individuelles, en ne craignant pas d’assumer une portée parfois romanesque (car je crois que de nombreux personnages de mon livre ont l’étoffe de personnages de roman). Néanmoins, j’ai toujours été passionné par l’analyse filmique, et je ne souhaitais pas la sacrifier, tout du moins lui accorder un intérêt moindre. Durant mon travail de recherche et d’écriture, le processus d’analyse filmique a été omniprésent, car j’ai visionné à de nombreuses reprises le film de De Palma, mais aussi les longs métrages de Michael Verhoeven et d’Elia Kazan inspirés par la même histoire.

Le livre est aussi une belle étude du jeu d’acteurs au cinéma, ici de Michael J. Fox. Extrait du livre Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma par Nathan Réra (Éditions Rouge Profond).

Dans l’ouvrage, il fallait que l’analyse filmique arrive au bon moment pour que le lecteur, qui se voit plongé dans la genèse et la fabrique des films, puisse avoir une vision précise des œuvres, comprendre à quoi avaient abouti les choix de narration et de mise en scène. L’analyse filmique intervient en particulier dans deux chapitres : le deuxième, où j’aborde les films de Verhoeven et de Kazan, et le septième, où je m’intéresse au montage du film de De Palma. J’y reviens parfois dans les autres chapitres, au gré des événements que je décris, notamment dans le sixième, où l’évocation du tournage de certaines séquences supposait de mobiliser les images du film.


Outrages, de Daniel Lang à Brian de Palma est un ouvrage bouleversant et stimulant par les questionnements qu’il soulève et l’éloge du cinéma qu’il constitue. Il est une œuvre de recherche de véracité et de vérité au travers des textes et des images, née des larmes d’un cinéaste que l’ont dit pourtant froid. C’est une œuvre de recherche essentielle et inspirante.

Eriksson (Michael J. Fox), dans Outrages, confronté aux dilemmes les plus terribles.
Eriksson (Michael J. Fox), dans Outrages, confronté aux dilemmes les plus terribles. Comment vivra-t-il avec sa mémoire des événements ?

Un ouvrage à lire et un film à redécouvrir

Pour conclure cette critique, il faut signaler que l’ouvrage a fait partie des trois nommés pour le Prix du meilleur livre de cinéma décerné par le Syndicat français de la critique pour l’année 2021, ce qui est une belle reconnaissance. Nathan Réra a aussi contribué au coffret Blu-ray collector d’Outrages édité par Wild Side, par la rédaction d’un livre de 200 pages et la réalisation de deux bonus vidéo (un montage de film 8 mm du tournage et un entretien de 40 minutes avec Eric Schwab, réalisateur de seconde équipe). Il faut enfin souligner ici le rôle essentiel de l’éditeur Guy Astic, directeur des éditions Rouge Profond, qui a cru en ce projet et l’a matérialisé en un beau livre en couleurs de la collection « Raccords », quand bien même l’ampleur du livre et la méconnaissance d’Outrages avaient de quoi dérouter.

Détail du livre de Nathan Réra
Détail d’une page du livre de Nathan Réra, Outrages, de Daniel Lang à Brian De Palma (Éditions Rouge Profond).

Poursuivez l’entretien avec l’auteur dans les deux autres articles consacrés au film Outrages de Brian De Palma et au travail de recherche historique et d’analyse cinématographique de Nathan Réra, avec des interviews du chercheur :

Entretien réalisé par mail en juillet et septembre 2022. Nous remercions vivement Nathan Réra d’avoir pris le temps de répondre en profondeur à nos questions.

Article écrit par

Jérémy Zucchi est auteur et réalisateur. Il publie des articles et essais (voir sur son site web), sur le cinéma et les arts visuels. Il s'intéresse aux représentations, ainsi qu'à la science-fiction, en particulier aux œuvres de Philip K. Dick et à leur influence au cinéma. Il a participé à des tables rondes à Rennes et Caen, à une journée d’étude sur le son à l’ENS Louis Lumière (Paris), à un séminaire Addiction et créativité à l’hôpital Tarnier (Paris) et fait des conférences (théâtre de Vénissieux). Il a contribué à Psychiatrie et Neurosciences (revue) et à Décentrement et images de la culture (dir. Sylvie Camet, L’Harmattan). Contact : jeremy.zucchi [@] culturellementvotre.fr

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