[Analyse] George Sand, écrivaine engagée (2/2) – Le féminisme et l’égalité

La romancière George Sand photographiée par Nadar sous le Second Empire (entre 1854 et 1860). Collection du musée d'Orsay. Source : Wikimedia
La romancière George Sand photographiée par Nadar sous le Second Empire (entre 1854 et 1860). Collection du musée d’Orsay. Source

Voici la seconde partie de notre article sur George Sand (1804-1876), écrit à la suite de la lecture de la bande-dessinée de Séverine Vidal et Kim Consigny, George Sand, Fille du siècle publiée en début d’année par les éditions Delcourt. Après notre lecture, nous avons voulu questionner la fidélité des autrices aux évènements de la vie de l’écrivaine, grâce aux réponses des spécialistes sandiens qui répondent à toutes sortes de questions passionnantes dans la F.A.Q. du site de l’association des Amis de George Sand.

« George Sand habillée en homme » le 25 novembre 1834 par Eugène Delacroix. Musée national Eugène-Delacroix. Source : Wikimedia.
George Sand habillée en homme, le 25 novembre 1834 par Eugène Delacroix. Musée national Eugène-Delacroix. Source.

Dans la première partie de cet article, nous avons vu à quel point il est difficile d’accéder à la véracité des faits (par les lettres, les journaux intimes, les autobiographies, les fictions), une véracité qu’il faut distinguer de la vérité intime de chacun. Dans cette seconde partie, nous questionneront l’engagement social et politique de George Sand. C’est cet engagement qui nous a frappé à la lecture de la biographie en BD de Séverine Vidal et Kim Consigny.

Le récit de la vie de George Sand est abordé et perçu comme un hommage à la lutte pour la liberté. La spécialiste « sandienne » Sylvie Veys écrit à ce propos : « En ce qui concerne directement George Sand, le thème de la liberté ne peut effectivement pas être évoqué sans revenir sur sa conception du féminisme, du mariage, sur la liberté dont elle aimerait que la femme jouisse au sein même du mariage.1 » Pour autant, George Sand était-elle féministe ? Plus largement, comment percevait-elle son temps ? Dans la suite de cet article, nous allons apporter des éléments de réponse, pour mieux vous inciter à vous immerger à votre tour dans les méandres de la vie et l’œuvre de l’écrivaine.

Représenter le XIXe siècle

Les difficultés auxquelles les autrices de George Sand, Fille du siècle se sont confrontées ne portent pas seulement sur les évènements de la vie de la romancière et ses pensées intimes, mais aussi sur sa perception du contexte historique qui était le sien. Rappelons que George Sand était aussi une journaliste engagée, dont vous pouvez lire les textes politique de la période 1843-1850 dans le recueil édité par Michelle Perrot, Politique et polémiques2. On y trouve notamment ses articles pour La Cause du Peuple.

Aurore Dupin de Francueil (1748-1821), née Marie-Aurore de Saxe, et sa petite-fille, Aurore Dupin et future George Sand, reçoivent le général Alphonse de Colbert (1776-1843), au château de Nohant, en 1815. Peinture d'Alphonse Lalauze. Source : Wikimedia.
Aurore Dupin de Francueil (1748-1821), née Marie-Aurore de Saxe, et sa petite-fille, Aurore Dupin et future George Sand, reçoivent le général Alphonse de Colbert (1776-1843), au château de Nohant, en 1815. Peinture d’Alphonse Lalauze. Source.

Pour George Sand, Fille du siècle, la scénariste Séverine Vidal et la dessinatrice Kim Consigny ont choisi d’adopter le point de vue de la romancière sur les évènements de son temps. Ce choix est légitime mais problématique, comme en témoigne le passage de la bande-dessinée évoquant la Commune de Paris, dont le souvenir fut rappelé cette année à l’occasion de ses 150 ans. En effet, seules les visions de l’incendie des Tuileries et de la destruction de la colonne de la place Vendôme par la Commune sont évoquées dans leur biographie de George Sand. Cela permet certes de renforcer le refus par la romancière de toute violence, même pour tirer un trait sur l’Empire. En effet, comme le résume Sylvie Veys, George Sand « condamna fermement les excès et la répression sanglante de la Commune », au point que certains de ses contemporains ont cru « qu’elle avait perdu ses convictions de 1848, ce qui était faux. Elle avait réfléchi aux causes de l’échec de 48 et pensait à une solution plus réformiste et moins violente que révolutionnaire pour amener la république socialiste. »

Le palais après l'incendie (photographie de Jean-Eugène Durand). Source : Wikimedia.
Le palais après l’incendie (photographie de Jean-Eugène Durand). Source.

