[Critique] I love you, so I kill you T2 – Kaname, Sakakibara

Caractéristiques

  • Auteur : Majuro Kaname, Sousou Sakakibara
  • Editeur : Soleil Manga
  • Date de sortie en librairies : 25 avril 2018
  • Format numérique disponible : Non
  • Nombre de pages : 176
  • Prix : 7,99€
  • Acheter : Cliquez ici
  • Note : 6/10

Un deuxième volume qui connaît un coup de mou…

Après la très belle surprise que fut la découverte d’I love you, so I kill you Tome 1, voilà qu’on aborde sa suite directe. Un enchaînement qu’on redoutait, car il faut bien écrire que l’espoir, né de cette introduction très satisfaisante, positionnait les attentes sur des sommets. Si les craintes ne s’avèrent pas infondées, comme nous allons le voir, on doit aussi écrire dès maintenant que la série s’installe durablement parmi celles qu’on suit de près. Signalons ici qu’on vus conseille fortement d’avoir lu le précédent manga, avant d’entamer cette critique.

Rappelons qu’I love you, so I kill you, série sortie chez Soleil Manga (Gambling SchoolDino Sapiens), s’appuie sur un ressort dramatique des plus intéressants. Le personnage principal, Kamishiro Taku, est du genre doux comme un agneau, et convoite secrètement son amie d’enfance, Mika Hanazono, elle aussi plus ou moins attirée. Seulement, un étrange virus va faire une entrée fracassante dans la vie de l’adolescent, désormais incapable de ne pas ressentir le besoin de tuer celle qu’il aime. Une véritable malédiction, qui a un impact direct, sanglant et cruel, en fin du précédent manga. Après s’être échappé du lieu du crime, et non sans avoir évité de mourir lors d’une explosion impressionnante, Kamishiro ne peut que pleurer sur son sort… du moins, un court moment. Car son épouvantable maladie lui réserve bien de mauvais tours.

Avant que les choses sérieuses reprennent de plus belle

Difficile de ne rien spoiler de cet I love you, so I kill you Tome 2. Dès les premières pages, on a droit à un véritable retournement de situation, à même de totalement modifier notre rapport à l’histoire. Et c’est ici, précisément, que le récit, signé Majuro Kaname, nous déçoit un temps. Alors qu’on terminait le précédent volume sur une touche dramatique intense, voilà que le personnage, dont la disparition semblait terrifiante, réapparaît comme par enchantement. Et sans grande justification. L’auteur joue sur le doute, qui pouvait effectivement entourer l’identité du corps sauvagement mutilé. Mais la conséquence de ce twist ne nous séduit pas : on a tout de même un peu l’impression qu’on a cherché à nous tourner en bateau, ce qui n’est jamais une bonne chose.

Au-delà de ce regret, assez durable pour nous sortir quelques temps du récit, I love you, so I kill you Tome 2 reprend du poil de la bête quand un nouvel antagoniste pointe le bout de ses cheveux acérés. On ne vous en dit pas plus, afin de ne pas gâcher le plaisir éprouvé pendant le combat. Mais sachez que tout le passage de la bataille avec l’adversaire féminin, qui a lieu dans un parc d’attraction, est un excellent moment. On pourra aussi apprécier l’approfondissement du fil rouge, par le biais du très mystérieux Nave, lequel semble se positionner à la tête d’une micro-cellule, aux commandes de la contagion tout sauf naturelle. Ajoutons, ici, que les dessins de Sousou Sakakibara n’ont pas perdu un gramme de leur force. Un petit coup de mou donc, mais pas fatal tant les choses sérieuses reprennent de plus belle. Le troisième tome sera crucial…

Article écrit par

Mickaël Barbato est un journaliste culturel spécialisé dans le cinéma (cursus de scénariste au CLCF) et plus particulièrement le cinéma de genre, jeux vidéos, littérature. Il rejoint Culturellement Vôtre en décembre 2015 et quitte la rédaction en 2021. Il lance Jeux Vidéo Plus. Manque clairement de sommeil.

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