Problème : en ne rendant compte dans leur bande-dessinée que de les destructions violentes de la Commune, la perception qui est donnée de ce moment historique a plutôt tendance à refléter la propagande de ses opposants « versaillais » (Thiers et les partisans de la république bourgeoise). Faute de note ou de commentaire critique, le lecteur qui ne possède pas les informations complémentaires nécessaires ne peut effectuer de réajustement. Ainsi, la « fake news » d’assassinats de généraux par la Commune qui est rapportée à George Sand n’est pas contredite. Comme le souligne la romancière dans une case suivante, comment connaître la vérité lorsque la désinformation est omniprésente? Cette réflexion très actuelle est aussi pertinente historiquement, dans la mesure où la désinformation faisait partie des armes utilisées, comme le met en scène avec virtuosité La Commune (Paris, 1871), une série de Peter Watkins qui adopte la forme surprenante d’un reportage télévisé en direct. Mais, comme nous l’avons vu, le livre de Séverine Vidal et Kim Consigny ne permet pas de « débunker » la « fake news » pour rétablir la véracité des faits.

Darjou, Alfred-Henri. "Le cimetière du Père Lachaise. Dimanche 28 Mai 1871". Mine de plomb, lavis d'encre de chine, rehauts de gouache blanche (1866-et1876). Musée Carnavalet. Source : Wikimedia.
Darjou, Alfred-Henri. “Le cimetière du Père Lachaise. Dimanche 28 Mai 1871”. Mine de plomb, lavis d’encre de chine, rehauts de gouache blanche (vers 1876). Musée Carnavalet. Source.

Il est très éclairant de lire en complément le bouleversant Cri du peuple de Jacques Tardi d’après le roman de Vautrin, que Casterman a réédité cette année (sans respecter son format à l’italienne, malheureusement) : cette bande-dessinée démonte la propagande versaillaise et évoque les terribles massacres des insurgés. Pourquoi George Sand avait-elle soutenu la nouvelle république alors que son armée avait fait fusiller sans procès les insurgés de la Commune et commis des crimes dénoncés notamment par Victor Hugo dans L’année terrible ? Sylvie Veys apporte des éléments de réponse :

« La Troisième République est loin de combler ses attentes politiques, mais elle conserve l’espoir de voir le pays s’acheminer lentement mais sûrement vers le progrès de l’égalité entre les hommes. »

Pour aller plus loin, Sylvie Veys recommande l’ouvrage de Pierre Vermeylen, Les idées politiques et sociales de George Sand3.

George Sand était-elle féministe ?

« De fait, c’est une figure féministe incroyable, considère la dessinatrice Kim Consigny, un vrai modèle, même si elle a été décriée (notamment pour s’être opposée au vote des femmes, mais il faut rappeler qu’à cette époque, une femme était toujours considérée comme une mineure, toujours assujettie à un homme de son entourage). »

George Sand (esquisse) par Eugène Delacroix en 1838. Collection Ordrupgaard museum de Copenhague. Source : Wikimedia.
George Sand (esquisse) par Eugène Delacroix en 1838. Collection Ordrupgaard museum de Copenhague. Source.

Dans leur biographie, Séverine Vidal et Kim Consigny exposent d’ailleurs les raisons de ce refus du vote. De fait, pourtant, George Sand « ne participa jamais à aucun cénacle féministe et ne lutta pas pour l’égalité politique » rappelle Sylvie Veys qui ajoute : « Néanmoins, par sa vie, par son exemple, par l’exemple des héroïnes dans ses romans, elle luttait à sa manière pour l’égalité des femmes dans la famille ». il s’agissait en effet pour la romancière de « l’étape première et indispensable pour devenir l’égale de l’homme dans la société. »

La spécialiste de la romancière rappelle que « Sand trouvait qu’il était ridicule pour une femme d’occuper des postes législatifs et politiques alors qu’elle n’avait aucune égalité au sein même de la famille, restait légalement soumise à son mari, sans droit sur ses propres biens et le plus souvent sur ses enfants. C’est la raison pour laquelle elle avait refusé d’occuper la fonction de “mère” pour les Saint-Simoniens et refusera également que la féministe Eugénie Niboyet propose sa candidature aux élections en [1848]. » George Sand pensait qu’une femme élue ne pourrait s’exprimer totalement de sa propre voix : « les conditions sociales sont telles que les femmes ne pourraient pas remplir honorablement et loyalement un mandat politique » écrivait George Sand dans son brouillon de la lettre qu’elle écrit en réponse à la proposition de candidature d’Eugénie Niboyet4.

« Oui, l’égalité civile, l’égalité dans le mariage, l’égalité dans la famille, voilà ce que vous pouvez, vous devez demander, réclamer. Si aujourd’hui les femmes siégeaient parmi les députés, elles ne représenteraient que “la moitié d’un homme”, l’autre moitié étant leur mari. »

George Sand

Aurore Dupin (George Sand) et son époux le baron François dit Casimir Dudevant, par François-Auguste Biard. Musée George Sand et de la Vallée Noire au château de La Châtre. Source : Wikimedia.
Aurore Dupin (George Sand) et son époux le baron François dit Casimir Dudevant, par François-Auguste Biard. Musée George Sand et de la Vallée Noire au château de La Châtre. Source.

Il convient ici de préciser avec Sylvie Veys que « les femmes étant consciemment laissées dans l’ignorance et la non-éducation, la première étape vers cette égalité souhaitée est l’éducation. Comme celle-ci ne peut être institutionnelle pour les jeunes filles, c’est à elles de la faire. » Pour comprendre le point de vue de George Sand, il faut se souvenir des conditions d’existence des jeunes filles de son temps et particulièrement des accès à l’éducation, qui constitue le sujet de l’ouvrage L’éducation des filles au temps de George Sand, un recueil de textes réunis par Michèle Hecquet que Sylvie Veys conseille5. En attente d’une éducation égalitaire, George Sand valorise dans ses œuvres les jeunes femmes autodidactes, dont « la plus belle incarnation de cela sera Edmée de Mauprat dans le roman Mauprat, écrit en 1837 », comme le souligne la spécialiste.

Faut-il posséder un Nohant pour se libérer?

Il faut lire la bande-dessinée George Sand, Fille du siècle afin de se dire qu’il fut possible qu’une telle femme existe en son temps : « j’ai rencontré une artiste complète et une femme déterminée à exister au delà de la place très restreinte que son siècle lui réservait » déclare Kim Consigny. La dessinatrice insiste sur l’ampleur de sa curiosité et de ses talents :

« C’était quelqu’un de passionné par énormément de choses : l’écriture bien sûr, mais elle était également bonne musicienne, elle dessinait, aimait la botanique, l’entomologie, la géologie… Je trouve fascinant qu’elle ait nourri tant de passions différentes. »

Paysage, gouache réalisée par George Sand selon la technique de la dendrite. Musée de la vie romantique. Source : Wikimedia
Paysage, gouache réalisée par George Sand selon la technique de la dendrite. Collection du Musée de la vie romantique (Paris). Source

Or, c’est parce qu’elle a pu bénéficier de circonstances particulières que cette femme a pu autant s’épanouir malgré tout ce qui l’empêchait d’exister à sa guise. Cette bande-dessinée est à ce titre passionnante pour comprendre à quelles conditions (sociales notamment) Aurore Dupin a pu devenir George Sand. Si vous avez lu mon article en deux parties sur les parcours de vie du Facteur Cheval (fils de paysan) et de J.R.R. Tolkien (professeur d’université issu de la petite bourgeoisie), vous savez à quel point c’est un sujet qui m’interpelle et me passionne. Non que tout est déterminé par la classe sociale à laquelle on a appartenu aux âges où on s’instruit, mais tout de même… Évaluer le poids du facteur social, tel est l’enjeu.

Photographie par Placide Verdot du domaine de Nohant en 1875, à la demande de George Sand (à gauche sous une ombrelle, entourée de ses deux petites-filles, Aurore et Gabrielle, et à droite son fils Maurice Dudevant-Sand avec son épouse Lina Calamatta). 26 avril 1875. Source : Wikimedia
Photographie par Placide Verdot du domaine de Nohant en 1875, à la demande de George Sand (à gauche sous une ombrelle, entourée de ses deux petites-filles, Aurore et Gabrielle, et à droite son fils Maurice Dudevant-Sand avec son épouse Lina Calamatta). 26 avril 1875. Source.

Raconter la vie de George Sand, c’est se confronter aux conditions de vie de son temps, celle de la femme promise au mariage, celle de l’ouvrier exploité, celle du paysan de plus en plus dépossédé de ses moyens de production… Un lieu condense tout ce qui a pu permettre à Aurore Dupin de devenir George Sand, mais aussi la contrarier : le domaine de Nohant. « On a visité ensemble Nohant en septembre 2019, on s’est approprié ce lieu, et cette femme, ensemble » raconte la scénariste Séverine Vidal, qui évoque les premiers temps de la longue gestation de George Sand, Fille du siècle. La dessinatrice Kim Consigny se souvient :

« A ce moment-là, on est allées à Nohant avec Séverine pour voir où George avait vécu. C’était fou d’ailleurs : visiter sa maison, c’était presque comme la rencontrer en vrai, très émouvant… ça a donné un élan au livre. »

Nohant est en effet un « personnage » à part entière, avec ses maitresses et maitres, ses employés, ses visiteuses et visiteurs. C’est un territoires de jeux et de découverte de la nature pour la petite Aurore, mais aussi celui des obligations (leçons du précepteur, interdits), de l’instruction classique (musique, latin…) et des rapports conflictuels avec sa mère et sa grand-mère paternelle. C’est le lieu de la confrontation avec le passé représenté par les fréquentations de sa grand-mère, « dont beaucoup étaient qualifiées de “vieilles comtesses” par sa mère » comme le rappelle Sylvie Veys, qui évoque ces fameuses grimaces décrites au chapitre II, de la troisième partie d’Histoire de ma vie qui inspira Louis-Ferdinand Céline (1894-1961).

Nohant, c’est ensuite le lieu de quasi-emprisonnement de l’épouse soumise à son mari, qui part se libérer à Paris. Puis, c’est le manoir reconquis par l’épouse séparée qui invite les gens qu’elle aime, c’est le refuge d’artistes et de proscrits, la couveuse de rêves socialistes. C’est, enfin, l’enclos et le toit protecteurs d’une George Sand dans un temps de troubles politiques, là où elle mourut et où elle ne cessa jamais de se recréer. Sans Nohant, sans son jardin, sa bibliothèque, son piano, sans la culture où évoluait la petite Aurore Dupin, serait-elle devenue George Sand ?

Le cabinet de travail et la bibliothèque de George Sand, au château de Nohant (photo de PMRMaeyaert). Source : Wikimedia.
Le cabinet de travail et la bibliothèque de George Sand, au château de Nohant (photo de PMRMaeyaert). Source.

Écrire pour réparer le monde

Plus nous explorons les ramifications de la vie et de l’œuvre de George Sand, plus nous approfondissons notre connaissance de sa personne, afin d’entrevoir le système de pensée qui était le sien. Ainsi, il est intéressant de relier l’engagement politique de George Sand à ses conceptions philosophiques au sens large, intimement liées à sa métaphysique. C’est une dimension importante occultée par la biographie en bande-dessinée de Séverine Vidal et Kim Consigny qui, par volonté de ne pas encombrer leur récit sans doute, ont passé sous silence ses inspirations métaphysiques et occultes, sinon mystiques.

Jardin de George Sand à Nohant par Eugène Delacroix, 1842-1843. Collection du Metropolitan Museum à New York. Source : Wikimedia.
Jardin de George Sand à Nohant par Eugène Delacroix, 1842-1843.
Collection du Metropolitan Museum à New York. Source.

George Sand était très attirée par les sociétés secrètes et la Franc-Maçonnerie, ainsi que par un mouvement de son temps oublié aujourd’hui, l’Illuminisme. Comme le rappelle Sylvie Veys, le dernier compagnon de George Sand, Alexandre Manceau (1817-1865), fut “reçu franc-maçon en 1854 mais on n’a pas pu identifier à quelle loge il était intégré”. Concernant l’Illuminisme, je vous renvoie à la réponse très détaillée de Sylvie Veys sur la F.A.Q.

Alexandre Manceau (1817-1865) vêtu de sa blouse d'artiste. Portrait d'Auguste Lehmann en date du 8 octobre 1849. Musée de la vie romantique à Paris. Source : Wikimedia.
Alexandre Manceau (1817-1865) vêtu de sa blouse d’artiste. Portrait d’Auguste Lehmann en date du 8 octobre 1849. Musée de la vie romantique à Paris. Source.

Pour faire simple, il ressort que l’œuvre de Sand est imprégnée par le mythe d’un retour à l’unité : « Nicole Mozet a montré que l’œuvre de Sand était construite sur une obsession de la réparation, ou plutôt de la réconciliation et de la médiation, de réunion des opposés6 » explique Sylvie Veys. Après les renversements et déchirements de la Révolution française et tandis que les conflits sociaux et politiques jalonnent le siècle, l’esthétique Romantique apparaît « comme un effort inachevable pour reconstituer l’unité d’un monde éclaté : unité du langage et du monde organique, à travers le mythe et le symbole, tentatives pour surmonter la scission entre l’objet et le sujet, entre le moi et le monde, le conscient et l’inconscient7 » selon Jean-Claude Fizaine, que cite Sylvie Veys.

Nous arrêterons ici nos réflexions, qui témoignent à quel point la découverte de la vie et d’une œuvre peut provoquer des envies de s’immerger dans un monde inconnu, grâce aux talents de vulgarisation et de narration d’une scénariste et d’une dessinatrice. Certes, George Sand, Fille du siècle n’est pas sans défauts, comme nous l’avons relevé dans notre critique, mais cette biographie en BD a notamment le mérite d’être assez fidèle aux faits, semble-t-il, et à la vérité intime de l’écrivaine. Mais aussi de donner l’envie de soulever des voiles d’Histoire et de questionner leurs rapports avec notre présent.

Première partie : Ecrire une biographie 

George Sand habillée en homme, bravant l'interdiction qui est faite aux femmes de porter des vêtements masculins. Détail d'une planche de George Sand, Fille du siècle © Éditions Delcourt 2021 – Séverine Vidal et Kim Consigny
George Sand habillée en homme, bravant l’interdiction qui est faite aux femmes de porter des vêtements masculins. Détail d’une planche de George Sand, Fille du siècle © Éditions Delcourt 2021 – Séverine Vidal et Kim Consigny

Toutes les citations de Séverine Vidal et Kim Consigny sont extraites de l’entretien publié le 28 avril 2021 sur le site des Éditions Delcourt, que nous vous invitons à lire dans son intégralité.

Lisez le site des Amis de George Sand et les Cahiers George Sand pour poursuivre votre exploration.

Notes

1https://www.amisdegeorgesand.info/faq/ pour cette citation de Sylvie Veys et les suivantes.

2 – George Sand, Politique et polémiques, recueil constitué par Michelle Perrot, Imprimerie nationale, collection « Les Acteurs de l’Histoire », 1997.

3 – Pierre Vermeylen, Les idées politiques et sociales de George Sand, Université de Bruxelles, 1984.

4 – Citée par Joseph Barry dans George Sand et le scandale de la liberté, Seuil, 1982, pp. 290-291.

5 – Michèle Hecquet (dir.), L’éducation des filles au temps de George Sand, Artois Presses université, collection « Études littéraires et linguistiques », 1998.

6 – Cf. Nicole Mozet, George Sand, écrivain de romans, Christian Pirot, 1997. p. 24.

7 – Jean-Claude Fizaine, « Les aspects mystiques du Romantisme français », dans Romantisme, 1976, n°11, p. 4.

Article écrit par

Jérémy Zucchi est auteur et réalisateur. Il publie des articles et essais (voir sur son site web), sur le cinéma et les arts visuels. Il s'intéresse aux représentations, ainsi qu'à la science-fiction, en particulier aux œuvres de Philip K. Dick et à leur influence au cinéma. Il a participé à des tables rondes à Rennes et Caen, à une journée d’étude sur le son à l’ENS Louis Lumière (Paris), à un séminaire Addiction et créativité à l’hôpital Tarnier (Paris) et fait des conférences (théâtre de Vénissieux). Il a contribué à Psychiatrie et Neurosciences (revue) et à Décentrement et images de la culture (dir. Sylvie Camet, L’Harmattan). Contact : jeremy.zucchi [@] culturellementvotre.fr

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